Jeudi 20 novembre, la classe de 303 et 7 élèves de 305 ont visité l’usine sucrière du Gol à St Louis accompagnés par Mme Rivasseau et Mr Guilbaud.
Objectif du projet: La classe de 303 et quelques élèves de la classe de 305 ont passé la journée du jeudi 20 novembre sur le site de l’usine sucrière du Gol afin de découvrir les différents métiers présents et les techniques d’extraction du sucre de la canne.
Résumé des différentes étapes d’extraction du sucre de la canne :
Réception et préparation de la canne: Les chargements de canne livrés par les producteurs sont pesés et échantillonnés pour déterminer la richesse en sucre du chargement. Elle passe ensuite dans le défibreur, appareil constitué de marteaux montés sur un arbre.
Extraction du jus de canne: La canne défibrée passe ensuite dans le diffuseur où elle est arrosée avec de l’eau à 95°. Par percolation, l’eau s’enrichit de saccharose. La matière fibreuse appelée mégasse est transférée vers deux moulins de répression qui ramènent son humidité de 80 % à environ 47 %. On obtient alors la bagasse (combustible mélangé au charbon pour la centrale électrique).
Clarification, décantation, fabrication du sirop: Le jus une fois réchauffé à 105°C, est chaulé pour stabiliser son pH aux alentours de 7,5. La décantation consiste à éliminer les matières organiques contenues dans le jus qui est ensuite filtré. Le jus clair réchauffé à 120°c entre dans la station d’évaporation pour y être concentré.
Cristallisation et séparation de la mélasse: A l’issue de la première cuisson du jus, on obtient la masse cuite cristallisée. Après plusieurs cycles de cuisson, malaxage et centrifugation successifs, on obtient la liqueur, appelée mélasse qui est transférée à la distillerie pour la fabrication des rhums et alcools.
Sucre roux et fabrication du sucre de qualité: Les sucres de qualité sont définis par leurs valeurs microbiologiques, leur granulométrie et leur coloration. Le cycle de fabrication suit les étapes de filtration, cristallisation, centrifugation, séchage et stockage.
Et les métiers alors?
De fin juillet à décembre, les équipements dédiés à l’extraction du sucre tournent alors à plein régime , 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Puis, à l’issue de la campagne, la sucrerie vit sur un autre rythme où la maintenance et l’entretien de l’outil industriel occupent une place prépondérante.
L’emploi en sucrerie couvre les quatre grandes catégories socio-professionnelles de l’industrie (cadre, agent de maîtrise, employé, ouvrier qualifié) avec des intitulés de postes spécifiques : directeur technique, ingénieur process, chef de fabrication, surveillant, chef de poste et conducteur de process.
Tous les personnels dédiés à la production sont des techniciens formés à d’autres métiers : chaudronnier, électricien, mécanicien, électromécanicien, soudeur, technicien spécialisé (robinetterie, automatismes…). Ils sont recrutés sur ces qualifications, du niveau CAP à Bac+2, puis ils sont formés en interne aux métiers de la campagne sucrière, chacun sous l’autorité d’un « tuteur » qui les accompagne tout au long de leur formation qui peut s’étendre sur plusieurs campagnes.
À ces emplois s’ajoutent les fonctions techniques et administratives indispensables au fonctionnement de l’usine : Direction, Gestion-Administration, Ressources Humaines, Logistique, Achats, Laboratoire, Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement…
La sortie en images:



























