Secteur dynamique et pourvoyeur d’emplois, l’hôtellerie-restauration est accessible après tous types d’études. Même au lycée, différentes formations, du CAP au baccalauréat technologique, permettent d’accéder à ces métiers.
Il n’est pas nécessaire d’attendre les études supérieures pour suivre une formation menant à l’hôtellerie ou à la restauration. Du CAP au bac technologique, de nombreux parcours sont disponibles, avec ou sans poursuite d’études, et offrant tous un taux d’insertion maximum.
“En hôtellerie-restauration, les personnes qui veulent du travail en ont à 100%”, atteste Cyrille Jeannes, président de l’Aflyht (association française des lycées d’hôtellerie et de tourisme). Pour cela, différents diplômes s’offrent à vous, avec chacun leur durée et leurs spécialités.
Le CAP pour une insertion rapide
Accessible directement après la 3e, le CAP se prépare le plus souvent en deux ans. Dans certains cas, des parcours en un ou trois ans sont également possibles. Dans l’hôtellerie-restauration, trois spécialités sont accessibles :
- CAP Agent polyvalent de restauration
- CAP Cuisine
- CAP Commercialisation et services en hôtel-café-restaurant
“Le but des CAP est d’aller directement au travail”, explique Cyrille Jeannes, qui remarque que ces formations “accueillent souvent des élèves qui étaient en difficulté en 3e”. Sa formation est donc largement axée autour de la pratique : 12 heures d’enseignement professionnel par semaine, et 14 semaines de stages sur les deux ans de formation.
Il est également possible de suivre le CAP en apprentissage, le planning entre formation et entreprise se fait alors au cas par cas.
Le bac pro pour la pratique
Deux baccalauréats professionnels permettent d’accéder aux métiers de l’hôtellerie restauration : le bac pro cuisine et le bac pro commercialisation et services en restauration.
D’une durée de trois ans, cette formation est elle aussi centrée sur l’expérience professionnelle : 12 heures par semaine sont consacrées aux travaux pratiques, et les élèves suivent 22 semaines de stages le long du lycée.
Comme en CAP, les élèves en lycée professionnel feront régulièrement des exercices grandeur nature dans des restaurants d’application, installés au sein même des établissements. En première et en 1re année de CAP, la “clientèle” de ces restaurants est constituée d’autres élèves. En terminale et en 2e année de CAP, ce sont de vrais clients qui sont servis par les élèves.
Cet exercice fait d’ailleurs l’objet d’une épreuve à l’examen, qu’il s’agisse de la cuisine ou du service. Le jury du restaurant est dans ce cas composé d’un enseignant et d’un professionnel du secteur.
Le bac STRH pour la poursuite d’études
“En bac pro, il y a peu d’enseignement général et on ne suit qu’une spécialité : cuisine ou service”, résume Cyrille Jeannes. En conséquence : “Ce sera plus difficile de suivre des études en BTS.”
Si vous souhaitez poursuivre vos études, le bac technologique sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration (STHR) est plus adapté. “Il y a un peu moins de pratique, mais les élèves suivent trois spécialités”, tempère Cyrille Jeannes. Au programme : cuisine, service et hébergement. Mais aussi beaucoup plus d’enseignement général.
L’enseignement professionnel n’est pas oublié pour autant : par semaine, les élèves suivent 4 heures de travaux pratiques en cuisine, et 4 heures en service et hébergement. Et huit semaines sur trois ans sont destinées aux stages.
Pour Cyrille Jeannes, cet enseignement, plus complet et plus général, aide à mieux s’épanouir dans la poursuite d’études, à commencer par le BTS Tourisme, qui vous permet ensuite de viser des postes avec plus de responsabilités.
Les mentions complémentaires pour la spécialisation
Enfin, après un CAP, un bac pro ou un bac STHR, vous avez encore la possibilité d’affiner votre parcours. En un an, vous pouvez en effet vous spécialiser grâce à une mention complémentaire, dans les domaines suivants :
- Accueil réception
- Cuisinier en desserts de restaurants
- Employé barman
- Sommellerie