Cette histoire écrite par Yves Grevet aurait tout aussi bien pu être la réalité. C’est un roman divisé en courts chapitres, il y en a 6 et le récit est fantastique, un peu à la manière d’un drame mais sur un ton futuriste.
Les collégiens Anatole et Celia ne sont pas comme tous les collégiens de leur âge, ils sont trop bien élevés, très calmes et réservés. Ces deux collégiens suscitent d’ailleurs la jalousie et la méfiance de leurs camarades. Leur surnom de « robots » leur colle à la peau. Mais des événements surviennent : un message inscrit sur le tableau, des mystérieuses lettres destinées à leurs parents qui ont un comportement étrange…
Tout d’abord j’aime bien le titre du livre qui accroche le lecteur ; j’aime aussi l’histoire car il y a des moments quelque peu dramatiques qui arrivent mais nos deux collégiens restent tout de même complices. C’est aussi un livre sur l’amitié et sentimental. Et puis le thème de l’abandon -même si je ne peux pas en dire plus- est touchant car on ne doit pas abandonner ses enfants comme cela ! J’ai beaucoup aimé le passage où le père demande à son fils de venir courir dans la forêt avec lui. Les deux personnages sont alors proches et Anatole est content d’être avec son papa. A la fin, la vérité tombe et même si elle est dure à entendre, c’est important de la découvrir.
