Le 3 octobre dernier, le lycée Paul Langevin a vibré au rythme du maloya.
A l'occasion de l'anniversaire de l'inscription du maloya au patrimoine mondial de l'UNESCO et en partenariat avec la Région Réunion, le lycée Paul Langevin a accueilli des grandes figures du maloya, musique traditionnelle de l'île.
Artistes, conférenciers- tels que Gramoun Sello et Stéphane Grondin, fabricants d'instruments ou encore "moringueurs", tous ont pu partager leurs expériences et savoir-faire avec les élèves, particulièrement conquis. Ainsi, plusieurs ateliers ont permis de (re)découvrir l'histoire, les rythmes, les sons et les instruments du maloya. Pendant les pauses du matin et du déjeuner, ces artistes ont eu l'occasion de se produire dans le hall du lycée où professeurs, élèves et personnels de l’établissement ont vibré au rythme du maloya.
Retour en images et partage d'expériences sur cet évènement qui a embrasé le lycée le temps d'une journée...
J'ai appris plein de choses avec l'animation qu'on nous a proposée. Comment étaient fait les instruments dans le temps de l'esclavage.
J'ai aimé jouer les instruments qui étaient proposés par la personne qui faisait l'animation. Puis j'ai aussi aimé danser quand cette personne faisait de la musique avec les instruments.
Jean Sébastien Boucher 2 SN2
J'ai beaucoup aimé car j'aime bien la musique en général, surtout la musique traditionnelle. Elle est très rythmée, fait bouger, met les gens de bonne humeur. Mais pour jouer le roulèr ou le kayamb sur une heure, il faut beaucoup d'endurance.
Théo Boyer 2 SN2
Le maloya en soi n'est pas une musique qui me plaît mais les instruments et leur utilisation restent intéressantes. Le bobre est mon instrument favori: utiliser ses mains et son ventre est une idée originale.
Les paroles restent compliquées à comprendre et à répéter, leurs intonations sont particulières.
Le sati est un instrument qui rythme les autres.
Etienne Grondin 2 SN2
J'ai bien aimé quand l'artiste a présenté les instruments du maloya et les anciens instruments qui commencent à disparaître dans l'Océan Indien. Il nous a présenté le roulèr, le kayamb, le sati, le pikèr, le bobre, le tambour et le djembé et nous a expliqué comment c'est fabriqué.
Teddy Charleville 2 SN2
J'ai bien aimé quand Gramoun Sello s'est mis à chanter. Puis il a pris des élèves au hasard parmi les spectateurs et il se sont mis à jouer les instruments. J'ai bien aimé le concept.
Théo Clain 2SN2
J'ai aimé la journée car j'aime la musique d'avant. Elle est rythmée. Le fabricant nous a bien expliqué les instruments qu'il avait.
Le problème c'est qu'il faut beaucoup d'énergie et de pratique.
Julien Fontaine 2 SN2