A l’occasion de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, des panneaux,
créés par les élèves d’ULIS, aidés par de supers volontaires, ont été installés
au collège pour dénoncer l’impact des déchets et rappeler les gestes permettant
de les limiter….
Pourquoi :
Aujourd’hui, la terre étouffe sous les déchets…
– Les français jettent en moyenne 450 kg de déchets par an par habitant, à la Réunion, c’est 630 kg.
Or seulement 20 % des déchets seront recyclés, les autres seront enfouis, incinérés ou jetés dans la nature.
– A la Réunion, 80 % des déchets sont enfouis, ce qui a un impact désastreux : pollution de l’air, contamination des sols et des nappes phréatiques, émission de gaz à effet de serre, incendie…
30 % de ces déchets étaient compostables !
In fine, 20 milliards de tonnes de déchets sont déversées dans les océans chaque année, dont 85% de plastique.
On estime que dans 20 ans, il y aura plus de plastique dans les océans que de poissons…
Alors que faire :
Une évidence : réduire les déchets !
Et pour cela, des gestes simples…
Bannir la fast fashion :
Acheter moins de vêtements et de préférence en fibres naturelles : l’industrie textile est très polluante,
consommatrice d’eau (9000 litres pour la fabrication d’1 jean, 2700 pour 1 tee-shirt) et représente une énorme quantité de déchets.
Éviter le plastique…
…En consommant l’eau du robinet,
…En préférant les cabas aux sacs plastiques,
…En évitant les produits sur-emballés (vive le vrac),
…En refusant le plastique à usage unique (barquettes, gobelets, pailles…).
Faire un compost :
30% des déchets enfouis à la Réunion pourraient être compostés.
Trier …
… Pour favoriser le recyclage.
Attention, (presque) rien n’est recyclé à la Réunion !!!
Utiliser moins de papier…
….Réutiliser les cahiers ou versos des feuilles pour faire des brouillons,
….Utiliser des ardoises, des tableaux…
Donner une deuxième vie aux objets…
….Réparer,
….Donner,
….Récupérer,
….Recycler.
Et surtout, consommer moins !!!
Acheter uniquement ce dont on a vraiment besoin.
«Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas»