1ère séance de l’atelier d’écriture:
Je vous propose de travailler autour de l’anaphore :
« Tout le monde….
Moi je… »
Texte imaginé par Voahirana Pottier 1ère L/ES:
Tout le monde vivant dans ce monde parallèle rempli de rêves et de miracles, les gens vivaient heureux, ne pensaient à rien d’autre qu’à leur vie de bonheur.
Moi, je savais que ce monde était artificiel, il manquait des choses, la vie était trop simple, les grands de ce monde avaient supprimé des choses.
Je ne ressentais plus les choses nommées « émotions », je ne savais rien de ces choses qui, pourtant, me paraissaient essentielles. Mon instinct me disait que je ratais des moments importants de ma vie à cause de cette injection que je prenais tôt le matin, qui, soi-disant, assurait ma santé et ma sécurité. Depuis la révélation que ce vieil aveugle m’avait faite, je me sentais différente.
Tout le monde commençait à me trouver étrange: ma famille, mes amis, tous avaient commencé à avoir des doutes sur moi. Il est vrai que je ne prenais plus mes injections le matin et que, depuis ça, j’avais commencé à retrouver des sensations qu’il me semblait avoir perdues.
Moi, je m’étais dit que je savais très bien ce qu’il manquait, mais ce qu’il manquait le plus à ce monde, c’était l’Amour.
Texte imaginé par Nadjila Chahirou 2nde E:
Tout le monde pense que je suis la même. Celle qui est forte et qui ne se laisse pas faire. Celle qui sourit, avec le coeur et non avec les lèvres. Le monde me voit comme étant une personne positive, avec la joie de vivre. Ils ne savent pas que cela n’est qu’illusion. Petit coeur enchaîné, je préfère montrer aux gens ce qu’ils veulent voir. Je ne cherche pas de la pitié, encore moins du réconfort.
Moi, je vois le monde comme étant égoïste. Ils ne peuvent comprendre le regard des gens. Combien se taisent en voyant une personne en larmes. Non! Je ne cherche pas la pitié! Je ne suis qu’une âme ayant la peur d’être écoutée. Autant me laisser aller dans mes textes; qui saura que c’est moi? Les gens se soucient peu des autres de toute façon. Ils ne savent pas qui je suis. Ils ne savent pas que si je ris, c’est pour leur cacher ma peine. On m’a toujours dit que, dans la vie, on ne peut compter que sur soi-même. Alors pourquoi leur dévoiler mon identité? Ma nature? Leur montrer ma souffrance, l’état de mon âme?