Le Petit Festival qui souffle sur les préjugés

 

Info pratique pour les enseignants

A l’occasion de la 4e Semaine de l’égalité des genres organisée au collège, vous avez la possibilité de visionner au CDI un ou plusieurs des films programmés. Il vous suffit de réserver au CDI un créneau de 2h (ou 2 créneaux d’1h) pour vos classes.

Les films proposés cette année

 Billy Elliot, film que l’on ne présente plus. Réalisé en 2000  par Stephen Daldry  il est devenu l’incontournable film contre les stéréotypes de genres. On se dit chaque fois qu’on pourrait changer de film…mais est ce que les élèves l’ont vu ? ce serait dommage…le voilà programmé.

Pour ceux qui rentre d’un voyage de 25 ans dans des contrées lointaines, l’histoire se passe au début des années 80, les mineurs d’Everington, dans les environs de Durham, sont en grève à cause des menaces de fermeture qui pèsent sur les mines de charbon. Billy, 11 ans, découvre avec surprise qu’un cours de danse partage désormais les mêmes locaux que son club de boxe. D’abord effaré, il est vite fasciné par la magie de la gestuelle et abandonne ses gants de cuir. Son talent est évident mais son père et son frère, mineurs en grève, explosent lorsqu’ils découvrent comment Billy dépense l’argent si durement gagné.

 

 

Le Roi des masques de Wu Tianming, 1996

Aussi peu connu que Billy Elliot, le roi des masques est émouvant et captivant. Une pépite qui sera n’en doutons pas une belle découverte pour ceux qui déciderons de lui donner une chance.

L’histoire

Au début du XXe siècle, dans la province de Szu Ch’uan, un vieil homme perpétue dans les rues la tradition de l’opéra de cette région de Chine centrale : il est montreur de masques et son habileté à se transformer en roi des singes, empereur, seigneur de la mort lui a conféré le titre de Roi des masques. Il vit seul, sur une jonque, avec son singe « Général ».
Il ne peut transmettre son art qu’à un garçon. Ayant perdu son fils unique, il décide d’adopter un petit garçon, chose facile dans une Chine où il n’est pas rare de vendre ses enfants pour survivre. Une tendre affection va bientôt unir le vieil artiste et l’enfant jusqu’à ce qu’il découvre que Doggie est une fille.

 

We want sex equality de Nigel Cole , 2011

Basé sur des faits réels, ce film anglais a tout nous plaire. Prise de conscience collective et individuelle de l’inégalité des sexes, sororité dans la lutte féministe et sociale, le tout servi par des actrices et des acteurs impeccables et saupoudré d’une bonne dose d’humour… Anglais of course.

L’histoire

Les grèves de 1968 à l’usine Ford de Dagenham, usine où 850 travailleuses ont manifesté afin de dénoncer la discrimination sexuelle dont elles étaient victimes dans l’appréciation de leur travail. Cette action en particulier a donné un véritable coup de fouet au mouvement pour les droits des femmes en Angleterre et c’est à cette occasion que, pour la première fois, la question de la parité salariale a été évoquée.

 

Les figures de l’ombre (Hidden Figures)  de Théodore Melfi 2016

Le film qui fait du bien, trois brillantes scientifiques noires, calculatrices à la NASA, ont, par leur intelligence et leur courage, fait avancer la cause des femmes noires tout en envoyant John Glenn dans l’espace. Certainement plus feel good que la réalité mais le message passe sans pathos ni violence, des femmes fortes qui changent le monde, on en redemande.

L’histoire

A la fin des années 60, l’histoire vraie de  Katherine Johnson est une brillante mathématicienne. Ses amies Dorothy Vaughn et Mary Jackson aspirent à devenir ingénieures, ce qui est loin d’être évident pour ces femmes afro-américaines. Au plus fort de la conquête spatiale, la Nasa peste de se faire devancer par l’URSS

 

Les commentaires sont fermés.