Année scolaire 2018/2019 / Exposition (Novembre 2019) et Résidence d’artiste au collège (sur l’année scolaire)

Le propos de l’artiste: « Le mot « mémoires » fait partie de mon travail depuis toujours ( ouvrages
d’ethnologie historique, œuvres plastiques). J’ai d’abord réalisé des œuvres
entrant dans un ensemble appelé « mémoires d’ici ». A l’époque « ici » se référait
au Poitou Charentes en métropole. Ensuite à l’occasion de voyages j’ai réalisé des
« mémoires d’ailleurs ». Bientôt j’ai compris que « l’ici » et « l’ailleurs » n’étaient
jamais aussi séparés et la formulation « mémoires métissées » s’est imposée.
L’idée de métissage est à la fois dans le métissage des techniques : écriture dans la
peinture, sculptures textiles … et dans les références aux cultures populaires de
partout et à la culture savante de l’histoire de l’art. »

Plasticienne et auteure, Nicole MORIN pratique la peinture, la sculpture et l’art textile.

Date de naissance: 1949 . Vit entre La Rochelle et La Réunion.

Depuis plusieurs décennies, Nicole MORIN explore la mémoire. En référence à ses voyages et lieux de résidence, ses « mémoires métissées » mêlent diverses techniques aux matériaux d’origines multiples: photos, archives, documents anciens, tresses, nœuds, entrelacs qui constituent une métaphore du métissage.

https://nicole-morin.pagesperso-orange.fr/

L’artiste, Nicole MORIN
œuvres exposées de Nicole MORIN pour « Mémoires métissées »: Taïssokés. Sur des taïssokés ( appellation
soussou, ethnie de la Guinée maritime en Guinée Conakry) bandes en coton cardé, filé puis tissées à la main dans les villages d’Afrique de l’ouest incrustation de tissus de partout, broderies à la main. travail recto verso, présentation sur supports métalliques, série commencée en 2013, régulièrement continuée depuis.
Entrelacs, Nicole MORIN, Tresses synthétiques, broderies main posées sur cadres métalliques, muraux ou sur pieds.Références aux coiffures tressées des femmes de différentes cultures
Saveurs poétiques, Nicole MORIN, Laine, tissus, fils dans pots en verre, couvercles travaillés graphiquement au posca,
étiquettes papier
RéunionS en un, Nicole MORIN, Peinture acrylique sur papier,tresses, photocopies d’images de l’esclavage, … remontées en une sorte de patchwork un peu décalé comme le métissage qui reprend des éléments des parents et des ancêtres en réorganisant ces éléments à sa façon La Réunion, pays métissé
Mémoires cachées, Nicole MORIN, Peinture acrylique sur toile, papiers d’archives, tissus, graphisme, pochoirs avec
éléments végétaux
Fanm la na dofé ou Fanm la na pi bononmé lé fronté (clin d’œil à 2 œuvres de Marcel Duchamp :L.H.O.O.Q. et Fresh widow (la veuve fraîche), Nicole MORIN
détail de Fanm la na dofé
Mes nouvelles déesses du monde, Nicole MORIN, Papier mâché, écritures, bois, tissus divers, peinture acrylique, perruques en laine tressée
Nicole MORIN reçoit les élèves du collège dans son expo pour une médiation
Pendant la résidence de Nicole MORIN au collège, les élèves venaient régulièrement tresser des bouts de tissus afin de réaliser avec l’artiste des éléments d’une installation monumentale de tresses qu’envisageait l’ artiste alors: « Tresser l’avenir ». Les tresses constituent une œuvre évolutive. Elles seront régulièrement continuées par l’artiste et par tous ceux qui y participeront, par exemple les visiteurs de ses expositions. L’installation sera présentée de différentes manières,
entièrement ou partiellement, selon les lieux avec toujours l’idée que
• L’avenir du monde est le métissage.
• La tresse est le symbole du métissage.
au 26 10 2019, 7237 tresses, une partie en métropole, l’autre partie à La Réunion.
Des centaines de tresses ont ainsi été produites durant la résidence d’artiste
Tresser l’avenir, Nicole MORIN, Installation au collège plateau Goyaves des tresses réalisées en résidence, Avril 2019