Le 3 mars dernier, nous avons assisté à la pièce « Après le feu », de la Cie Ker Béton, écrite et mise en scène par Vincent Fontano, interprétée par Yan Gaël et Floriane Vilpont, au TEAT Champ-Fleury. Cette pièce nous a beaucoup marqués et vous pouvez découvrir dans cette flamme de mots, les termes que nous évoque cette pièce. Nous vous invitons ensuite à lire ces quelques lignes qui développent ces idées.

Réaliste-historique

La pièce de théâtre peut être considérée comme réaliste dû à son contexte historique. En effet, l’histoire de la pièce se déroule lors du génocide des Tutsis par les Hutus au Rwanda en 1994. La jeune femme présente sur scène est une victime de ce conflit et l’homme se trouve être le bourreau de la famille de la jeune femme et aussi son violeur. Le côté réaliste de la pièce peut aussi être là, pour nous faire réfléchir sur les conflits en général comme l’horreur de la guerre. Pour que ces horreurs n’aient plus lieu, il faut privilégier à tout prix la paix. Cette pièce résonne fortement avec l’actualité et le conflit ukraino-russe .

Émouvante

La scène est prenante car le texte nous parle de faits réels atroces.
Le jeu d’acteur qui est très fort par ses cris, ses expressions et cette tristesse que la comédienne nous a transmis mais aussi le texte, ont rendu la pièce très violente, et à certains moments très émouvante.
La fille évoque sa haine et son passé, ses émotions étaient soulignées par des lumières qui étaient différentes selon les scènes. Par exemple : bleu (tristesse), rouge (haine, violence et aussi l’amour). Le décor jouait aussi un rôle très important car il était plutôt lugubre, sombre, ainsi des cendres recouvraient le sol.

Tragique

Cette pièce est une tragédie. Nous savions dès le début que ça allait mal se terminer car nous connaissions le sujet. La scénographie s’inspirait de la violence :cris de souffrance, musique stressante avec des tambours, lumières rouges, oranges et noires. Il y avait aussi de la peur symbolisée par les couleurs sombres et c’était angoissant. C’était aussi triste lorsqu’ elle parle de ses parents assassinés qui lui manquent terriblement. Nous avons ressenti les émotions que la comédienne transmettait. Cette pièce est donc tragique car nous ressentons toutes les émotions de la comédienne :sa tristesse, sa souffrance, elle provoque notre pitié. La pièce rejoint la définition qu’Aristote donne de la tragédie, une pièce qui doit faire ressentir de la pitié et de la terreur, et dont les actions s’enchaînent de façon inéluctable vers une fin terrible. 

Un nuage de mots et quelques lignes crées et rédigés par les élèves de seconde, à la suite de la représentation de « Après Le Feu ».

Enseignante : A. Dubosc