Sortie des éco-délégués à Kélonia

Le Mardi 6 juin, les éco-délégués, qui ont participé au projet TORTUE réalisée à partir de déchets avec l’artiste CAN B ( Cf Article  » L’incroyable destin de Ei Croupette » ), sont allés visiter Kélonia à St Leu dans la continuité de leur projet sur les tortues.

Halte à l’Ermitage

La journée a débuté avec une halte détente à la plage de l’Ermitage !

Les élèves ont alterné jeux d’extérieur et collecte de déchets, principalement des mégots, puisque la plage avait déjà été nettoyée. Un temps récréatif pour récompenser des élèves impliqués dans des projets écologiques et un temps éducatif puisqu’ils ont eu un rappel des caractéristiques de l’éco-système marin, des menaces qui pèsent sur lui et des gestes à éviter absolument, comme marcher sur les « patates » qui sont des coraux, donc vivants !!

Kélonia, l’observatoire des tortues marines 

Centre de sensibilisation à l’environnement sur le thème des tortues marines, il est réparti autour de 1 500 m3 de bassins alimentés en eau de mer, des locaux pédagogiques et scientifiques et 1 500 m2 d’espaces extérieurs.

Recherche et protection

Kélonia participe aux programmes de recherche de protection des tortues marines et de leurs habitats à La Réunion et dans l’océan Indien. L’observatoire a engagé pour cela des partenariats avec des équipes du monde entier. Le centre de soins de Kélonia accueille les tortues blessées ou malades, pour les relâcher en mer une fois guéries, comme Ei Croupette.

5 espèces de tortues

Les élèves ont découvert le cycle de vie des tortues marines, les différentes espèces présentes dans l’Océan indien et leur régime alimentaire.

Sur les 7 espèces de tortues marines, les 5 espèces ci-dessous fréquentent les eaux de l’océan Indien. :

Tortue imbriquée reconnaissable à son bec crochu.
  • La tortue verte : c’est la plus largement répandue dans le Sud-Ouest de l’océan Indien. Les jeunes tortues franches sont surtout carnivores (invertébrés, oeufs de poisson). Adultes, elles changent de régime alimentaire et passent de longues heures à brouter les herbiers sous-marins.
  • La tortue imbriquée , comme Ei Croupette : Elle doit son nom à ses écailles épaisses qui se chevauchent. Elle utilise son bec crochu pour déchiqueter éponges, coraux, oursins, et crustacés.
  • La Tortue Cacouane : Ses mâchoires puissantes lui permettent de briser les carapaces des crustacés et les coquilles des mollusques, dont elle se nourrit. Cette tortue fréquente les eaux chaudes des tropiques mais aussi les mers plus tempérées.
  • La tortue Olivâtre : C’est la plus petite des tortues marines. Elle se nourrit d’invertébrés tels que : oursins, mollusques et crustacés.
  • La tortue Luth : C’est la plus grosse des tortues marines actuelles. Sa carapace dépourvue d’écaille est recouverte de cuir. Elle passe l’essentiel de sa vie au large à la recherche de méduses et de calamars dont elle se régale.

Des déchets assassins…

Les élèves ont aussi pu découvrir tout ce qui est retrouvé dans les estomacs des tortues qui ne survivent pas à leurs blessures…

Plastiques, cordages, sachets, pailles…etc…

« Des chercheurs ont trouvé des fragments de plastique dans les entrailles de différentes espèces de tortues en haute mer. Une conséquence dramatique d’un “piège évolutif” qui se referme sur les jeunes tortues marines.La pollution des océans jusqu’en haute mer modifie ces habitats autrefois idéals pour le développement des tortues marines. Désormais, les tortues de mer avalent, dès leur plus jeune âge, de grandes quantités de plastique. « 

Source : The Guardian in Courrier International du 6 août 2021

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