Nous avons souhaité mettre en place ce projet européen dans la perspective de rencontres et d’échanges d’expériences avec des collègues d’autres nationalités. Pouvoir échanger avec des enseignants autrichiens, belges, bulgares (les trois nations les plus performantes en matière de décrochage scolaire dans l’UE) sur nos préoccupations, nos difficultés, en espérant des progrès similaires, voire communs.
Avec cette équipe pluridisciplinaire (français, biotechnologie, gestion, enseignement spécialisé, espagnol et documentation), l’exploitation des nouvelles pratiques acquises en Europe profitera aux élèves, à l’équipe pédagogique du lycée et à d’autres établissements de l’académie grâce à la présence dans le groupe de deux formatrices académiques.
L’impact, la diffusion de notre projet seront garantis par la présence du professeur documentaliste dans le groupe. Elle s’attachera à constituer une banque de données de tous les documents issus de la formation et, en tant que chargée des relations européennes de l’établissement, elle veillera à les communiquer aux ERAEI académique.
Mais l’objectif prioritaire de cette demande de formation ERASMUS+ est de pouvoir bénéficier de “boîtes à outils”, de pratiques reproductives qui nous permettront de faire baisser le nombre de décrocheurs dans notre établissement. Et, comme tous ces documents et ces expériences de formation seront mis à la disposition de tous, l’objectif final est d’impacter aussi les chiffres académiques !
Nous visons également à apprendre à améliorer l’image globale de l’École et les savoirs que nous transmettons à nos élèves : passer de l’école qui oblige à l’école qui accompagne.
Par ailleurs, nous sommes en quête d’outils, de contacts européens qui nous permettraient d’aider nos lycéens à se projeter dans leur vie professionnelle (obtenir une qualification) et personnelle (choisir sa maternité et ne pas la subir).