Correction brevet blanc français

17-Déc-2015

QUESTIONS
1. “Qu’est-ce qui ne va pas?” (l.1) Qui prononce ces paroles?
Ces paroles sont prononcées par la narratrice.
2.”Tu t’es regardé toi?” (l.6) Ces paroles ont-elles été prononcées?Justifiez votre réponse.
Non, ces paroles ne sont pas prononcées, la narratrice les pense mais ne les dit pas.En effet, à la ligne 6, elle dit à propos de ces paroles:”Car voilà ce que j’avais sur les lèvres” puis elle ajoute “Ce n’est pas une chose à dire à quelqu’un qui a sur vous l’avantage de l’âge…”
3.Quel est le point de vue adopté?Justifiez votre réponse.
Le point de vue adopté est interne.On connaît les pensées du personnage qui est de plus la narratrice. A la ligne 17, “je savais ce qu’elle pensait”.
4.Quelle est l’attitude de la narratrice face à sa tante?Justifiez votre réponse.
La narratrice conserve une attitude polie face à sa tante.Elle la ménage et reste silencieuse.En effet, elle ne lui dit pas ce qu’elle pense car elle la respecte:”Ce n’est pas quelque chose à dire à quelqu’un qui a sur vous l’avantage de l’âge…etc” (ligne 6)
5. “Quand donc cette pauvre chose…Ah, la belle fille!” (ligne 17 à 21)Pourquoi ce passage est-il entre guillemets?
Ce passage est entre guillemets car c’est une prise de parole, mais celle-ci est imaginaire, la narratrice écrit ce qu’elle suppose que sa tante pense.
6. A la ligne 13, pourquoi la tante n’arrive-t-elle pas à finir sa phrase?
Elle ne finit pas sa phrase car elle est désespérée par la façon dont s’habille sa nièce, par son absence de féminité.
7. Dans quel niveau de langue s’exprime la narratrice? Citez trois termes qui illustrent votre réponse.
Le niveau de langue dans lequel s’exprime la narratrice est le langage familier.Elle dit par exemple:”me pourrir”(ligne 31), “tripote” (ligne 34),”truc” (ligne 36)
8. “Traîner dans les magasins est ce que je déteste le plus au monde.” (ligne 32) Identifier le temps et la valeur des verbes conjugués dans cette phrase.
Dans cette phrase, les verbes sont conjugués au présent.Il a valeur de vérité générale, il exprime une généralité.

REECRITURE:

Traîner dans les magasins est ce que je déteste le plus au monde.Mais ma tante n’aime rien de plus au monde que de passer des heures à regarder des habits qu’elle n’achètera pas. Elle les tripote.Elle les essaie aussi.
Devient
Traîner dans les magasins était ce qu’il détestait le plus au monde.Mais sa tante n’aimait rien de plus au monde que de passer des heures à regarder des habits qu’elle n’achèterait pas.Elle les tripotait.Elle les essayait aussi.

DICTEE

Depuis toute la vie je me suis toujours sentie en dehors, où que je sois, en dehors de l’image, de la conversation,, en décalage,comme si j’étais seule à entendre des bruits ou des paroles que les autres ne perçoivent pas, et sourde aux mots qu’ils semblent entendre, comme si j’étais hors du cadre, de l’autre côté d’une vitre immense et invisible.Pourtant hier j’étais là, avec elle, on aurait pu j’en suis sûre dessiner un cercle autour de nous, un cercle dont je n’étais pas exclue, un cercle qui nous enveloppait, et qui, pour quelques minutes, nous protégeait du monde.
Je ne pouvais pas rester, mon père m’attendait,je ne savais pas comment lui dire au revoir, s’il fallait dire madame ou mademoiselle, ou si je devais l’appeler No puisque je connaissais son prénom.

Delphine de VIGAN, No et moi.