Les élèves de 1ère et ceux de l’option théâtre ont assisté à une représentation captivante de On ne badine pas avec l’amour, le chef-d’œuvre d’Alfred de Musset mis en scène par Gaspard Legendre du Théâtre du Héron. Entre quiproquos passion et tragédie, la pièce a offert une réflexion vibrante sur les tourments de l’amour qui a raisonné avec le jeune public.
Dans une approche résolument moderne, le metteur en scène a transformé la pièce en une expérience immersive ou l’espace circulaire rappelle une arène, mettant en lumière les confrontations des personnages. Grâce à des panneaux mobiles, les lieux prennent vie, de la forêt mystérieuse au château imposant, fluidifiant les transitions et accentuant les jeux de regards et de manipulation. La fontaine miroir, élément de la scénographie, symbolise le mensonge et l’illusion, renforçant les tensions dramatiques entre Camille et Perdican. Cette fusion entre décor contemporain et référence classique souligne l’intemporalité du texte et sa résonance avec les enjeux actuels.
Cette sortie culturelle enrichie par des échanges avec les comédiens à l’issue de la représentation a également permis aux élèves d’approfondir leur compréhension du texte et les enjeux du jeu scénique. Une expérience aussi instructive qu’émouvante qui nourrira sans doute leur future production dans le cadre de l’option théâtre et du BAC de français.
REMERCIEMENTS
- À l’équipe de direction, Madame VUILLERMOT, proviseure, et Madame CHANE-ASHING, proviseure adjointe, pour leur soutien indéfectible et leur engagement en faveur de la culture.
- À l’équipe de gestion dont le travail a été essentiel pour garantir aux élèves des conditions optimales.
- Aux élèves, enthousiastes et impliqués, qui ont pleinement contribué à faire de ce moment une véritable réussite !
- A l’équipe du Musée de STELLA pour leur accueil.
- Enfin, un immense merci aux comédiens, qui, par leur générosité et leur passion, ont offert aux jeunes une expérience marquante, enrichissant leur rapport à l’art et à la culture.
Article rédigé par Manuella MELCHIOR, avec la collaboration de Raphaëlle HAUX et Jérôme WISSE.