Ce mardi matin -là (le 25 septembre 2018) pendant la récréation de 9h25, en montant devant le CDI, nous avons vu une dame qui était en train de peindre le mur extérieur de la salle d’Art Plastique : c’était Judith Gueyfier, l’artiste-illustratrice que nous devions rencontrer !
On s’est installés au CDI pour lui poser des questions. Elle s’est présentée : elle nous a expliqué son enfance, qu’elle avait pris des cours de dessin de 8 à 14 ans, et pourquoi elle mélange le réel et l’imaginaire.
Elle nous a montré ses carnets de différentes tailles (il y en avait même un qu’elle avait cousu de ses mains avec plusieurs feuilles!) On a parlé de ses croquis ; elle nous en a montré plusieurs, peints ou dessinés. Elle avait réalisé des visages d’enfants et d’adultes qui habitaient en Afrique ; en fait, elle les avait représentés quand elle était allée en voyage dans ces pays.
Elle nous a dit qu’elle aimait toutes les couleurs mais qu’elle préférait le bleu turquoise.
Puis, elle nous a expliqué sa façon d’illustrer des livres : qu’elle devait adapter les couleurs aux textes. Elle nous a montré, sur différents supports, des dessins d’ours, de panthère et d’un enfant qui dormait : ils avaient servi à illustrer le Livre de la jungle.
Puis en fin de matinée, on est allés dans la salle d’Art Plastique et on a commencé à peindre des miniatures. Judith G. nous a donné une feuille de Canson où était tracé un carré de 5 cm ; on devait peindre le fond avec de l’acrylique, en faisant des mélanges et des nuances : ça devait représenter la nuit. Ensuite, on a dû laisser sécher pour continuer : on a peint une jungle à notre façon à l’aide de pinceaux très fins (des 2/0 ou 3/0) et avec un premier et un second plan.
Pendant ce temps, Judith G. a réalisé une fresque (sa première!) sur le mur devant la salle (souvenez-vous de sa préparation en début de matinée !) D’ailleurs, c’était pratiquement le même travail que nous mais en plus grand.
Au début, on pensait qu’on allait faire la fresque, nous, mais en fait, non : on l’a juste un peu aidée, en évitant de la déranger ; certains « chanceux » ont pu l’aider ; d’autres étaient vexés parce qu’ils n’avaient pas pu dessiner…
Mais parlons de la fresque : elle allie le réel et l’imaginaire. On espère qu’elle survivra longtemps, au moins jusqu’à notre Troisième.
Les p’tits Zozios de 603