Les élèves des classes de première ont poursuivi la mise en place du paillage autour des arbres et la réfection du système d’irrigation dont les goutteurs sont trop souvent arrachés lors du débroussaillage. Ils ont également planté un jeune Ylang-ylang.
C’est un arbre originaire d’Asie du Sud-Est. On le cultive principalement dans la zone océan Indien pour ses fleurs dont on extrait par distillation une huile essentielle très utilisée en parfumerie et en aromathérapie.
Son nom vient du terme « alang-alang » en tagalog (langue des Philippines) signifiant “les fleurs qui dansent dans la brise”.
Son huile essentielle est obtenue par distillation à la vapeur d’eau des fleurs. Ce procédé consiste à emporter avec la vapeur d’eau les constituants volatils (l’huile essentielle) des fleurs. Ensuite, la vapeur se condense dans l’essencier, séparant les huiles essentielles de l’hydrolat (eau).
Gageons que les élèves de la série STL pourront très bientôt utiliser les fleurs de l’arbre planté pour effectuer leur distillation.
L’huile essentielle d’ylang-ylang est très prisée par la parfumerie : on la trouve dans des parfums comme Chanel N°5, Opium d’Yves Saint Laurent, Chamade de Guerlain…
En aromathérapie, l’ylang-ylang est considéré comme sédatif, antiseptique, hypotensif et réputé aphrodisiaque.
La production mondiale de cette huile essentielle est très faible et est concentrée dans une zone géographique limitée : Mayotte, Madagascar et l’Union des Comores, du plus petit producteur vers le plus important. C’est la production comorienne (de 50 à 65 t) qui domine largement le marché mondial. Elle représente le triple de la production mahoraise (de 5 à 10 t) et le double de la production malgache (de 20 à 25 t).
Jérôme Rabassa