30 ans COMMÉMORATION CHUTE du MUR de BERLIN / 04 Novembre 2019
A l’initiative de Madame WIESMANN, professeure d’ Allemand du Collège, et en collaboration avec Madame JOURDAIN, professeure d’arts plastiques, un mur symbolique de cartons, installation monumentale éphémère, fut monté en quelques jours sous le préau par les élèves de différentes classes, puis “tagués” de slogans et dessins libertaires en allemand. L’ installation fut complétée d’ une série de performances théâtrales et chantées par les élèves germanistes autour de l’ installation, chaque jour de la semaine du 04 au 08 Novembre 2019. L’ installation fut détruite par ces derniers lors d’une ultime performance: la chute du mur.
« Inventons notre histoire ! » est l’invitation adressée suite auconfinement de trois milliards de personnes. Des réalisations de format A4 faites par tou·te·s proposent une image éphémère et changeante de cette expérience inédite. Ce sont des documents, photographies, photomontages, images numériques, collages, dessins et peintures qui alternent constats et approches humoristiques, poétiques, oniriques, etc.
Trouver le moyen d’ exprimer son vécu et son ressenti lors du confinement, comme une introspection réelle ou imaginaire….telle était la demande formulée aux élèves de 3ème, avec la technique imposée de l’ encre de chine.
Pour les élèves de 5eme, il fallait représenter le monde aperçu par la fenêtre de chez soi, la vie qui se passait, dehors, ou chez soi, un jour de confinement, partir du vécu pour mieux réinventer son monde. Un bout d’histoire, vu de l’ intérieur, ou de l’extérieur, c ‘était au choix de chacun…
Le défi collectif est de réaliser un état des lieux de la Terre, en temps réel, en profitant du déploiement planétaire de Grande Lessive®. Le témoignage de ses états actuels permet d’explorer le paysage en tant que forme artistique. Lepaysage est, en effet, une élaboration associant le regard, le point de vue, la distance, le cadrage, de même que l’agencement d’espaces, de couleurs, de formes, de textures et d’éléments divers, selon des principes variables. Il est une construction mentale et plastique.
Le fait que les paysages se rapportent à la Terre, c’est-à-dire à la planète vivante sur laquelle nous évoluons, multiplie à l’infini les possibles. La Terre est entendue comme un sujet vivant. Dès lors, la personne qui décide de représenter un paysage, se place en un point de vue apte à cadrer une part de son étendue. Elle délimite une forme et organise des éléments à l’intérieur d’un cadre. Elle compose un paysage.
La Terre réclame toute notre attention et notre inventivité en raison de son actualité et de son devenir.
Les élèves de 4eme sont partis en randonnée sportive aux Makes et ont réalisé des photographies des paysages parcourus avec différents points de vue. Puis, de ces prises de vue à l’instant T des paysages de leur île, ils ont retravaillé ces images par logiciel de traitement d’images en salle informatique, pour en donner une vision plus subjective encore, en modifiant couleurs, en rajoutant des effets, en y mêlant texte et image…
En associant un ou plusieurs fils ou bien une trame à des réalisations plastiques (dessins, peintures, images numériques, collages, etc.) de format A4, conçues à partir d’une même invitation : « Une installation : un fil, des fils, une trame », il s’agit d’orienter l’attention et l’inventivité sur l’intérêt du fil. Un fil déroulé sur une longueur conséquente, des fils combinés pour composer des trames transfigurent l’installation, l’espace et les interventions individuelles. Une trame est, en effet, un ensemble de fils qui constitue un tissu ou une toile. Elle compose aussi le fond et la liaison d’une histoire. Il sera ainsi possible de choisir de la réaliser avec des fils se croisant de manière régulière sous un angle défini (par exemple droit) ou de la faire surgir au terme de trajectoires aléatoires et complexes en jouant avec l’ordre et le désordre, les rythmes, les couleurs… afin de surprendre.
S’intéresser à ce que sont nos vies, le montrer en images, va forcément conduire à une grande diversité de regards et de productions, surtout si on le met en regard de ce qui se vit ailleurs. L’utilisation de matériaux issus du quotidien présente une voie pour rendre plus attentif à ce qui agit sur nous. En ce sens, la photographie analogique ou numérique offre aussi des ressources infinies qui vont du témoignage, de l’instantané à la création d’images complexes confrontant les expériences et découvrant des univers inattendus qui répondent à ceux des poésies visuelles qui associent images et graphismes, textes et images, vide et plein, couleur et noir et blanc, etc.