Pendant une dizaine de jours, 14 élèves de la 3e Cézanne ont séjourné à Berlin avec leurs enseignants d’allemand et d’histoire pour une immersion dans la mémoire et les mémoires de cette ville, cœur de l’histoire européenne et mondiale de la deuxième moitié du XXe siècle.

Un projet d’histoire et de mémoire de la deuxième moitié du XXe siècle : de nombreux mémoriaux, musées, lieux de mémoire jalonnent désormais la ville faisant de Berlin un lieu d’histoire et de mémoire vivant

Berlin les mémoires de la Seconde Guerre mondiale : proposer aux élèves une vision globale de l’histoire et des mémoires du nazisme et de la guerre.

Les lieux de visite et les activités pédagogiques veulent montrer et expliquer le large panel des « ennemis de l’Etat  nazi» et des victimes allemandes et européennes (Allemands et Européens juifs, homosexuels, handicapés, tziganes, opposants politiques) ainsi que le rôle fondamental des résistances allemandes au régime hitlérien.

Berlin, les mémoires de la Guerre froide : L’appréhension de la réalité de la Guerre froide et du mur a été pensée par le biais d’une expérience concrète de Die Bernauer Strasse proposée par le Gedenkstätte Berliner Mauer : cette rue est le symbole de la division de Berlin. Lors de la construction du mur en août 1961, les façades sud de la Bernauer Strasse ont servi de frontière et les images et les photographies des personnes sautant des fenêtres des immeubles de cette rue pour accéder à l’Ouest ont rendu compte de la réalité du mur à l’Ouest. Ainsi le mur, entrave à la liberté de circulation, le mur séparation des familles sera-t-il perçu par les élèves.

Un projet de DNL : l’essentiel des activités pédagogiques en histoire est construite dans la mesure du possible en allemand simple

Les activités pédagogiques sont été conçues à la fois par le professeur d’histoire-géographie et le professeur de langue afin de permettre aux élèves d’acquérir le vocabulaire et les notions clé en allemand sur ces questions. De plus l’interaction avec le traducteur lors de l’atelier sur la bande dessinée a eu lieu à la fois en allemand et en français.

Un projet de rencontres 

La rencontre avec Mikael Ross, auteur de bande dessinée et son traducteur, Jean-Baptiste Coursaud lors d’un atelier de travail sur leur dernier ouvrage, Der UmFall, suivie de la visite à Brandenburg-an-der-Havel doit permettre aux élèves d’aborder la réalité de l’euthanasie des handicapés en Allemagne dans le cadre de l’opération T4.

L’échange avec ces deux auteurs est un moment privilégié tant à la fois dans le partage et la découverte d’un travail créatif au sujet d’un élément d’histoire et de mémoire que sur l’élaboration d’une bande dessinée et la compréhension des enjeux de la traduction.

La rencontre avec les élèves de l’école de Rütli dans le quartier de Neukölln, un des quartiers défavorisés de Berlin. Rencontre avec des élèves apprenant le français (2eme année) et leur enseignante, Sophie Zenke pour une matinée d’immersion.