Nous sommes partis ce lundi d’une liste de proverbes parmi lesquels les élèves pouvaient choisir …Ils pouvaient intégrer le proverbe dans leur texte…ou pas …
Texte 1 : Ne réveillez pas le chat qui dort …
Il était perché sur le rebord de la fenêtre, étalé dans la plus grande paresse, ses poils se hérissaient sous l’effet du soleil et ses griffes s’ouvraient et se fermaient au rythme de son ronronnement apaisant . Sa queue se mouvait calmement, dans le vide . Son museau tremblotait quand il humait l’odeur d’une tasse de thé posée sur le bureau en dessous de lui, entre les dizaines de feuilles et de stylos éparpillés en bazar . En fond, de la musique douce, pour animer le silence de l’après-midi du dimanche .
Il ne bougeait as d’un poil, restait , ici, à prendre le soleil, et sa vie lui suffisait .Quand il entrouvrait ses yeux d’ambre, toute la lumière s’y invitait, alors aussitôt il les refermait, et continuait de somnoler .
Lui, il pouvait rester des heures sur cette fenêtre, à sentir les nuages bouger, le soleil se coucher peu à peu, et la nuit descendre du ciel . . Lui, avait toute la vie pour bronzer . Quand le vent soufflait, son pelage faisait des vagues, ondulant sur tout son corps . Ses oreilles se dressaient, dès qu’on entendait un oiseau piailler , son instinct revenait, puis finalement il se relâchait de nouveau, ronronnant de plus belle . Il changeait soudain de position, se mettant sur le dos pour exposer sn ventre aux rayons chauds de l’été, et le réchauffer et e réchauffer du carreau rais de la fenêtre . Les pattes au-dessus de sa tête, et les membres écartés, cette posture faisait bien rire sa propriétaire, censée se concentrer sur sa lecture mais qui ne cessait de l’admirer, l’appelant de centaines de surnoms mignons et mielleux .
Faisant tous les efforts du monde pour ne pas tousser, éternuer, et tournant dans la plus grande des précautions les pages de son roman , “Ne réveillez pas le chat qui dort” murmurait-elle en souriant….
Sardine
Texte 2 : Le mieux est l’ennemi du bien …
Je pourrais dire que ce monde est cruel , ô ça oui, je le pourrais . Je le pourrais car il l’est, ça ne fait aucun doute . Ma vie n’est pas parfaite, et ne le sera jamais . Chaque soir quand le soleil se couche c’est une journée de moins dans ma courte vie . Alors oui, ma vie est loin d’être parfaite mais je ne m’en plains plus .
Car chacun de tes sourires me montre que je peux être heureuse , chacun de tes regards me montre que je ne suis pas encore morte . Avant, j’aurais dit à cet instant que j’aurais voulu que ce moment ne s’arrête jamais, mais aujourd’hui je ne veux plus rien . Je savoure seulement la sensation de ta tête sur mon épaule, j’admire l’éclairage rassurant de cette fin d’après-midi, les ombres que celui-ci fait danser sur ton visage … Je laisse cette douce température de fin d’été m’envelopper . Je repense à tout ce que l’on a pas ensemble .
Alors oui peut-être est-ce la dernière fois que je verrai le ciel d’or, mais alors j’aurai vécu le plus beau coucher de soleil . C’est pourquoi je ne te dis pas “adieu” mais simplement “merci” car tu m’as empêché de mourir avant que mon coeur s’arrête, tu m’as sorti de cette torpeur qui m’avait envahi, tu m’as montré que j’étais vivante et à présent je n’ai plus peur de mourir car grâce à toi j’ai vécu . Alors merci de m’avoir prouvé que le mieux n’équivaudra jamais le bien .
Marmotte