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Arborescence d’un projet

« LES PETITS AMBASSADEURS DES ARBRES COLLEGE CAMBUSTON »

601
ABDEL AZIZ Yacine
AYOUBA Shaïra
BOYER Annaelle
DALLERY Clémént
FONTAINE Adeline
RAMAYE Joany
AMATA Késari
TARKIN Mauranne
VILLENDEUIL Maïna
605
ARTABAN Flora
HAYASSI Ellsonia
LEBON Judicaël
LUC Kléa
ROBERT Daryl
ROBERT Laure
SANGARA GOUMANE Marie
VINGADASSALOM Ornella
VIRASSAMY VALLY Kinjala
602
PERIANIN Steffi
VOCHRE Ludmilla
603
CHEKOURY Noëline
DALLEAU Anaëlle
DUCHEMANN Damien
ELISABETH Nicolas
FESTIN Laurane
GERMANE Rémy
HOUSSEN Sarah
RICKMOUNIE Elodie
ROBERT Samue
SAUTRON Coralie
SAVRIMOUTOU Romain
TOURNAY Anne-Marie
607
AOUNESTE Grégory
APPAVOUPOULLE Yona
ARMOUGOM Anaïs
BANCALIN Lucas
BASQUE Ryan
CAROUMBA Noha
DERMENONVILLE Nelson
GOBAL-SOUMY Samia
GRONDIN Alexandre
GUILLOUX Ethan
MAHAVANDE Aurelie
MEDAR Mathieu
SINAPIN Anna
604
AJAGAMA Leanna
AMOURGOM Caroline
BONNEAU Eva
COLLAS Coralie
GRONDIN Melissa
LABROUSSE Loriana
MARAND Jeremy
RENICHE Davina
ROBERT Alison
SALAM Saryna
TECHER Ajanee

Embellissement du collège

 


 

 Au milieu des arbres, à Cambuston,
fleurit un collège…..

 

Axe du projet : LE JARDIN DES POETES

 

Objectif : En hommage à la forêt de bois de couleur des bas qui existait à l’origine à
Cambuston, il s’agit de mettre en valeur un espace du collège pour entrer autrement dans
les apprentissages et lier ainsi nature et culture.

En savoir plus

Origine du projet :

A partir du travail autour du livre de Claire Gratias L’incroyable voyage de Simon, dans le
cadre de l’action Un écrivain au CDI, les élèves découvrent le jardin des poètes, un espace
tout en verdure où séjournent les poètes selon l’auteur. La description de Mme Gratias est
une porte ouverte sur l’imaginaire….
« -A quoi ça ressemble un poète ?
-A un vieux monsieur barbu, sérieux et triste, qui écrit à la plume pour se consoler de la
mort de sa fille, répondit Simon sans hésitation.
-C’est curieux, je ne connais rien qui ressemble à cela par ici…
L’herbe du sentier était devenue plus verte et plus grasse. Non loin de là, un petit bois,
bordait un vaste pré ou poussaient mille fleurs sauvages qui tachetaient sa robe verte
comme des gouttes tombées d’un arc-en-ciel. On entendit alors un sifflement guilleret.
Tournant la tête du côté du bois, Simon aperçut un homme occupé à accrocher une toile au
tronc d’un arbre. Son tableau n’était pas fini. On y voyait juste une belle cage à oiseaux.
Avec une porte ouverte. Simon s’approcha….. »
Derrière nos salles, un bel espace est à conquérir. Au milieu, se dresse un superbe
flamboyant. Nous avons demandé que l’espace soit, dans un premier temps, nettoyé en
vue d’abord de recevoir l’auteur mais aussi dans l’optique d’un possible aménagement : y
installer des bancs en bois, y planter des espèces endémiques, créer un espace qui pourrait
accueillir une classe transplantée le temps d’une heure, toutes disciplines confondues :
faire de la musique sous les arbres, déclamer son poème, …bref vivre autrement la classe et
le rapport à l’enseignement. Tout est à construire dans cet espace :
– Tout en rondeur, comme un théâtre de verdure, des bancs de bois disposés en
forme de cercle qui se fondent dans le décor
– Des essences plantées : bois de couleur
– Des inscriptions avec des noms de poètes, de botanistes, quelques vers….
– Un kiosque ou un guétali…

Description :

Cet espace aurait une dimension à la fois poétique et botanique:
1. Les murs pourraient être un support, pour y inscrire des citations de poètes
réunionnais sur le thème de la nature (Antoine de Bertin originaire de Sainte-
Suzanne, Evariste de Parny, Leconte de Lisle, poètes académiciens, Lacaussade et
ses Salaziennes ) Ce serait l’occasion de les mettre à l’honneur. Les élèves savent si
peu à quel point notre île est le berceau de la poésie Parnassienne et que de grands
poètes y ont séjourné et s’en sont inspiré: par exemple Baudelaire et son poème : A
une dame créole…. Ou encore, à chaque plant, un poète.
2. La mise en valeur de l’aspect botanique se ferait bien sûr par la plantation d’espèces
endémiques prioritairement, mais aussi par la présence des botanistes et artistes de
renom qui ont oeuvré pour la préservation de notre environnement : Thérésien
Cadet, qui est à l’origine du classement de la forêt de Mare Longue et de la
protection de nombreuse plantes endémiques, Hubert Delisle, gouverneur, créateur
du Muséum d’Histoire naturelle, Antoine Roussin, lithographe et photographe des
paysages de l’île au XIXème siècle, Pierre Poivre et ses plantes et épices ramenées
en cachette de ses voyages, Joseph Hubert, bénédictin amoureux de la nature qui a
donné son nom à l’ambaville. Des pancartes avec des citations, des bancs ou des
arbres pourraient être dédiés à chaque botaniste. Les élèves gagneraient à connaître
les noms de ces grands réunionnais.
3. Nous pourrions y ajouter des plantes médicinales ou de la vanille en hommage à
Edmond Albius et au Père Raimbault. Le professeur d’arts plastiques pourrait réaliser
aussi une oeuvre avec les élèves.

Les partenaires :

Le Lions Club de Saint-André : Les membres du Lion’s Club souhaitent devenir partenaires
à long terme de la mise en place du jardin poétique. (voir document joint)
Le jardin botanique de la Réunion : M. Lavergne nous propose un accompagnement
pédagogique concernant la mise en place d’un arboretum DAUPI et des dons de plants.
( voir échange de mail)
Les Ambassadeurs du Parc National : dons de plantes endémiques
Le CUCS de Saint-André, L’Acepi : mise en valeur de l’espace, aide logistique
La DAAC : soutien logistique et financier
Mesdames Leocadie et Dufestin, professeures de français et référentes culturelles

 


expo_college_fleuri_cambuston

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