Festival Court-derrière au collège dans le cadre du Parcours d’Éducation Artistique et Culturelle
Le collège Mahé de la Bourdonnais a participé au Festival court derrière dans le cadre du Parcours d’Éducation Artistique et Culturelle le lundi 2 octobre 2023. Les 17 élèves de 4ème inscrits dans le cadre des Cordées de la Réussite ont reçu la réalisatrice, Sabrina Hoarau, en salle polyvalente pour la matinée.
Huit courts métrages des pays africains et afro-diasporiques, 7 en compétition et 1 hors compétition, ont été visionnés par les élèves.
Les 7 films en compétition sont :
- “La Course de Phaéton” réalisé par Aurélie Filain de La Réunion.
- « Le jour de gloire » réalisé par Romuald Rodrigues de parents sénégalais et Ludovic Aklil d’Algérie.
- « Vendredi Saint » réalisé par Florent M’nemosyme de La Réunion.
- « Lakou Zalwa” réalisé par Junsunn Lo et Steve Lancastre de La Guadeloupe
- « Sèt lam » réalisé par Vincent Fontano de La Réunion
- « Papa Éric Le Tendre » de Gaston Bonkoungou, représentant le Burkina Faso
- « Adieu les copains » réalisé par Lawrence Valin de La Réunion
Et en dernier un film hors-compétition sur La Réunion « Edmond Albius, le visage de la vanille ».
L’une des organisatrices du festival, Sabrina Hoarau, a eu un grand plaisir à échanger avec les 17 élèves présents à la fin de chaque projection partageant le travail de ses collègues réalisateurs et les raisons qui les ont mené à créer telle ou telle histoire dans leur film.
Les élèves n’ont pas hésité à poser toutes sortes de questions sur les thématiques abordées dans les films, des sujets aussi variés et complexes tels que la mort, les superstitions, la Famille…
Je rentre en marche arrière chez moi après minuit
A l’issue de la projection du court métrage « Vendredi Saint » l’échange avec la cinéaste a permis d’explorer l’univers de la superstition. Les élèves se sont laissés aller dans leur imagination et leur vécu en racontant chacun les superstitions au sein de leur famille. « Ma mère me demandait de rentrer chez moi en marche arrière à minuit »raconte Sabrina Hoarau, c’est pour éviter de rentrer avec des éventuels esprits»
Chacun de ces films est une fenêtre ouverte sur des cultures et des histoires africaines et/ou afrodiasporiques. Ils reflètent la richesse de la créativité cinématographique dans la diaspora.
Enfin un film hors-compétition « Edmond Albius, le visage de la Vanille » a retenu l’attention des élèves. Le réalisateur franco-béninois, Hubert Koundé, les a plongés dans l’histoire incroyable d’Edmond Albius, l’esclave réunionnais mort pauvre et inconnu alors qu’il est l’auteur du procédé de pollinisation de la vanille.