6 élèves primés pour le concours « Plaisir d’écrire » de l’AMOPA

L’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques organise tous les ans le concours Plaisir d’écrire auquel participent régulièrement des élèves du lycée. Cette année, sur les 14 volontaires ayant participé au concours de poésie ou d’expression écrite, 6 ont été distingués, dont 2 qui ont obtenu un premier prix académique.

11 élèves ont participé au Prix de la Jeune Poésie, 4 ont été primés :

Magnier Joseph (204, Mme Gokalsing), Premier Prix académique pour Hommage à ce partenaire !

Zanet Théo (204, Mme Gokalsing), 3e Prix académique pour Fortune me l’a dit

Cousin Maryam (203, Mme Sadeyen), 1er Accessit pour Les mots

Secret Opale (TG1, Mme Ragenard), 1er Accessit pour Vagabonde

Ci-dessus Opale, Théo et Joseph avec leurs prix (dont 2 prix obtenus par Kenya).

Seuls 4 élèves ont pu se rendre à la cérémonie de remise des prix qui a eu lieu comme chaque année dans l’enceinte de l’hémicycle du Conseil Départemental.

Ci-dessus Opale, avec son prix et ses cadeaux

Ci-dessus Maryam, qui a dû quitter plus tôt la cérémonie

3 élèves ont participé au Prix de l’Expression écrite, 2 ont été primés :

Hoareau Kénya, Premier Prix !

Li Ko Lim Mayeul, 3e Prix

Il s’agissait d’argumenter sur le thème : “Pensez-vous que la guerre soit une solution pour régler les problèmes des états ? “

C’est dans le cadre de leur spécialité HLP (Humanités, littérature et philosophie) que ces élèves ont présenté leurs travaux, encadrés par Mmes Audebeau et Gokalsing.

Ci-dessus le prix supplémentaire que Kénya a obtenu :

Grand Prix de Madame La Déléguée Académique à l’Education Artistique et à l’Action Culturelle.

Vous pouvez lire les poésies des élèves ci-dessous :

Hommage à ce partenaire ( Joseph)
Sous mes gestes délicats,
Tu chantes ce qui m’inspire,
Et puis quand je respire,
Toi tu retiens ta voix.
Ta présence m’est nécessaire,
Mais parfois tu m’exaspères,
Car le travail que tu m’imposes,
Très souvent m’indispose.
Fréquemment j’ai l’idée,
De te laisser au repos,
Jusqu’à l’éternité,
Et ne revenir jamais,
Vers toi cher piano.
Mais notre fusion m’apaise,
Et jamais je ne laisserai,
A Mozart ou Chopin,
L’occasion de nous éloigner.
Car ton clavier accueillant,
M’attire comme un aimant,
Et je ne peux résister,
A son appel incessant.

Fortune me l’a dit (Théo)

Donnez-moi le temps

Tout n’est pas éternel

C’est Fortune qui l’a dit

Douces et belles sont les ailes de la vie

Jeunesse où es-tu ?

Adolescence où te caches-tu ?

Perdus sous les pierres que le temps a déposées

Avec regrets sont teintées ces années

Le rideau des vingt années se baisse

Cachant jeunesse et adolescence pour la vie

Elles qui animaient mon carrousel sous la pluie

Passé a été emporté

Futur l’a tué

Puisque c’est Fortune qui l’a dit

LES MOTS (Maryam)

C’est parfois plus fort que tout

Ça brise le monde, le cœur et l’esprit

Ils sont durs et blessants comme gentils et doux

Ils sont la force de cette vie

Personne ne fait attention

Aux mots prononcés

Qui peuvent tuer

A chacun sa perception

Ils m’ont déjà fait souffrir

Comme tout le monde

Ils m’ont ôté le sourire

Quelle chose immonde

Mais il peut arriver

Qu’un mot bien placé

Égaye une journée

Juste par son fait d’être prononcé

Vagabonde (Opale)

Loin de toi lorsque tu me touches.

N’ai-je point le courage

de te le murmurer ?

La trace de nos pas, de ta bouche…

Suffit d’un brin d’orage

pour les voir s’effacer.

A jeune cœur tout n’est que jeux

caressant tes lèvres je n’embrasse

que cette vérité,

Changer de lit, changer de corps

d’autres me livrent la fièvre tu m’as

fait perdre le goût de l’été

Lorsque je brodais sur nos vérités

ces quelques artifices

Je ne ressentais que sévérité

et semblant de supplices ;

Ma saison dernière a pleuré des larmes,

et des larmes, des larmes de cerisier.

Lorsque je ne suis pas là, je palabre,

et palabre avec d’autres blancs chemisiers

En ta compagnie chaque jour est noir

et plus triste que mes nuits,

crois-tu que ton amour a un pouvoir ?

Hormis pourvoir mon ennui.

À toi mon premier amour (Emmanuelle, 203)

À toi mon premier amour

Toi qui avais mon cœur

Et qui l’auras pour toujours

Même en étant ailleurs

Tu m’as brisée

Sans même le savoir

Tu m’as quittée

Sans même me dire au revoir

Tu es parti

Et je n’ai rien pu dire

Tu t’es enfui

Et je ne peux que te haïr

J’aimerais te pardonner

Mais tu m’as trompée

Je t’ai aimé

Mais tu t’es envolé

Tu as traversé la mer

Tu as recommencé à vivre

Tu m’as remplacée

Et je n’ai pas pu agir

J’espère où que tu sois

Que tu es épanoui

Et que tu penses à moi

Même si tu as fui

Je t’aime malgré tout

Malgré la colère

Je t’aime beaucoup

Toi mon père

A toi mon antidépresseur (Alicia, 204)

Mon téléphone, je pense à toi, 

Je ne vois que toi parmi les humains,

Tu es chaud mais parfois froid avec moi,

Je te vois dans mes mains.

Depuis petite, je me blâme de ne pas t’avoir,

Avec toi j’oublie mes devoirs,

Pendant mes cours j’ai envie de te toucher,

Je ne vois donc même plus le tableau, tu me fais loucher.

Mes parents me disent qu’ils vont te casser,

Mais je me sentirais délaissée,

Quand je suis sans toi,

Je me noie.

Vivre c’est le bonheur (Emma, 204)

Etre son destin,

C’est le suivre

Maitre de son destin,

C’est le vivre

Vivre, c’est profiter de tout pendant des heures

Couleur, hauteur, splendeur

Vivre, en donnant un peu de son cœur,

C’est le bonheur

Si la paresse vous enlace,

Si vous attendez que le temps passe,

Votre vie sera de glace

Alors vivez, maintenant et ici,

Pour que la vie dévore vos rêves,

Et qu’ils ne dévorent pas votre vie.

Souris … (Anais, 204)

Pourquoi  veux- tu t’en aller au paradis ?

N’est- ce pas le pas le purgatoire de rester ici ?

Pourquoi  te cacher comme une petite souris… ?

Quand tu peux encore sourire à la vie…

 C’est donc cet enfer que s’appelle la terre

Celle qui te met six pieds sous terre

Tout le monde te sourit

Mais ne pense pas à ces visages hypocrites

Ne regarde pas cette tristesse, cette  peur, ce malheur

Tout cela s’en ira, tout cela s’envolera

Regarde donc la nourriture, la peinture

Et reviendra  le bonheur

Profite de cette vie

Il y’en a que une seule

Amour, famille, amis

Ne reste pas seul

Mon nuage gris (Christie, 204)

Chaque matin je te laisse,

Mais tous les soirs ton drap me caresse.

Tu enlèves mon épuisement,

Mais tu n’es qu’un affaiblissement.

Tu remplies mon corps de paresse,

Et mon cœur de jour en jour se lasse.

Ton doux matelas me suivra à vie,

Fermer les yeux, tu me donnes envie.

Ma tête ne voit que toi,

Mais un poison tu es pour moi.

J’aimerais que tu me laisses seule,

Mais je ne peux pas dormir dans le fauteuil.

Mon inspiration tirée d’une personne (Raphaël, 203)

Je n’ai jamais vue de fille aussi belle,

Je n’ai jamais vue de fille aussi intéressante,

Elle est majestueuse mais aussi fascinante,

Elle est plus que spéciale, elle est sensationnelle,

Ses cheveux sont un tissu d’argent et d’or,

Son sourire est une rivière d’émotions,

Elle est aussi agressive qu’un alligator,

Son regard est rempli d’ambition,

Je crois n’avoir jamais vu de fille aussi

Sensationnelle,

Je crois n’avoir jamais vu de fille aussi

Accueillante,

Je sais que je peux croire en elle,

Je sais que je peux m’attacher à elle,

Je sais qu’elle se tournera vers moi,

Je sais qu’elle croit en moi,

Mais je sais au fond de moi que c’est mon amie.

Et qu’elle sera là pour moi dans les moments difficiles.

Auteur: Maryline Ragenard

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