Les élèves de la classe de 610 de Mme Voté, ont eu la chance de rencontrer une autrice, illustratrice, éditrice…en visio au CDI.
Elle devait venir à la rencontre des élèves de l’île mais, les temps étant ce qu’ils sont, sa venue est reportée sans doute à l’année prochaine. Devant la déception des élèves de 610, qui ont préparé cette rencontre avec un grand sérieux et qui l’attendaient avec impatience, Nathalie Infante nous a fait le plaisir d’accepter une rencontre en visio.
Passé le stress de la technique (Grand merci à Démétrios qui a aplani tous les problèmes technique), celui de la qualité de la connexion, et celui de la réaction des élèves devant cette nouvelle forme de rencontre….nous avons passé une heure très chaleureuse en compagnie de Nathalie Infante. Elle s’est pliée avec sa gentillesse et son écoute habituelle, au jeu des questions réponses. Elle nous a fait partager son quotidien d’illustratrice/autrice/éditrice depuis son atelier sous les toits de Paris. Elle a ensuite félicité les élèves pour la qualité des textes qu’ils ont rédigé à partir de quelques unes de ses illustrations et nous a fait partagé ses coups de coeurs artistiques…..La rencontre c’est terminé par une salve d’applaudissements réciproques…
Compte rendu Anne Leclaire
L’interview de Nathalie Infante par les élèves de la classe de 610
Nathalie Infante, qui êtes-vous ?
J’ai plusieurs métiers : je suis illustratrice, autrice et éditrice.
Quand j’étais enfant, je dessinais beaucoup. J’ai commencé le métier d’illustratrice vers trente ans, après avoir travaillé dans la publicité.
Lorsque j’illustre un livre pour un autre auteur, soit l’auteur me demande une illustration précise, soit je fais ce qui me semble le mieux.
Je mets entre six mois et un an pour écrire un livre. Mes premiers livres sont Une journée fourmidable et Une fourmi dans le cœur qui datent de 2007. Je suis fière de tous mes livres. J’en ai publié une vingtaine.
Pour illustrer ou écrire un livre, je m’inspire du monde qui m’entoure en transformant la réalité. Je m’inspire aussi d’autres livres.
Lorsque j’allais dans les maisons d’édition, on me refusait parfois mes livres. Comme je construis moi-même la maquette de mes livres, un éditeur m’a conseillé d’être ma propre éditrice. C’est comme ça que je le suis devenue.
Ecrire des livres ne rapporte pas beaucoup. Alors, je fais des rencontres avec des élèves et j’illustre des livres pour d’autres auteurs.
Les photos de la rencontre
