ressources utiles sur la Grande Guerre

chapitre : les expériences combattantes

La Grande Guerre  

 

1. des vidéo

Pierre Miquel  historien spécialiste de la I GM, parle  sur curiosphère des soldats français de la Première Guerre mondiale. 1 350 000 d’entre eux furent tués, sans compter les disparus. Pierre Miquel explique que contrairement aux idées reçues, les soldats ne passèrent que très peu de temps dans les tranchées. Il précise également l’origine de l’expression « Poilu » et évoque le régime des permissions et les mutineries de 1917.

Toujours sur curiosphère ‘l’enfer de Verdun’ (diaporama)

Une animation sur le site d’un collègue pour comprendre la bataille de Verdun et des images sur le site de l’INA (archives de 1956) et sur Youtube des extraits de  14/18, la première guerre mondiale en couleur (6 épisodes)

Episode 2 : massacre dans les tranchées

 

une chronologie 

Cet axe chronologique simplifié comprend les principales phases de la Première Guerre mondiale sur le front ouest, avec un« zoom » sur l’année 1917. Il aborde aussi les conséquences de la guerre sur le front russe, et permet d’indiquer les grands points du traité de Versailles

ou cette carte heuristique sur la guerre totale :

 

3 à vous donner envie de lire :

- Paroles de poilus : Lettres et carnets de front, éd° Librio ou Poche (extraits de lettres de poilus)
- C’était la guerre des tranchées, Tardi, éd° Casterman, 1993 (bande dessinée)
- Le feu, H. Barbusse, 1916 (roman)
- Les Croix de bois, R. Dorgelès, 1919 (roman)
- « Guerre à la guerre, 14-18, Déserteurs, mutinés et embusqués », dossier de l’Histoire n°325, novembre 2007

  Joseph BOYDEN, Le Chemin des âmes, Paris, Editions Albin Michel, 2006.

Authentique et déchirant, un récit magistral de l’enfer comme de la façon d’en guérir. Un livre grave, imposant et passionné. (Lousie Erdrich)

  Louis Ferdinand CELINE, Voyage au bout de la nuit, Paris, Gallimard, 2003.

  Blaise CENDRARS, La main coupée, Paris, Gallimard, 2004.

« Ce n’était pas encore l’heure du thé. Nous étions seuls dans la boutique. Et tout en me faisant goûter des bouchées au chocolat, grignoter des petits fours et déguster un verre de xérès, la nouvelle confiseuse, qui était veuve de guerre, me raconta avec beaucoup, beaucoup de détails qui avaient tous trait à sa propre situation, comment Claire s’était pendue dans son propre fournil le jour où un message officiel d’Angleterre lui avait appris la mort atroce de son frère… »

  Pierre DRIEU LA ROCHELLE , La comédie de Charleroi, Paris, Gallimard, 2001.

« Je me rappelle deux ans plus tard, en face de moi, ce grand diable d’officier allemand debout dans la tourmente, à Verdun, Fritz von X…, qui était debout, et appelait, et m’appelait. Et je ne lui répondait pas, je le canardait de loin. »

  Georges DUHAMEL, Vie des martyrs, Paris, Omnibus, 2005.

Récits de guerre, récits de compassion. Georges Duhamel, médecin au front pendant le Grande Guerre, vécut en cette qualité « l’envers de l’enfer ». Il nous livre ici avec simplicité de saisissants portraits des innombrables blessés de tous types que le premier conflit des temps modernes engendra.

  Max GALLO, Morts pour la France, 3 volumes, Paris, J’ai lu, 2004-2005.

17 janvier 1913. Raymond Poincaré, tout juste élu à la présidence de la République, entraîne la France dans un conflit mondial. John Christopher Finlay est reporter pour le Washington Times, envoyé permanent en France…

  Jean GALTIER-BOISSIERE, La fleur au fusil, Paris, Mercure de France, 1980.

  Maurice GENEVOIX, Ceux de 14, Paris, Seuil, 1996.

« Notre guerre… Vous et moi, quelques hommes, une centaine que j’ai connus… Je ne sais que cela, les gestes que nous avons faits, notre souffrance et notre gaîté, les mots que nous disions, les visages que nous avions parmi les autres visages et votre mort. »

  Xavier HANOTTE, Derrière la colline, Paris, Pocket, 2002.

Dans un coin perdu de Picardie, non loin des forêts de croix de bois, un homme se souvient. Ses années de jeune professeur londonien, ses premiers succès de poète et d’écrivain. La rencontre avec William Salter, son compatriote jardinier, auprès de qui il décide de rejoindre les troupes britanniques engagées dans la bataille de la Somme

  Emile HEMINGWAY, L’adieu aux armes, Paris, Gallimard, 2003.

  Ernst JUNGER La guerre comme expérience intérieure, Paris, Bourgeois, 1997.

  Ernst JUNGER, Orages d’acier, Paris, Le livre de poche, 2004.

« Le grand moment était venu. Le barrage roulant s’approchait des premières tranchées. Nous nous mîmes en marche… Ma main droite étreignait la crosse de mon pistolet et la main gauche une badine de bambou. Je portait encore, bien que j’eusse très chaud, ma longue capote et, comme le prescrivait le règlement, des gants. »

  Olivier LARIZZA, Mon père sera de retour pour les vendanges, Paris, Pocket, 2003.

Le 1 er août 1914, la mobilisation déchire les familles. Charles et le frère de sa femme Aurore sont envoyés au front en Alsace. A l’arrière, en Bretagne, son jeune fils attend son retour ; qui ne surviendra pas avant mars 1915. Il lit en cachette les lettres de son père, qui lui révèlent le quotidien du poilu et l’horreur de la guerre.

  Frédéric MANNING, Nous étions des hommes, Phébus, 2004.

Un simple soldat (anglais) dans la Première Guerre mondiale.
Un grand livre oublié – publié pour la première fois en Angleterre en 1929 –, longtemps censuré, récemment réédité à Londres avec un préface de William Boyd…

  Blanche MAUPAS, Le fusillé, Cherbourg, Isoète, 1994.

L’histoire est celle d’un caporal fusillé pour l’exemple en 1916 alors qu’il était sur le front. Il est de ces hommes qui ont payé de leur vie, en dehors de toute justice, à un moment où l’état-major a voulu casser les premières rébellions de soldats en révolte. L’auteur, son épouse, a milité pendant des années pour sa réhabilitation.

  Pierre MIQUEL, Les enfants de la patrie, 4 volumes, Paris, Fayard, 2002.

L’histoire de quatre frères, les Aumoine, dans la Grande Guerre. Des horreurs vues et vécues, aux histoires d’amour et d’amitiés liées sur le front, Pierre Miquel nous raconte cette guerre subie par des millions de soldats.

  Pierre MIQUEL, La Poudrière d’Orient, 4 volumes, Paris, Fayard, 2004.

«Après mes Enfants de la patrie , j’ai eu envie de retracer le destin des poilus d’Orient, une destinée faite de bravoure et de camaraderie. L’enfer des Dardanelles, ce sont des jeunes hommes qu’on envoie au casse-pipe et qui tombent, sans avoir su exactement pourquoi, fleur au fusil, tripes au soleil.» (Pierre Miquel).

   Erich Maria REMARQUE, A l’ouest rien de nouveau, Paris, Le livre de poche, 2003.

« Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes … »
Témoignage d’un simple soldat allemand de la guerre de 1914-1918, A l’ouest rien de nouveau, roman pacifiste, réaliste et bouleversant, connut, dès sa parution en 1928, une succès mondial retentissant et reste l’un des ouvrages les plus forts dans la dénonciation de la monstruosité de la guerre.

  Dalton TRUMBO, Johnny s’en va-t-en guerre, Paris, Babel, 2004.

Ce roman a pour héros un soldat américain de la guerre de 1914-1918 atrocement mutilé par une explosion. Devenu ce mort vivant dont l’âme s’agrippe à un corps qui n’est plus, il incarne, avec une puissance narrative stupéfiante, l’horreur vécue de toute guerre.

  Jean VAUTRIN, Quatre soldats français, 3 volumes, Paris, Robert Laffont, 2004-2005.

Un roman en trois épisodes qui raconte le destin de quatre soldats pendant la Grande Guerre. Ni la géographie, ni l’origine sociale, ni l’ambition n’aurait dû réunir un ajusteur, un propriétaire vinicole, un aristocrate cambrioleur et un peintre russe de Montmartre… C’est pourtant grâce à leur amitié qu’ils survivront au grand massacre.

des films retraçant cette période :

 

- La Grande Illusion, J. Renoir, 1937
Ce film, considéré comme un chef d’œuvre du cinéma français mais également mondial, présente une philosophie pacifiste et humaniste à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Il défend l’idée que le nationalisme et l’antisémitisme sont une profonde erreur qui divise les peuples et que seules les classes sociales séparent les hommes. Ce film fut interdit par le régime nazi en Allemagne, et en France de 1939 à 1945.(article tiré de Wikipedia)
- Capitaine Conan, B. Tavernier, 1996
L’action se déroule pendant et après la Première Guerre mondiale, sur le front des Balkans, au sein d’une unité regroupant des « nettoyeurs de tranchée » (voir l’article de Wikipedia)
- La Chambre des officiers, F. Dupeyron, 2001
Au début du mois d’août 1914, Adrien, un jeune et séduisant lieutenant, part en reconnaissance à cheval. Un obus éclate et lui arrache le bas du visage. La guerre, c’est à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce qu’il la passe, dans la chambre des officiers. Une pièce à part réservée aux gradés atrocement défigurés par leursblessures. Un antre de la douleur où chacun se voit dans le regard de l’autre. Cinq ans entre parenthèses à nouer des amitiés irréductibles avec ses compagnons d’infortune. Cinq ans de « reconstruction » pour se préparer à l’avenir, à la vie. (article tiré de Wikipedia)
- J’accuse, A. Gance, 1919
S’appuyant sur le titre d’un article célèbre d’Émile Zola pour la défense de Dreyfus, J’accuse est une œuvre majeure d’Abel Gance dénonçant la guerre, en se servant pour fil conducteur de la vie et de la mort d’un ancien poilu devenu pacifiste convaincu. Abel Gance en réalise une seconde version, sonore, en 1938 qui anticipe la Seconde Guerre mondiale (article tiré de Wikipedia)
- Joyeux Noël, C. Carion , 2005
Pendant l’été de 1914, la Première Guerre mondiale éclate, entraînant des millions d’êtres humains dans son tourbillon. Le temps passant, la neige s’installe, Noël arrive avec son cortège de cadeaux venant des familles et des états-majors. Mais la surprise ne vient pas des nombreux et généreux colis arrivant dans les tranchées françaises, allemandes ou écossaises. C’est alors qu’on assiste à une « réconciliation passagère » des trois camps qui vont, sur le no man’s land, près des cadavres des trois camps, fêter Noël ensemble. Puis, pris d’attachement, les chefs de ces trois camps vont sauver mutuellement leurs ennemis. Une histoire réelle oubliée de l’Histoire elle même. (article tiré de Wikipedia)

films en complément

* Charlot soldat (Charles Chaplin, 1918)
* La Grande Parade (King Vidor, 1925)
* La Fin de Saint Petersbourg (V. Poudovkine, 1927)
* Verdun,Visions d’Histoire (Léon Poirier, 1928)
* Fragment d’un empire (Fridrikh Ermler, 1929)
* Je suis un évadé (Mervyn LeRoy, 1932)
* Les Fantastiques Années 20 (Raoul Walsh, 1939)
* L’Homme que j’ai tué (Ernst Lubitsch, 1932)
* Lawrence d’Arabie (David Lean, 1962)
* Le crépuscule des aigles (version anglaise The Blue Max), (John Guillermin, 1966)
* Le Baron Rouge (version anglaise Von Richthofen and Brown), (Roger Corman, 1971)
* Johnny s’en va-t-en guerre (Dalton Trumbo, 1971)
* La Victoire en chantant (Jean-Jacques Annaud, 1977)
* Gallipoli (Peter Weir, 1981)
* Colonel Redl (István Szabó, 1985)
* La Vie et rien d’autre (Bertrand Tavernier, 1987)
* Capitaine Conan (Bertrand Tavernier, 1996)
* Raspoutine (Uli Edel, 1996)
* Fusillés pour l’exemple (Patrick Cabouat, 2003)
* Mata Hari, la vraie histoire, (Alain Tasma, 2003)
* Un long dimanche de fiançailles (Jean-Pierre Jeunet, 2004)
* L’escadrille Lafayette (version anglaise Flyboys), (Tony Bill, 2005)
* Les fragments d’Antonin (Gabriel Le Bomin, 2006)

5 des sites internet pour en savoir + :

- celui de l’historial de Peronne :
ce musée est dédié à la Grande guerre, situé dans la Somme, il abrite une collection permanente (notamment d’objets de cette guerre) ainsi que des expositions temporaires.
- celui des gueules cassées :
attention à des images qui peuvent être choquantes, et qui démontrent la brutalité des combats, puis la difficulté des anciens combattants à réintégrer la société civile après la guerre.
- un site universitaire montre le travail de chirurgie qui aide les anciens combattants de cette guerre à dépasser un handicap physique :
- visiter les oeuvres de peintres pour décrire ce conflit par le biais d’une exposition
(Conçue sous le patronage de l’Unesco et grâce à la contribution de nombreux musées, cette exposition virtuelle est prolongée d’un an grâce au financement du Mémorial de Caen et de l’Historial de la GrandeGuerre de Péronne. Une visite guidée thématique ou une entrée par peintre sont possibles avec un commentaire pour chaque oeuvre qui est référencée. Le site offre donc une entrée par la peinture de la Grande guerre, de sa représentation et des bouleversements qu’elle traduit) http://www.art-ww1.com/fr/visite.html

 

faire un jeu interactif sur la vie dans les tranchées.

un site très complet et très clair :   ‘regards sur la première guerre mondiale’

 

Auteur: Quod Jean-Michel

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