Notre projet consiste à embellir le collège Gaston Crochet dans la catégorie jardin. La 5e Safran ainsi que les élèves d’ULIS sont les porteurs du projet. Les trois enseignantes principales sont Mme PAYET, Mme FAUSTIN ainsi que Mme LEMAY.
Au début du projet, il fallait commencer par choisir le thème et lister les contraintes auxquelles nous devrions nous soumettre. Après réflexion nous avons décidé que le thème de notre jardin serait japonais.
La première contrainte de ce projet est qu’il doit être transportable pour être emmené dans notre futur collège prévu en 2020, la seconde est la météo de la Plaine des Palmistes. Il faut penser à l’altitude car certaines espèces ne peuvent pas s’épanouir dans notre climat des hauts. La troisième contrainte est le thème du jardin japonais qui ne doit pas être composé de couleurs trop vives au niveau des plantes.
Une fois les contraintes listées est venu le choix des plantes qui doivent être :
– belles,
– sans trop de couleurs,
– avec des espèces endémiques non envahissantes et envahissantes (uniquement pour les structures en bois de goyavier),
– qui doivent se développer à l’altitude présente à la Plaine des Palmistes,
– des espèces non protégées, ce qui encourage le développement de la faune et de la flore de la Réunion.
Une fois l’image en tête du futur jardin, les professeurs nous ont demandé de faire un croquis pour visualiser à quoi pourrait ressembler celui-ci. Nous pouvions aussi rajouter des petites décorations pour l’embellir. Deux esquisses sont sorties du lot. La première proposait un bassin de poissons et la seconde une canalisation en bambou qui traverse le jardin. Mais ce choix n’était pas sans poser problème car qui dit poisson dit pompe et filtre. Nous devions alors penser à la réalisation d’un système de pompe et de filtre avec un récupérateur d’eau.
Tout cela nous paraissait complexe à réaliser seuls. Nous avons donc fait appel au professeur de Technologie, M. LEBON et aux classes de 4e. Pour les convaincre, nous avons réalisé une vidéo dans laquelle apparaissaient les deux fabrications qu’ils devaient faire. Plusieurs élèves ont présenté cette vidéo aux classes. Grâce à leur aide, nous allons tout installer et nous aurons appris à réaliser un cahier des charges.
Après le choix des matériaux, il fallait bien se les procurer. C’est pour cela que de nombreux élèves se sont proposés pour par exemple emmener du fumier, faire une fontaine etc. Mais certaines choses comme les plantes, le bambou et le bassin ne pouvaient pas être distribués par de simples élèves. C’est pour cela que la Mairie, des entreprises, l’ONF et surtout le conseil général nous ont aidés à avoir tout ce dont nous avions besoin mais dans une certaine limite quand même.
Quand le projet a été finalisé au niveau théorique, nous avons commencé la pratique. Pour cela les agents du collège et les élèves d’ULIS nous ont aidés au niveau du pont en bois, du trou pour le bassin, des installations dans le sol.
Notre clôture est en bois de goyavier et des techniciens sont venus nous montrer comment l’installer, ainsi que le brise-vue qui cache les voitures garées dans le collège. C’est certes une plante envahissante mais elle fait partie du patrimoine et de l’image de la Plaine des Palmistes, il y a même une fête en juin pour célébrer ce petit fruit rouge. Les autres espèces appartiennent à la faune locale ou sont représentatives du jardin japonais (par exemple le bonzaï).
Pour connaître la quantité de bois de goyavier, ils nous fallait calculer le périmètre de la zone. M. Schroth notre professeur de mathématiques a bien voulu perdre une heure de son cours pour que nous nous consacrions au calcul dédié au projet.
Le pont est fait d’une structure métallique et pour cacher le métal nous tressons des morceaux de bambou qui vont être ensuite peints.
Pour la construction de tous ces éléments par la classe, Mme Lemay a décidé d’organiser un atelier entre midi et deux le jeudi.
Ces activités sont aussi menées par les agents qui nous fournissent les outils, le bois. Elles sont très enrichissantes pour tous les élèves car chaque groupe y apprend beaucoup.
Le bassin est en plastique et pour l’instant il ne présente que de l’eau mais des espèces de poissons devraient bientôt arriver. Les 4e vont débuter la fabrication et la programmation de la pompe solaire et du récupérateur d’eau pour arroser nos plantes écologiquement.
Nous remercions les partenaires qui ont bien voulu nous aider dans notre projet, les professeurs, les élèves, les agents, le principal et surtout tout ceux qui ont fait que nous participions car ce projet est très enrichissant. C’est une chance de pouvoir participer a un aussi gros projet.
DAMOUR Anthony 5e Safran