
Les élèves de la 201 ont vécu une journée de découverte et d’étude riche en histoire et en culture. De la poussière des archives à l’éclat de la rue, le programme matinal et l’exploration de l’après-midi ont permis de tisser un lien puissant entre le passé, la littérature et l’espace urbaine et sans nul doute de semer les graines d’une réflexion sur les influences du passé colonial sur la société réunionnaise contemporaine.
La journée a débuté par une visite des Archives départementales. Accompagnés, les élèves ont eu le privilège de pénétrer dans les coulisses de l’histoire, d’observer les méthodes de conservation et de manipuler des documents authentiques. Cette immersion a permis une approche concrète du travail de l’historien. Pendant ce temps, un groupe découvrait le secret du destin de Niama, la mère de l’illustre savant Jean-Baptiste Lislet Geoffroy, et de Marene, une esclave marronne, avec les documents d’archive.












L’après-midi a conduit les élèves à un voyage au Cœur de la Littérature sur le Boulevard Sud, à Sainte-Clotilde, où ils ont découvert la fresque littéraire « Les Marrons ». Cette œuvre murale monumentale est un hommage vibrant aux esclaves en fuite, les marrons, qui ont résisté à la servitude et incarnent l’esprit de liberté de l’île. C’est l’artiste Stéphanie Lebon qui a réalisé cette fresque, transposant l’intégralité du roman de Louis Timagène Houat, sur les murs. Raoul Lucas, spécialiste de la période de l’esclavage, a joué un rôle essentiel dans la réhabilitation de l’ouvrage et de son auteur.







Les élèves ont pu constater que l’histoire, la culture et la littérature sont des forces vives qui structurent l’identité réunionnaise et invitent à une réflexion sur la liberté et l’héritage.










