Entretien avec Soumayya A., ancienne étudiante du lycée Antoine Roussin
Vous avez suivi la formation DCG au lycée Antoine Roussin. Quelle poursuite d’études avez-vous ensuite effectué ?
Après mon DCG, j’ai eu envie de découvrir autre chose et de sortir un peu de la comptabilité et des chiffres. J’ai donc fait un MBA manager de centre de profit, à l’IFAG, en alternance.
Cela a été très intéressant et enrichissant, et m’a permis de voir l’entreprise sous un tout autre angle, d’acquérir des compétences toutes autres et également de comprendre que c’était vraiment les chiffres qui me plaisaient ! ^^
J’ai donc obtenu mon MBA et décidé de retourner aux sources en effectuant une année de spécialisation avec Study, sur un programme d’Audit et de Contrôle de gestion
Quel métier exercez-vous aujourd’hui et dans quel type d’organisation ?
Aujourd’hui je suis donc toujours en alternance en attendant de valider mon année.
Je suis Assistante en contrôle de gestion, dans une entreprise de commerce de détail de meuble.
En quoi consistent vos missions ?
Mes missions consistent en l’établissement de reporting mensuel, ( Reporting chiffre d’affaires, reporting stock, suivi des coûts, analyse des écarts… KPI…)
Je formalise et j’alimente des fichiers qui permettent aux dirigeants de prendre des décisions et qui permettent de les aiguiller dans leurs choix et leur stratégie.
Je suis en contact principalement avec le service financier mais aussi commercial, en leur fournissant des analyses si besoin.
Qu’appréciez-vous particulièrement dans ce métier ?
J’ai commencé à aimer la comptabilité lorsque je l’ai considéré comme étant une histoire qui raconte l’évolution financière de l’entreprise à travers des chiffres et des transactions.
J’aime énormément mon métier dans le sens où il permet de donner un sens à ces chiffres, et de les « matérialiser ».
En effet, le contrôleur de gestion utilise les résultats comptables pour créer des indicateurs de performances et des outils d’analyses qui ne se contentent pas de dire « ce qui s’est passé », mais explorent les causes des écarts entre les prévisions et la réalité, ou entre les objectifs et les résultats.
De plus, c’est un métier qui nous amène à intervenir sur une large gamme de sujets, et cette diversité rend le travail stimulant, en plus de collaborer avec des équipes variés.
On a vraiment une vue d’ensemble sur l’entreprise et cela permet d’ouvrir l’esprit analytique
Recommanderiez-vous le DCG à des élèves qui doivent faire des vœux sur Parcoursup et si oui, pourquoi ?
Je recommande le DCG à 1000%.
Honnêtement, je pense que c’est la formation qu’il faut à toute personne, que vous vouliez travailler en entreprise en tant que salarié(e) ou même ouvrir votre propre entreprise et devenir entrepreneur. Le DCG offre toutes les clés et les outils nécessaires pour comprendre comment une entreprise fonctionne et surtout comment elle se gère.
Au delà d’être une formation « scolaire », je trouve que c’est la formation qui permet d’entrer sur le monde du travail sereinement. Peu importe la voie que l’on veut emprunter après, même si cela est dans un domaine tout autre que la comptabilité, avoir fait un DCG sera toujours bénéfique.
Souhaitez-vous ajouter quelque-chose ou donner des conseils aux futurs étudiants ?
Le DCG peut paraître difficile, mais il n’est pas insurmontable.
C’est un diplôme d’Etat qui vous ouvrira les plus belles portes.
Mon conseil est le conseil que l’on répète sans cesse je pense mais c’est celui de réviser tout au long de l’année. Et également de faire des annales régulièrement.
Le DCG est un parcours exigeant, mais en restant organisé et en abordant les matières de façon progressive, vous éviterez le stress de la dernière minute.
Aussi, je rajouterai que le fait de ne pas aimer la comptabilité ou d’être moins bon dans cette matière, ne doit pas être le facteur qui vous arrête. Le DCG c’est bien plus que de la comptabilité pure et dure.
Persévérez dans cette voie, vous ne le regrettez pas je peux vous l’assurer !
Soumayya A.
Assistant contrôleur de gestion, contrôleur de gestion, des métiers possibles en intégrant la filière de l’expertise-comptable.
E. Bougnon