Ce mercredi 13 mars, nous avons vu une chose inédite et exceptionnelle à 4 200m d’altitude!
Dans la salle des commandes.
Le télescope CFHT (Canada France Hawaï Télescope), du deuxième plus grand observatoire astronomique du monde, nous était spécialement ouvert !
Pour observer ce magnifique lieu scientifique, nous avons dû échanger notre véhicule contre un van 4×4. Bien sûr nous avons ensuite fait un arrêt obligatoire à 2 800m d’altitude (soit la hauteur du Grand Bénare). Avec l’altitude, on ne prend pas de risques !
Paysage désertique
Nous nous sommes acclimatés notamment grâce à un chocolat chaud proposé par la compagnie….et en faisant un peu de shopping. Une fois prêts, nous voilà partis pour 30 minutes de route jusqu’au sommet. Autour de nous s’étendait un paysage volcanique désertique
Le fameux télescope.
Arrivés là-bas nous étions émerveillés ! Les structures de l’observatoire et l’immensité de l’horizon étaient impressionnants ! Mais attention, nous ne devions pas faire trop d’efforts pour éviter d’être gênés par la plus grande rareté de l’oxygène en altitude. Toutefois nous étions privilégiés ! Peu de personnes ont eu la chance de visiter l’intérieur de ces immenses télescopes. Une fois entrés, un spectacle incroyable nous était réservé : nous avons pu assister à l’ouverture du dôme.
Les télescopes Subaru (Japon), Keck 1 et 2 (USA), NASA IRTF.
Mais ce n’était pas tout. Après être montés au niveau de la coupole nous avons pu voir du dessus la mise en position du télescope. Cependant, la suite des événements étaient difficilement imaginable…. Nous avons contemplé le coucher du soleil sur le balcon du télescope : il n’y avait pas de mots pour décrire un tel spectacle !!!
Le Télescope Gémini Nord (USA).
Enfin, nous sommes entrés dans la salle de contrôle. La guide nous a expliqué qu’une personne pilotait le télescope toute la nuit. Nous étions tous étonnés par sa capacité à rester 12h aux commandes. Malheureusement, nous avons dû ensuite quitter les lieux car la lune se faisait haute….
Demain, après une semaine chargée, nous pourrons nous détendre sur une plage.
Léa Zitteet Quentin Convert, crédits photos Olivier Lucas-Leclin et Gaëlle Guillou