S’intéresser à ce que sont nos vies, le montrer en images, va forcément conduire à une grande diversité de regards et de productions, surtout si on le met en regard de ce qui se vit ailleurs. L’utilisation de matériaux issus du quotidien présente une voie pour rendre plus attentif à ce qui agit sur nous. En ce sens, la photographie analogique ou numérique offre aussi des ressources infinies qui vont du témoignage, de l’instantané à la création d’images complexes confrontant les expériences et découvrant des univers inattendus qui répondent à ceux des poésies visuelles qui associent images et graphismes, textes et images, vide et plein, couleur et noir et blanc, etc.
Petite présentation de cette manifestation artistique:
Les objectifs de la Grande Lessive sont la promotion de la pratique et de l ‘enseignement artistiques, de même que le développement du lien social. Cette manifestation d’art participatif unique en son genre a rassemblé près de 10 millions de personnes, en des milliers de lieux situés dans 97 pays, depuis sa création en 2006″, assure Joëlle Gonthier, sa créatrice. Cette action artistique s’ inscrit dans le Parcours d’ Education Artistique et Culturelle au niveau national et régional. L’ artiste propose un thème de création, à chaque fois différent, deux fois dans l’ année ( en Octobre et en Mars) et demande à ce que les productions artistiques répondant du thème soient présentées sur un fil à linge à l’aide de pinces à linge durant toute une journée. C ‘est une installation éphémère.
La proposition “Matière(s) à penser” peut occasionner la découverte de la diversité des états de la matières et les variations qui s’en suivent (lisse/rugueux, dur/mou, opaque/transparent, mat/brillant, doux/piquant…) afin d’ en tirer toutes les qualités expressives.