Enquête criminelle : Accident tragique et jalousie
À la rentrée d’octobre trois équipes de téméraires enquêteurs ont dû prêter main-forte à la police pour résoudre le meurtre probable de Mr V, professeur d’E.P.S retrouvé dans le laboratoire des S.V.T. Entre récupération d’indices et analyses ils ont pu faire la lumière sur cette sombre affaire. Revenons ensemble sur 8 semaines d’enquête pleine de rebondissement.
Tout commence un mardi matin, quand Mme G professeure des S.V.T découvre horrifiée le corps sans vie de Mr V. Entrent alors en scène nos inspecteurs qui prélèvent les empreintes, ramassent avec précaution les indices et établissent un premier scénario. Un léger choc à la tête et beaucoup trop de sang, un couteau à côté du corps, mais cette fois-ci peu de sang proche de la plaie provoquée par celui-ci. Une étrange lettre cryptée dans la poche de la victime, des tasses utilisées ci et là, des traces de sang effacées au sol et dans l’évier, qui n’échappent pas à la lampe UV de nos experts en herbe. Tous les indices pointent vers un meurtre, mais quel en est la raison ? Que faisait Mr V dans le laboratoire des S.V.T ? Pourquoi certains éléments ne concordent-ils pas avec les preuves évidentes ?
Les semaines suivantes nos détectives s’enrichissent de nouvelles techniques d’analyse et grâce aux perquisitions de la police et aux témoignages collectés, des suspects apparaissent déjà alors que d’autres personnes sont lavées de tout soupçon. Travail d’équipe et organisation sont les maitres mots pour l’avancée de l’enquête.
Premier grand rebondissement, les analyses de sang de la victime indiquent que celui-ci était drogué à son insu, et, ce depuis des semaines. Une drogue qui aurait pour but de limiter les capacités physiques de notre victime et de fluidifier son sang. Une triste histoire de jalousie révélée par nos enquêteurs.
« Il avait pris ma place dans l’établissement, il m’a tout volé même mon anniversaire… » a indiqué le premier individu interpellé qui a reconnu avoir drogué Mr V « Je ne voulais pas le tuer, juste le rendre moins performant ».
Néanmoins, rien ne permet de montrer sa présence sur les lieux du meurtre au contraire tout indique qu’il n’avait jamais mis les pieds sur la scène de crime. Qui donc a provoqué la mort de notre ami ?
Deuxième avancée majeure, l’analyse du sang retrouvé sur la blouse de Mme G confirme qu’il s’agit de sang humain et non de sang de poulet comme elle l’avait indiquée dans son premier témoignage. L’étau se resserre autour d’elle, mais la suspecte ne se laisse pas démonter et indique que c’est son propre sang ce que démentira l’analyse des groupes sanguins. Ses empreintes n’apparaissent néanmoins pas sur l’arme du crime alors que celles d’un inconnu s’y trouvent.
Le décryptage des lettres codées et l’analyse de l’encre par chromatographie révèlent, entre autres, que Mr V entretenait une relation amoureuse secrète et que Mme G l’aidait à le dissimuler. Pourquoi cette relation devait elle rester secrète ?
La dernière lettre le dévoilera, la meilleure amie de Mr V avait en effet des antécédents avec sa nouvelle compagne. Les empreintes relevées sur le couteau trouvent alors leur propriétaire : Mme B. Les test ADN ne feront que confirmer le scénario établi par nos inspecteurs.
« Je ne voulais pas qu’elle le fasse à nouveau souffrir, nous nous sommes disputés, je l’ai poussé, mais je ne pensais pas qu’il se blesserait à ce point, ce n’était pas normal qu’il saigne autant… Mme G a voulu me protéger et nous avons agi dans la précipitation, mais ce n’était qu’un accident…. Un tragique accident » avouera Mme B.
Ce n’est donc pas un, mais trois individus qui ont mené à la mort ce pauvre homme. Trois individus qui même s’ils ne souhaitaient pas ont contribué à la fin dramatique de leur ami.