Vendredi 30 août, notre cher collège a accueilli le président du département, Monsieur Cyrille Melchior.
Pourquoi ? Pour la plantation d’arbres endémiques dans le collège.
Voici le déroulement de ce vendredi qui aura des conséquences pour de notre établissement.
Entre 8h45 et 9h, plusieurs personnes invitées arrivent (élus du départements, police de l’environnement…).
Puis les éco-délégués, une classe de M. FRICK (professeur de S.V.T.) et la classe U.L.I.S. s’installent à leur tour dans le réfectoire.
Vers 9h20 après une petite collation (croissants ou pains au chocolat), Cyrille Melchior prend la parole. Il introduit un discours et demande de faire une minute de silence pour une personne décédée récemment.
Ensuite, M. GAUVIN, notre principal fait un petit discours, dans lequel il parle de l’écologie et, je cite, explique que « Chaque colibri apporte sa goutte d’eau pour éteindre les incendies, et les colibris aujourd’hui sont les arbres, qui seront vus par nos petits enfants. […] À chaque fois que quelqu’un vient au collège, je l’emmène au 2ème étage du collège et je lui dis : Que notre île est belle ! ». Notre principal est bien décidé à ce que notre île reste belle.
Vient ensuite le tour du Président du Conservatoire Botanique National de Mascarin (C.B.N.M), M. ASSOUNE. Il pense qu’il est très important de préserver notre patrimoine. D’ailleurs, le rôle du C.B.N.M. est de protéger les richesses de l’environnement. Les 12-15 scientifiques de leur équipe sont chargés d’identifier et de conserver la biodiversité. Donc, planter des bois de nèfles (dont il existe 3 sortes à La Réunion) est un bon symbole, car cette plante endémique peut atteindre près de 10m de hauteur.
Enfin, M. Melchior commence son discours : « Les petits ruisseau font des grandes rivières, chaque citoyen est acteur des actions en faveur de la biodiversité ». Aujourd’hui, le département est chef de la gestions des espaces forestiers, donc à peu près 40 % du territoire. Dans ce territoire, un tiers des espèces sont menacées d’extinction, par exemple avec les espèces invasives sur le plan de la faune autant que sur celui de la flore. « La planète est en danger, c’est un enjeux planétaire, rien n’est acquis ». Il y a bien des milliers d’arbres plantés, mais selon lui on peut aller plus loin : « Ici, à Bois de Nèfle il n’y a des bois de nèfles que dans les ravines. Si vous allez à Tan Rouge, je suis presque sûr qu’il n’y a plus de tans rouges. Si nos ancêtres ont appelés ces villes comme ça, c’est qu’il y a une raison. Il faut redonner du sens à ces noms ».
Le président du département a ensuite remis un certificat à notre principal. Une photo de groupe s’en est suivie.
Enfin, tout le monde est parti planter ces arbres endémiques.
Eléonore Prudhomme