« A l’Ouest », Secondes au Théâtre

Les élèves de 2nde 3, 8 et PROMS ont assisté le vendredi 11 avril au Théâtre Luc Donat à la pièce de théâtre « A l’Ouest » écrite par le collectif Bajour en 2024, pièce qui s’est terminée par un bord de scène donnant lieu ainsi à des échanges enrichissants entre les comédiens et les élèves.

Ces derniers partagent leurs émotions et leurs réflexions dans les témoignages qui suivent.

Carole Carnoy

Paroles d’élèves

« A l’ouest » est le titre de la pièce de théâtre à laquelle nous avons assisté, la pièce de Leslie Bernard et Matthias Jacquin.

L’histoire tourne autour d’un drame, un incendie qui coûte la vie à Esther et Hugo. Après cette tragédie, on suit les réactions des autres personnages : Yan, Stéphane et Eliza, et leur voisin, Marc, chacun essayant de gérer la situation à sa façon. La pièce alterne entre le passé et le présent, en montrant des moments importants.

J’ai trouvé la pièce assez marquante, surtout dans la manière dont elle montre les non-dits et la difficulté des personnages à communiquer après un choc pareil. Le ton est parfois lourd, mais c’est ce qui rend l’histoire réaliste et touchante. Les acteurs jouent bien, on sent vraiment les tensions et l’émotion dans leurs dialogues.

Au final, c’est une pièce qui fait réfléchir sur les relations humaines et sur la façon dont chacun réagit face au deuil et à la culpabilité.

Gabriel MAILLOT

Ce jeudi matin, j’ai assisté avec ma classe à une pièce de théâtre nommée « À l’Ouest », écrite par Leslie Bernard et Matthias Jacquin, au Théâtre Luc Donat.
La pièce raconte l’histoire d’une famille marquée par un événement tragique : la mort de deux enfants, Esther et Hugo, dans un incendie. Ce drame continue d’affecter les membres de la famille, notamment le frère survivant, Yan, et les parents, Stéphane et Eliza. Un voisin, Marc, joue aussi un rôle important dans cette histoire tendue et émotive.
La mise en scène est simple, mais très expressive. En effet, les comédiens jouent avec beaucoup de sincérité et arrivent à transmettre les émotions fortes de leurs personnages : la colère, la tristesse, le silence, les regrets… Le décor et les lumières contribuent à l’ambiance pesante et intime de la pièce.
Ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant, c’est la manière dont la pièce parle du deuil et de la difficulté à se reconstruire après un traumatisme. Le personnage de Yan, par exemple, cherche sa place dans une famille brisée et pose des questions très profondes sur la mémoire et la culpabilité.
J’ai beaucoup apprécié cette pièce : elle est à la fois touchante, bien jouée.

Ethan LACRITICK

La pièce illustre bien la séquence car dans la pièce les personnages se font entendre et comprendre ce qui fait référence à l’éloquence dans l’objet d’étude. Dans l’objet d’étude il y a le théâtre, et on a pu aller voir une pièce de théâtre. On peut aussi voir l’impact de la parole et à quoi elle sert dans le théâtre.

J’ai bien aimé la pièce de théâtre car c’était la première fois que j’en voyais une dans un vrai théâtre, j’ai trouvé les personnages très attachants avec une vraie histoire et beaucoup d’émotions. Les personnages arrivaient à avoir leur propre personnalité, on comprenait bien le message et l’histoire. La mise en scène, les décors, les jeux de lumière et de fumée étaient bien reproduits ainsi que les changements entre passé et présent.

Milyan

Fabuleuse, fabuleuse est l’adjectif qualificatif, que j’emploie pour définir la pièce de théâtre  ”A l’ouest » de Leslie BERNARD et Matthias JACQUIN
En effet, cette pièce de théâtre m’a particulièrement attiré de par son histoire, son interprétation, ses effets de lumière et ses effets sonores qui nouent une atmosphère inoubliable
 “À l’ouest ” raconte l’histoire d’une famille composée de deux duo, deux frères et sœurs, une d’un air plus âgée et l’autre d’un âge plus jeune, ainsi qu’un autre homme, il y a également un voisin, le voisin d’en face on y voit une sorte de famille qui vivent ensemble s’amusent ensemble, mangent ensemble…
La pièce de théâtre commence avec une table autour de laquelle est réunie cette “famille ”
Ils jouent avec des allumettes, ce qui n’est pas sans rapport avec l’histoire peu. Après il y a une entrée en matière avec le voisin, on voit leur rencontre, on découvre un amour potentiel entre Esther et le nouveau voisin, ils ont tous un comportement qu’on décrirait “d’à l’ouest “ Après nous avoir posé le contexte de l’histoire, on est plongé dans le futur, on y découvre un futur sombre tout au long de l’histoire, on est balancé entre le passé et le présent comme pour nous donner un effet yo-yo. Au fil de l’histoire, on se rend compte que Esther et Hugo vont mourir. On voit que cette famille qui pendant longtemps étaient soudée, se retrouve, brisée. Brisée par cet incendie, incendie qui d’une seule flamme emporta, l’amour, la joie, la bonne humeur et la gaieté cette histoire m’a personnellement touché car on ressent de la frustration car à la fin on voit que l’amour entre Esther et ce nouveau voisin aurait pu se faire illustrer par cette cassette où ils ont tous deux enregistré des messages pour pouvoir se dire ce qu’ils ressentait.

Cette pièce de théâtre est merveilleusement bien réalisée de par ses effets sonores, bruit de pluie, bruit de flammes avec ce petit effet rustique qu’apportait le micro comme pour nous ramener dans leur cocon et les jeux de lumière qui rapportaient chaleur et proximité
Cette pièce de théâtre a su jouer avec mes émotions et mes envies, elle m’a provoqué de la frustration comme de la joie comme de la tristesse comme de l’empathie …
Ce fut un véritable plaisir d’assister à cette pièce de théâtre.

Nicolas BELLUNE

Dans cette pièce de théâtre, nous avons suivi l’histoire de 5 frères et sœurs (Ester, Hugo, Yan, Stéphane et Elisa)
La scène a commencé avec un début assez heureux avec la famille à table en train de rigoler, suivi de l’entrée du voisin (Marc) quelques minutes plus tard qui était une entrée assez gênante puis l’histoire s’est poursuivie en enchainant les moments heureux jusqu’à arriver à la scène où Elisa était avec probablement une psychologue qui l’aidait pour son deuil.
La pièce s’est enchainée en mélangeant les scènes de tristesse, de joie et de tristesse et les scènes d’amour avec Ester et Marc qui étaient amoureux mais qui ne voulaient pas réellement assumer leurs sentiments.
Il y avait aussi les scènes de dispute avec Hugo et Stéphane ou avec Yan généralement à cause de la flûte.
A la fin de la scène, on nous fit comprendre que c’était Hugo et Ester qui étaient morts dans l’incendie dans la maison.
Ce qu’il s’est réellement passé, c’est que Elisa voulait partir en Belgique par rapport à son métier et sa famille a ressenti ça comme un abandon.
Mais Stéphane lui l’a perçu comme une nouvelle chance car pour lui leur maison ne leur offrait pas d’avenir alors il décida de brûler la maison mais Hugo et Ester étaient encore dans leurs chambres et ça Stéphane ne le savait pas donc autrement dit c’est de sa faute si Hugo et Ester sont morts.

Tony METRO

Vendredi matin, j’ai assisté à ma toute première pièce de théâtre, et je dois dire que j’ai vraiment adoré l’expérience. Dès les premières minutes, j’ai été captivé par l’ambiance, les décors, et surtout par les jeux de lumière qui étaient tout simplement incroyables. Chaque changement de scène était accompagné d’une ambiance lumineuse différente, ce qui rendait le spectacle encore plus vivant et immersif, les lumière ont joué beaucoup en accentuant le deuil qui était le sujet de la pièce. J’ai apprécié les personnages qui jouaient leur rôle à la perfection Mais celui qui m’a le plus marqué, c’est Mark, le voisin gentil et un peu gêné. J’ai trouvé son personnage à la fois drôle, touchant et très humain. Il apportait une vraie douceur à l’histoire et des moment extrêmement drôles.

Ryan BRET

Ce matin, j’ai eu la chance d’assister à la représentation de la pièce « À l’ouest », un spectacle imaginé et mis en scène par Leslie Bernard et Matthias Jacquin. Cette œuvre, à la fois bouleversante et profonde, explore les cicatrices laissées par une tragédie tout en mettant en lumière la complexité des relations humaines et des souvenirs.

Au cœur de l’histoire, on découvre Esther et Hugo, deux personnages dont les vies sont tragiquement écourtées dans un incendie. Cette perte laisse un vide immense dans la vie de Yan, Stéphane et Eliza, les proches qui leur survivent. Chacun tente de surmonter ce drame à sa manière : certains en cherchant à oublier, d’autres en s’accrochant aux souvenirs, même douloureux. Marc, le voisin, se révèle être un personnage intriguant et central. Par ses interactions avec les autres, il agit comme un miroir, révélant les failles, les non-dits et les espoirs enfouis de chacun.

Le jeu des acteurs était tout simplement exceptionnel. Ils ont su transmettre avec une intensité remarquable la palette d’émotions traversant leurs personnages : douleur, nostalgie, colère et parfois même une forme d’espoir. Chaque regard, chaque silence, chaque mot semblait chargé de sens, ce qui a rendu l’expérience profondément immersive.

Sur le plan visuel, la scénographie était particulièrement marquante. Les décors, jouant sur des tons sombres et des éclairages subtils, reflétaient parfaitement l’état émotionnel des personnages. Les effets spéciaux, notamment pour évoquer l’incendie, ajoutaient une tension palpable, rendant certaines scènes presque oppressantes mais incroyablement captivantes.

Cette pièce n’est pas seulement une histoire de deuil et de souvenirs. Elle pose des questions fondamentales sur ce qui nous définit : est-ce notre capacité à oublier pour avancer ou au contraire à nous souvenir pour ne pas perdre de vue ce qui compte vraiment ? « À l’ouest » invite chaque spectateur à réfléchir à ses propres relations, à ses propres pertes, et à la manière dont il ou elle choisit de leur donner du sens.

En sortant du théâtre, je me suis senti ému et pensif, avec cette sensation que certaines histoires, même fictives, peuvent toucher une vérité universelle. « À l’ouest » est une pièce qui ne laisse pas indifférent et qui restera certainement gravée dans ma mémoire.

Simon PADRE

Vendredi 11 avril 2025 la classe de 2nd3 ainsi que d’autres classes, sont allés voir la pièce de théâtre  » à l’Ouest  » au théâtre Luc Donat, réalisée par Leslie BERNARD et Matthias JACQUIN.
La pièce de théâtre a pour thème le deuil. Elle partage l’histoire tragique d’une famille composée de 5 frères et sœurs : Esther, Hugo, Yan, Stéphane et Eliza. Ils avaient un voisin nommé Marc qui était amoureux de l’une des sœurs, Esther, avec qui il n’a malheureusement pas pu finir sa vie car elle et son frère Hugo sont morts lors de l’incendie de leur maison causé par leur frère Stéphane.
Cette pièce était super bien jouée, les acteurs étaient à fond dans leurs rôles et ils arrivaient à changer d’époque (quand ils alternaient entre le passé et le présent) sans qu’il n’y ait rien d’étrange.
J’ai beaucoup aimé, merci à notre chère Madame CARNOY de nous y avoir emmenés.

Inès SERY

Le Vendredi 11 avril, toute la matinée, nous sommes allés regarder la pièce de théâtre “À l’ouest” de Leslie Bernard et Matthias Jacquin au Théâtre Luc Donat. L’histoire parle d’un drame d’une fratrie de 5 enfants très proches qui s’aiment mais qui ont aussi parfois des différends, deux sœurs : Esther et Eliza et trois frères : Yan, Hugo et Stéphane. Ce drame c’est plus précisément un incendie dans lequel Hugo et Esther sont morts. Dans les personnages il y a aussi Marc le voisin qui fait la rencontre de cette fratrie et qui s’intègre petit à petit à cette petite famille.

Il va y avoir un coup de foudre entre Marc et Esther mais qui n’aboutira à rien car ils étaient tout deux trop timides et puis Esther finira par nous quitter.

La mise en scène a été très bien réalisée et un peu difficile à comprendre au début. Ils ont fait une transition de la réalité aux souvenirs des personnages tout au long du spectacle. Par exemple on les voyait à un endroit ils étaient tous ensemble joyeux avant l’incendie et ensuite un jeu de lumière apparaissait ils étaient toujours au même endroit mais après l’incendie et cette fois tristes et sans les personnes qui sont mortes.

Les acteurs jouaient très bien. C’était une pièce touchante, qui fait réfléchir sur la perte, la douleur et les liens entre les gens. La pièce était sur la thématique du deuil, de la famille, de l’amour et de comment se reconstruire après un traumatisme.

Katya MORIN

« A l’ouest » est une pièce de théâtre de Leslie Bernard et Matthias Jacquin. Elle raconte l’histoire tragique d’une fratrie de cinq frères et sœurs (Esther, Yan, Hugo, Stéphane et Eliza) et de leur voisin Marc. La fratrie est revenue habiter leur maison d’enfance et on rencontre leur voisin, qui va vite devenir comme un membre de la famille. Une terrible tragédie va bouleverser leurs vies pour toujours…

Cette pièce ne m’a pas tellement plu. Les ellipses temporelles fréquentes m’ont fait perdre le fil de l’histoire à certains moments, ce qui fait que je n’ai pas tout compris. Le personnage de Yan m’a bien fait rire et la « romance » entre Esther et Marc m’a beaucoup émue. Malgré tout, je pense que cette œuvre est intéressante et émouvante, et peut intéresser un public bien précis. Je trouve également que le titre, « A l’ouest », pourrait faire penser à la manière bien propre à cette famille de se comporter.

Juliette ORJIAKOR

1. La pièce illustre bien la séquence de français car il s’agit d’une pièce de théâtre et que pour s’exprimer dans une pièce de théâtre il faut une certaine éloquence il faut aussi bien se faire entendre et jouer sur la parole et les mots. Les comédiens de cette pièce ont su mettre tous ces éléments en œuvre, ce qui me fait dire que cette pièce illustre bien la séquence.

2. J’ai aimé la pièce car j’ai ressenti beaucoup d’émotion à travers celle-ci que ce soit au niveau des personnages et de leurs histoire, les décors, l’ambiance apportée avec son jeu de lumière et son jeu d’acteur. J’ai surtout aimé cette pièce car j’ai pu me reconnaître en chacun des personnages. Le fait de mélanger le passé et le présent est un moyen génial et intéressant de découvrir l’histoire qui est racontée.

Bonus : Mon personnage préféré est Yan.

La pièce « A l’ouest », mise en scène par Leslie Bernard et Matthias Jacquin, explore avec émotion les thèmes du deuil, de la mémoire et des liens familiaux.

Cinq frères et sœurs, Esther, Hugo, Yan, Stéphane et Eliza retournent dans la maison de leur enfance après la mort de leur mère. Le lieu, couvert de cendres, comme si le passé avait brûlé et laissé des traces, les replonge dans un lieu plein de souvenirs et de tensions. Pour fuir la douleur, ils rejouent les jeux de leur enfance, où ils rient et se chamaillent, accompagnés de leur voisin Marc, qui se rapproche peu à peu d’Esther. Les moments de jeu sont des flashbacks, des silences lourds et parfois des confrontations plus dures.

Mais un jour, le jeu ne suffit plus. Eliza annonce qu’elle veut partir, les disputes éclatent, les vérités et les critiques sont dites… La fratrie se déchire, incapable de continuer à faire semblant. La situation dégénère jusqu’à un incendie, où la maison brûle et où Esther et Hugo perdent la vie. Cet événement tragique soude les survivants, qui ressortent changés plus unis malgré leurs grandes tristesse, culpabilité et douleur. Le deuil a ouvert une porte vers un lien fraternel plus vrai.

J’ai beaucoup apprécié cette pièce, car elle montre avec justesse et émotion la complexité des relations familiales, entre douleurs, amours et reconstruction.

Maéva PIETRI

J’ai eu l’occasion de découvrir la pièce de théâtre « A l’ouest », écrite et interprétée par la compagne Bajour. Cette pièce est tragique, mais contient aussi de nombreux moments comiques. Elle aborde différents thèmes tels que le deuil, l’amitié profonde, le drame, la nostalgie.

Cette pièce nous raconte l’histoire d’une fratrie ayant été bouleversée par un drame. Un frère et une sœur perdent en effet la vie dans un incendie. Ils se retrouvent donc rongés par les moments partagés tous ensemble et ont énormément de mal à surmonter cette tragédie.

La mise en scène est absolument remarquable. Les décors travaillés plongent le spectateur dans l’univers réaliste et poignant de la pièce. Les effets, tels la fumée ou l’odeur de brûlé lors de l’incendie participent à la construction de cette ambiance ! La prestation des acteurs est bluffante du début à la fin ; chacun incarne brillamment son personnage et les émotions qui l’accompagnent, offrant un spectacle d’une rare intensité.

Soléane TCHEN

Ce matin, j’ai eu l’occasion d’assister à la pièce À l’ouest, écrite par Leslie Bernard et Matthias Jacquin, au Théâtre Luc Donat. Cette œuvre, à la fois intense et bouleversante, met en lumière les liens familiaux, les tensions sociales, et les drames humains à travers une mise en scène sobre mais puissante.

L’histoire tourne autour d’une famille marquée par une tragédie : Esther et Hugo, deux personnages centraux, périssent dans un incendie qui bouleverse durablement leur entourage. Leurs proches – Yan, Stéphane, Eliza – doivent faire face à cette perte brutale. Le voisin, Marc, ajoute une dimension extérieure à ce drame familial, incarnant peut-être le regard de la société sur ces événements.

Les dialogues sont poignants et le jeu des acteurs très juste, rendant chaque scène crédible et émotive. La mise en scène, quant à elle, joue sur les contrastes entre passé et présent, entre ce qui est dit et ce qui reste tu.

Cette pièce m’a touché par sa sensibilité et la manière dont elle aborde le deuil, les conflits interpersonnels et la difficulté à reconstruire après un drame.

En résumé, À l’ouest est une pièce forte, qui pousse à la réflexion et ne laisse pas indifférent. Une très belle découverte.

William QUERTINIER

La pièce « À l’ouest » met en scène cinq frères et sœurs réunis après un deuil dans leur maison d’enfance. À travers des souvenirs, des jeux d’enfants et des silences lourds, ils revivent leurs blessures passées. L’ambiance est émotive, jonglant entre rire et tristesse. La mise en scène sobre et les lumières créent une atmosphère réaliste qui nous permet d’imaginer le milieu. Le jeu des acteurs convaincantes, ils transmettent la douleur et l’amour familial. C’est une pièce touchante sur le deuil, la mémoire et les liens qui nous unissent.

Ce que j’ai aimé, c’est la sincérité des émotions : les scènes ne semblaient jamais forcées, et chaque personnage avait sa manière personnelle de vivre le chagrin, ce qui rendait l’histoire crédible. J’ai aussi apprécié les petits moments de tendresse, qui apportaient de la lumière au milieu du drame. Sans oublier les moments de rire et de suspense par particulièrement Yan qui m’a beaucoup fait apprécier.

Ce que j’ai moins aimé, c’est le rythme parfois lent de certaines scènes. Même si cela servait à montrer la lourdeur du silence ou de l’absence, cela pouvait faire retomber l’intensité. Également le fait d’apprendre le vrai coupable de l’histoire à la fin alors qu’il m’était le rôle le plus réaliste avec ses pensées honnêtes et directes et parfois sans pitié qu’il montrait à chaque fois. Mais au final, cela reste une pièce forte, vraie et émouvante.

Alison VALISOA

Ce matin, j’ai assisté à la pièce « A l’ouest » de Leslie Bernard et Matthias Jacquin au Théâtre Luc Donat. La pièce raconte l’histoire d’Esther et Hugo, qui périssent dans un incendie. Les autres personnages, Yan, Stéphane, Eliza et le voisin Marc, sont tous affectés par cette tragédie.

Les acteurs ont très bien joué leurs rôles, rendant l’histoire émouvante et captivante. La mise en scène était également très réussie, avec des moments de tension et d’émotion forte. En résumé, c’était une pièce touchante et bien interprétée, qui a laissé une forte impression sur le public.

Lili MARTIN

L’espace scénique et les décors :

 La scène représente une plateforme de théâtre, et les teintes sont plutôt sombres (noir). Effectivement, la scène est modulable pendant la performance (par exemple : transformation d’un salon en hôpital et aussi en garage). Un écart se crée entre le public et l’artiste, instaurant ainsi une séparation. C’est un espace réel, c’est un véritable spectacle. Leur travail a duré environ 8 semaines, soit deux mois. Les décors sont d’un grand réalisme, et j’ai particulièrement apprécié leur qualité. En effet, c’est grâce à ces décors magnifiquement réalisés que les transitions sont si fluides et qu’on comprend parfaitement chaque scène.

Les objets sont :
– Cassette scintillante : apportée par Marc pour Esther. – Enregistrement sonore : utilisé par Yan tout au long de la représentation.
-table et chaise : au milieu de la pièce 

 -un sac d’objets de valeur/ dans le garage, Hugo l’a pris pour jouer à un jeu de mimes.
-lampe de poche : amené par Hugo et Stéphane la seule source de lumière dans l’obscurité totale.

La cassette à paillettes sera le seul objet d’Esther et Marc, qu’ils chercheront frénétiquement durant plusieurs scènes. L’enregistrement sonore, je crois, est une manière de préserver les souvenirs que nous avons avec nos proches et de figer les bons moments. La table et les chaises sont utilisées pour les jeux familiaux. Les discussions et les querelles. Le sac d’affaires est très précieux pour Hugo, tandis que les lampes de poche leur permettent d’observer les dégâts causés par l’incendie sur la maison dans l’obscurité.

La Lumière :

La lumière ici remplace souvent les éléments de drame, elle accentue les ombres et néglige presque la couleur, à l’exception des costumes des personnages. Par exemple, lorsque Eliza organise une rencontre pour revoir ses frères et sœurs décédés, on joue beaucoup sur les ombres grâce à une bougie pour représenter le rôle des fantômes, ce qui ajoute un effet dramatique.

Le son :

Les bruits produits par des générateurs de sons puissants donnent l’impression que tout s’effondre mais aussi les sons de feu. Les musiques sont enregistrées à partir d’enregistreurs sonores et de cassettes. Effectivement, il y a des instants de silence, mais ils sont explicables dans certaines situations, comme lors d’une querelle ou quand Eliza décroche un emploi. Cependant, elle doit s’en aller et tout le monde est abasourdi, d’où ce silence.

Les costumes :

Les costumes modernes constituent les seules teintes de rouge, orange… autres que le noir et le blanc dans cette représentation théâtrale.

Les comédiens en scène : Les acteurs incluent Esther et Hugo (qui trouvent la mort dans l’incendie), Yan, Stéphane, Eliza ainsi que le voisin Marc. Ils sont dynamiques. Chaque personne entre sur scène à travers des rideaux et en sort par le même moyen, mais cela se distingue par les chambres… Ils gèrent efficacement l’espace en dansant… Ils sont fréquemment proches et il existe un échange de regards entre les personnages. Leur distinction se fait par leur tonalité vocale et ceux qui sont à l’ouest, il n’y a pas une forte ressemblance entre les personnages. Au début, Marc a bien interagi avec le public. Quand ils ne parlent pas, ils se regardent. Oui, ils interprètent exceptionnellement bien à travers l’expression de leurs émotions, leurs actions et la fluidité de leurs dialogues. La mise en scène globale et opinion personnelle :
La première image de la représentation montre tous les personnages réunis autour d’une table,jouant avec des allumettes. Le dernier, quant à lui, présente une scène où la fumée envahit la scène, symbole des cendres qui étaient représentées. C’était véritablement impressionnant à observer, bien que cela suscitât une certaine tristesse car cela signifiait que la maison était en train de brûler. Le spectacle dure 1h30 et il est rythmé par une dynamique entraînante. Une scène marquante est celle où la fumée commence à se répandre sur la scène, symbolisant les centres qui étaient représentés. C’était un véritable tour de force à voir, tout en étant triste puisque cela indiquait que la maison était en train de prendre feu.

Parti pris de l’expressionnisme, j’étais étonné par les transitions, les effets spéciaux et la fumée.  Le spectacle cherche à susciter l’émotion et parfois le rire. Selon moi, j’ai vraiment aimé le spectacle. J’ai pu m’y identifier, ayant moi-même perdu quelqu’un cher. De plus, les personnages réussissent admirablement à illustrer ce processus de deuil et nous montrent comment la mémoire peut être persistante, avec les défunts qui semblent toujours revenir, tels des fantômes. Dans cet océan de douleur, émerge une belle histoire d’amour impossible, entravée par les conséquences de l’existence.
Lauréna CLAIN