Pour l’édition 2015, c’est Amélie Nothomb, récompensée par le Grand Prix du Roman de l’Académie française en 1999, le Grand Prix Jean Giono pour l’ensemble de son œuvre et par le Prix Flore 2007, qui a rédigé un texte inédit dédié au combat des enfants d’ELA contre la maladie.

La Dictée d’ELA est devenue un rendez-vous annuel très attendu des établissements scolaires. Partout en France, des centaines de milliers d’élèves de tous niveaux et leurs enseignants découvrent, le même jour, ce texte inédit. Loin d’être une dictée ordinaire, l’objectif est de créer des moments forts d’échanges et de discussions sur la maladie, le respect, la solidarité et le handicap.

Le texte est lu le même jour par un enseignant, un ambassadeur ou une personnalité. Il ne s’agit pas d’un exercice ordinaire. Cette dictée est avant tout un message de solidarité dont le but est de fédérer la communauté scolaire autour de la cause d’ELA. Elle n’est ni un exercice d’évaluation, ni un concours d’orthographe. Les élèves pourront donc procéder à une autocorrection, un moyen de s’imprégner du texte et de s’approprier le message.

Elle s’adresse à tous les élèves, de l’école primaire au lycée et peut être adaptée selon les classes.

Depuis maintenant 12 ans, la Dictée d’ELA permet de créer un véritable élan de solidarité. Chacune des éditions est unique : un texte inédit, des moments d’échange et générosité…

Voici le texte de la dictée:
« Un mot pour courir »
Vallaud Belkacem ZidaneLes mots sont magiques : quand le bon mot vient au bon moment, tout devient possible.
Par exemple, prenons le mot « baskets ». A priori, il n’apporte pas grand-chose. Il n’est ni très beau, ni intéressant. Mais imaginons un personnage qui aurait besoin de courir, pour défendre une cause importante, comme celle des enfants d’ELA : à ses yeux, les baskets, c’est un mot qui a des ailes.
Je pense que jusqu’à présent je n’avais jamais écrit le mot « baskets ». C’est normal, les personnages de mes livres courent peu.
Aujourd’hui, j’ai écrit ce mot pour la première fois et déjà ma pensée commence à courir.
Oui, les mots sont magiques.