Visiter le cimetière au lendemain de la fête des morts nous a permis de rentrer dans l’ambiance fleurie de la Toussaint. Un beau cime- tière pour comprendre les rites des différentes composantes culturelles et religieuses de notre île .
« Nous avons appris que l’organisation du cimetière n’est que le reflet de l’organisation de la société chez les vivants : les plus aisés qui exposent leur richesse par le choix d’un emplacement privilégié et d’une sépulture remarquable. Et les pauvres derrière avec des tombes bien plus modestes. Un cimetière accueillant toutes les religions : catholique, hindoue, chinoise et musulmane.
Et l’emblématique tombe de Sitarane symbolisant par sa simple présence le besoin de mémoire d’une partie de la population descendant d’esclaves et originaires d’Afrique pour qui tous rites funéraires furent interdits pendant plus de deux siècles. »