25 Novembre, Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Le 25 novembre a été choisi par l’ONU (Organisation des Nations Unies) en 1999 comme Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, en mémoire des sœurs Mirabal, engagées contre la dictature en République dominicaine, emprisonnées et torturées suite à leurs actes militants.

Source : site France Victimes

Les outils numériques sont de plus en plus utilisés pour traquer, harceler et maltraiter les femmes et les filles . Ces violences peuvent prendre les formes suivantes :

  • l’utilisation détournée d’images / le partage non consenti d’images intimes – souvent appelée revenge porn (ou pornodivulgation) ou divulgation d’images dénudées sans le consentement des personnes concernées.
  • La cyberintimidation, le traque obsessionnelle et les menaces en ligne.
  • Le harcèlement en ligne et le harcèlement sexuel.
  • Les hypertrucages (deepfakes) générés par l’IA, tels que des images sexuellement explicites, des vidéos pornographiques hypertruquées et des images, des vidéos ou des contenus audio modifiés numériquement.
  • Les discours de haine et la désinformation sur les plateformes des réseaux sociaux.
  • Le doxing – ou la publication de données à caractère personnel.
  • Le harcèlement obsessionnel en ligne ou la surveillance/traque pour surveiller les activités d’une personne.
  • Le pédopiégeage et l’exploitation sexuelle.
  • La cyberimposture et l’usurpation d’identité.
  • Les réseaux misogynes – par exemple, la manosphère , les forums de célibataires involontaires (incels).

Ces actes ne se produisent pas seulement en ligne. Ils donnent souvent lieu à des violences hors ligne, dans la vie réelle, comme des actes de coercition, des violences physiques et même le féminicide – c’est-à-dire le meurtre de femmes et de filles. Ils peuvent causer des préjudices durables pour les personnes survivantes.

La violence numérique touche davantage les femmes que les hommes, dans tous les milieux, mais elle cible plus particulièrement les femmes qui ont une forte visibilité publique ou en ligne – comme les militantes, les journalistes, les femmes politiques, les défenseuses des droits humains et les jeunes femmes.

Les répercussions sont encore plus graves pour les femmes confrontées à des formes croisées de discrimination , notamment en raison de leur race, de leur handicap, de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.

Auteur: Maryline Ragenard

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