Mardi 29 Avril, la classe de 2nde 3, participant au festival annuel Cinétoil’Egalité promouvant par le biais du cinéma l’égalité entre les hommes et les femmes, s’est rendue au Ciné Grand-Sud.
Tout d’abord, le palmarès leur a été annoncé : 1er Prix Marinette, 2ème Prix Il reste encore demain et 3ème Prix Barbie.
Ensuite, les élèves ont assisté à une sélection de 6 courts-métrages réunionnais pour une séance d’1h30 : Cocotte de Manon Amacouty, Bâtiment rose de Séquences Femmes sous la direction d’Ericka Etangsalé, Sens unique de Sarah Malet et Hachmed Abdou, Un échange en or de Manon Rossi, Misouk de Jawahine Zentar et Tangente de Julie Jouve et Rida Belghiat.
Enfin, la séance s’est achevée par la rencontre et des échanges avec un professionnel du cinéma, un chef opérateur.
Ces élèves partagent leurs émotions et leurs réflexions dans les témoignages qui suivent.
Carole Carnoy

Paroles d’élèves
Cette année, nous avons eu la chance de participer au festival Cinétoil’Egalité, qui nous a permis de voir plusieurs films engagés autour du thème de l’égalité entre les sexes et des violences faites aux femmes.
Parmi les films que nous avons regardés, il y avait :
• Barbie, qui aborde avec humour et ironie les stéréotypes de genre et la pression que la société impose aux femmes comme aux hommes.
• Marinette, un film inspirant qui raconte le parcours de Marinette Pichon, une grande footballeuse française, qui a dû se battre pour être reconnue dans un milieu très masculin.
• Il reste encore demain, un film italien fort qui montre les souffrances d’une femme dans une époque où la voix des femmes n’était pas écoutée. Cela montre que même aujourd’hui, les injustices ne sont pas toutes totalement réglées.
• Le documentaire Les petits mâles, qui s’intéresse à la façon dont les jeunes garçons grandissent avec des idées préconçues sur la virilité, la force, et le pouvoir.
Tous ces films m’ont fait réfléchir sur les inégalités toujours présentes dans notre société, malgré les progrès faits depuis quelques décennies. Ils mettent aussi en lumière le courage de nombreuses femmes qui osent dire non, dénoncer et se battre pour leurs droits.
La séance au Ciné Grand Sud du mardi 29 avril :
Lors de cette sortie, nous avons vu 6 courts-métrages très puissants dont Cocotte, Bâtiment rose, Sens unique, Une rencontre en or, Misouk et Tangente.
Ces derniers parlaient tous de discriminations, de violences, de viol, de harcèlement, mais aussi de résilience, c’est-à-dire la capacité de se relever après des épreuves.
Celui qui m’a le plus touchée est Tangente, car il montre la difficulté pour une femme victime de violences de retrouver confiance en elle et d’avancer dans la vie. Le message transmis peut être interprété comme le fait que même si le passé fait mal, on peut se battre pour un avenir meilleur.
Ce festival m’a appris que les combats pour l’égalité ne sont pas terminés. Même si des lois existent, les mentalités doivent encore évoluer. Il faut continuer à parler, à éduquer, à montrer ce que vivent encore beaucoup de femmes, en France et dans le monde.
J’ai trouvé ce festival très intéressant et nécessaire. Il m’a ouvert les yeux sur des réalités qu’on oublie ou qu’on ne voit pas toujours. J’ai ressenti beaucoup d’émotions pendant les films dont la tristesse, la colère mais aussi de l’espoir. Je pense que ce genre d’événement est important pour faire réfléchir les jeunes, pour qu’on devienne des adultes plus respectueux, plus justes, et engagés pour l’égalité.
Alison LIBERTE
Le Mardi 29 Avril, nous avons eu la chance de faire une sortie au Ciné Grand-Sud avec notre professeure de Français Mme Carnoy.
A cette sortie qui porte sur le Festival Cinétoil’Egalité ou on a pu voir 6 courts-métrages réunionnais.
J’ai beaucoup aimé cette sortie et les 6 courts-métrages aussi mais parmi les courts-métrages celui que j’ai beaucoup aimé c’est Bâtiment Rose. Cela m’a appris à ne jamais garder le silence dans des situations critiques et qu’il faut en parler.
Mais les 5 autres courts-métrages étaient bien aussi.
On a pu faire aussi la rencontre avec un chef opérateur.
Mais voilà cette sortie était vraiment incroyable et m’a vraiment inspiré et j’encourage d’autres personnes à le faire.
Ali Riwane
Durant toute l’année nous avons pu visionner de nombreux films ou courts métrages qui venaient nous parler principalement des inégalités hommes -femmes, qu’elles soient sportives comme avec « Marinette » ou comme dans le court métrage « Bâtiment rose » où on voit des agressions sexuelles ou encore « Tangente » où on apprend que c’est la dame qui est en prison alors qu’elle s’est juste défendue.
Tous ces visionnages nous ont donc montré les différentes inégalités dirigées contre les femmes, cela a permis une sorte de révélation et a permis de nous sensibiliser sur le sujet et de nous faire comprendre qu’on est tous égaux et que c’est pas parce qu’on est un homme qu’on est supérieur et que si on est une femme on est inférieure, c’est totalement faux et ridicule donc cela nous montre bien qu’il s’agirait de changer de mentalité.
Tony METRO
Nous avons eu la chance cette année de participer au festival Cinétoil’Egalité, cela nous a permis d’enrichir nos connaissances cinématographiques et d’être sensibilisés sur la condition féminine dans le monde. Nous avons pour cela vu quelques films mettant les femmes en avant tel que Barbie, Les petits males, Marinette, Il reste encore demain…
Afin de clôturer ce festival, notre professeur de français, Madame Carnoy, nous a emmenés au ciné Grand Sud pour découvrir les résultats du classement des films, visionner 6 courts métrages réunionnais sur la même thématique (Cocotte, Bâtiment rose, Sens unique, Une rencontre en or, Misouk et Tangente) et rencontrer un Chef opérateur qui a eu l’amabilité de répondre à nos questions et de nous présenter son métier.
Ce festival fut très intéressant et enrichissant, je remercie donc notre professeur de français pour nous avoir donné l’opportunité d’être inscrit à ce festival qui m’a permis d’acquérir de nouvelles connaissances sur la condition féminine dans le monde et d’enrichir ma culture cinématographique.
Erwan HOARAU
Le Festival Cinétoil’Egalité nous a offert une programmation riche et variée, abordant des thèmes essentiels tels que l’égalité, la représentation et les enjeux sociétaux. Parmi les films visionnés cette année, Barbie, Marinette, Il reste encore demain et Les petits mâles ont marqué par leur diversité de sujets et leur impact émotionnel.
Barbie a surpris par sa manière de détourner l’image iconique de la poupée et de questionner les normes de genre avec humour et intelligence.
Marinette, en retraçant le parcours d’une femme déterminée à se faire une place dans le monde du football, a souligné les obstacles auxquels les femmes peuvent être confrontées dans des milieux traditionnellement masculins.
Il reste encore demain a résonné comme un cri du cœur contre les injustices et les violences faites aux femmes.
Enfin, Les petits mâles, en tant que documentaire, a posé un regard sensible sur la construction de la masculinité dès l’enfance.
Ce festival a été une véritable opportunité d’échange et de réflexion. Il a permis de mieux comprendre les défis liés aux stéréotypes de genre et d’apprécier le pouvoir du cinéma en tant qu’outil de sensibilisation.
Quant à la séance du mardi 29 avril au Ciné Grand Sud, elle nous a plongés dans l’univers des courts-métrages, chacun apportant une perspective singulière :
Cocotte, avec son ton léger mais percutant, a abordé des questions de liberté et d’affirmation de soi.
Bâtiment rose a présenté une fresque sociale poignante.
Sens unique s’est démarqué par son approche originale du destin et des choix.
Une rencontre en or a offert une dose d’émotion pure.
Misouk et Tangente ont chacun à leur manière interrogé nos perceptions et nos sentiments.
La discussion avec le chef opérateur a été particulièrement enrichissante. Elle nous a permis de mieux comprendre les défis techniques et artistiques derrière la réalisation des films et l’importance du travail sur l’image pour transmettre des émotions et un message fort.
William QUERTINIER
Cette année, grâce au Festival Cinétoil’Égalité, nous avons découvert plusieurs films qui nous ont fait réfléchir sur l’égalité et les stéréotypes. Parmi eux, Barbie nous a montré, avec humour et profondeur, comment les représentations de la féminité peuvent être influencées par la société. Marinette était un biopic inspirant sur le combat des femmes dans le sport, tandis que Il reste encore demain abordait de manière poignante la question des violences conjugales. Tous ces films nous ont montré que les médias et le cinéma ont un vrai rôle à jouer dans la sensibilisation aux inégalités et la remise en question des idées reçues. La séance du Mardi 29 avril au Ciné Grand Sud a été une belle conclusion à ce parcours, avec six courts-métrages qui abordaient des sujets variés comme l’indépendance, la tolérance , le sexisme, le viol et la maltraitance.
La discussion avec le chef opérateur a aussi été très intéressante, car elle nous a permis de découvrir l’envers du décor et de comprendre l’importance des choix de mise en scène dans un film.
Ce festival a été une vraie expérience enrichissante qui nous a permis de mieux comprendre les enjeux liés à l’égalité tout en découvrant les techniques du cinéma.
Simon PADRE
Pour résumer mon ressenti sur la totalité du programme « Cinétoil’Egalité » (Séance en classe + Cinéma) je trouve que les initiatives sont une bonne choses telles que d’apprendre plus sur l’histoire des droits des femmes (Il reste encore demain), les femmes dans le sport (Marinette) ou encore les abus à leur encontre (Certains courts-métrages vus au cinéma).
C’était aussi intéressant de voir ce que pensent des personnes de tranches d’âge radicalement différentes sur la question de l’égalité homme/femme (dans «Les petits mâles») et les idées reçues/populaires qui y était mentionnées.
La plupart des films et court-métrages étaient captivants et intéressants comme le film « Il reste encore demain » qui est mon préféré je pense (car je suis passionnée de cette période historique et que j’ai aimé cette ambiance).
En bref je pense que le programme Cinétoil’Egalité nous permet de mieux appréhender l’égalité homme/femme.
Nola LEFEVRE
Durant cette année scolaire 2025 avec le festival Cinétoil’Égalité, nous avons vu plusieurs films tels que « Barbie », « Il reste encore demain » et « Marinette » ayant pour thèmes l’égalité hommes/femmes, les conditions féminines dans le monde et l’injustice envers les femmes.
Ces films ont pour objectif de nous sensibiliser sur l’égalité et le respect entre les filles et les garçons et découvrir une nouvelle catégorie de films au lieu des Disney, films d’actions ou de romances qu’on a l’habitude de voir.
Nous avons vu à travers ces films que les femmes essayent de briser les codes et les stéréotypes qu’il y a sur elles car elles sont des « femmes ». Nous voyons aussi que même si ces films ont une ambiance, un thème ou une époque différente, le patriarcat est omniprésent, les gens ont cette même mentalité.
Par exemple dans « Barbie », la ville est entièrement gouvernée par des femmes (jusqu’à la découverte du patriarcat), malgré cela, c’est stéréotypé. Les femmes aiment le rose, elles sont gentilles, belles, intelligentes, séduisantes telle la vision que les hommes ont des femmes.
Dans « Marinette », la jeune fille renverse les codes en jouant au foot (une activité principalement masculine), elle tente d’égaliser les salaires des joueuses féminines car elles sont moins payées que les hommes pour la même activité. Elles n’ont pas de statut de « joueuses professionnelles » alors qu’elles sont au même niveau que les joueurs masculins. En plus de tout ça, elle choque tout le monde en ayant une relation amoureuse avec une femme (c’était mal vu).
Nous voyons aussi dans le film « Il reste encore demain » que la plupart des hommes se sentent plus puissants et se permettent de battre leurs femmes. Durant ce film, malgré la peur qu’elle a envers son mari, la protagoniste fuit pour aller voter pour espérer un avenir meilleur et pas seulement pour elle.
Ces films étaient très intéressants et cultivants, ils nous ont apporté beaucoup de choses.
Inès SERY
Cette année, j’ai eu la chance de participer au Festival Cinétoil’Egalité, une expérience cinématographique riche et marquante, qui m’a permis d’aborder des thématiques importantes autour de l’égalité, des stéréotypes, des luttes sociales et de la place des femmes dans la société. Tous les films que j’ai vus dans le cadre du festival m’ont plu, chacun à leur manière m’a touché et fait réfléchir.
Barbie, Marinette, Les petits mâles et Il reste encore demain
Tous ces films m’ont appris à mieux comprendre les inégalités persistantes, mais aussi les espoirs de changement et les moyens d’y contribuer, même à notre échelle.
Séance du mardi 29 avril au Ciné Grand Sud
Lors de cette séance spéciale, nous avons eu l’occasion de découvrir six courts-métrages, chacun avec une ambiance différente mais toujours centré sur des enjeux forts.
À la fin de la projection, la rencontre avec le chef opérateur a été vraiment enrichissante. J’ai découvert le rôle essentiel de ce métier dans la fabrication d’un film, notamment dans le travail de lumière, de cadrage, et d’ambiance visuelle. C’était passionnant d’avoir ce point de vue technique et artistique en même temps.

Alexandre HOARAU
Pendant l’année scolaire, on a participé au Festival Cinétoil’Egalité. Nous avons eu l’occasion de voir plusieurs films différents qui parlaient d’égalité, de stéréotypes et de la place des femmes dans la société.
On a vu :
Barbie : Au début je pensais que ce serait un film léger qui aurait une histoire similaire aux adaptations en dessins animés avec des princesses et des fins heureuses prévisibles. Mais en réalité, il parle beaucoup de la pression que vivent les femmes et de la place des hommes dans la société. Lorsque Barbie se rend dans le monde réel et se voit face à un monde entièrement dominé par les hommes et dépourvu d’égalité, on ressent de l’injustice pour les femmes et on se rend compte que la vie n’est pas facile tous les jours comme dans son monde où il suffit d’un rien pour être heureuse.
Marinette : C’est un film qui suit la vie d’une joueuse de foot, Marinette Pichon, et on voit tout ce qu’elle a dû surmonter, dans le sport mais aussi dans sa famille. Ça montre bien que même les femmes fortes galèrent parfois.
Il reste encore demain : Un film en noir et blanc, un peu dur, qui parle de femmes maltraitées dans une famille italienne. Une famille dominée par un homme horrible qui prend les femmes pour des moins que rien, qui ne méritent pas de faire des études. Pour lui sa femme n’a pas le droit de se faire belle. Elle doit être à ses services, s’occuper de tout et surtout ne jamais donner son avis. Et lorsque que quelque chose ne lui convient pas, il prend le bras de sa femme mais ce n’est pas pour la faire danser. Elle se retrouve avec les taches de la couleur du ciel sur son corps, qu’elle essaie de dissimuler. Un jour elle décide de s’enfuir pour enfin être entendue. Elle décide d’aller voter et ne craint plus son mari car toutes les voix des femmes qui subissent la chose sont enfin entendues. Elle a enfin sa liberté d’expression.
Les petits mâles (documentaire) : Des petits garçons parlent de ce qu’on attend d’eux parce qu’ils sont des garçons. On voit également ce qu’est une femme pour eux. Ce documentaire met l’accent sur les stéréotypes.
Ce festival m’a fait réfléchir à des choses que je ne voyais pas trop avant. Ça m’a aussi permis de découvrir des films que je n’aurais pas regardés de moi-même. Je pense que ce festival est une bonne chose pour être un peu plus ouvert d’esprit.
2. Séance du mardi 29 avril au Ciné Grand Sud
Nous sommes allés voir 6 courts métrages au cinéma, tous différents, un style différent mais tous font réfléchir.
Cocotte : Cocotte est un court métrage qui parle d’un garçon et d’une fille dans une cour d’école. Le petit garçon montre une cocotte à la fille, le but étant de choisir une face et de faire ce qui est écrit dessus. La face choisie était une phrase qui ordonnait à la petite fille d’embrasser le garçon. Celle-ci refuse et choisit une autre face et sur toutes les faces étaient semblables avec la même inscription. Au fil des années, les choses ne changent pas et elle se retrouve souvent dans des situations où elle doit embrasser quelqu’un, que ce soit un pari ou un jeu (jeu de la bouteille), elle n’a pas vraiment le choix. Ce court-métrage met l’accent sur l’importance du consentement.
Bâtiment rose : Un court métrage qui parle de lycéens, d’amitié, d’amour, un univers auquel tous les adolescents peuvent s’identifier. Une relation où l’homme ne respecte pas la patience de la femme, où les amis critiquent les autres.
Sens unique : Un court métrage semblable avec une boucle infernal. Une jeune femme se réveille en compagnie de son copain. Elle se lève va dans la cuisine et casse un verre par maladresse. Son copain se réveille et la frappe. Elle se réveille.
Une rencontre en or : Ce court métrage nous parle de deux enfants qui font la course. La petite fille déçue de ne pas avoir gagné se lamente sur un banc. A côté d’elle se trouvait une femme qui lui disait de ne pas perde espoir et lui fait un discours inspirant sur le fait de réussir ses objectifs et d’accomplir ses rêves. Une fois ce discours inspirant fini, la petite fille se relève la tête haute et elle entend une voix dire à la dame à ses côtés : Êtes-vous prête pour l’interview ? Il s’avère que la femme qui lui avait donné tous ces conseils était une championne olympique.
Misouk : Misouk est un court-métrage qui parle d’une jeune fille qui vit avec son papa et son frère. La jeune fille est passionnée de musique et décide de récupérer un instrument appartenant à sa maman décédée (Misouk). Son papa découvrant cette passion jette l’instrument de sa maman à la rue parce que pour lui ce sont des traînées qui font ce genre de chose. La fille de Misouk récupère son instrument et va dans un groupe rempli de musiciens et joue avec eux. Elle tient tête à son père et sait que maintenant elle sera libre de ses choix.
Tangente : Tangente est un court-métrage qui parle d’une détenue qui fait le Grand raid. Elle se blesse en chemin mais décide de continuer la course. Elle rencontre un homme qui voyant son état décide de ne pas la laisser seule et l’accompagne jusqu’à la fin. Elle ne gagne pas mais c’est un défi qu’elle a relevé.
Manon GENTILE-LOF
Ces films et documentaire offrent un regard varié sur les femmes et les questions de genre. « Barbie » propose une approche féministe pop et divertissante, tandis que « Marinette » met en avant une héroïne forte pour un public plus jeune. « Il reste encore demain » offre une perspective historique sur les luttes des femmes pour l’émancipation et « Les petits mâles » invite à une réflexion sur la construction de la masculinité et ses conséquences. Ensemble, ils contribuent à enrichir le débat sur le féminisme et l’égalité des genres.
Les courts métrages qu’on n’a vus au cinéma nous montrent qu’elles ont tous un point commun. Elles se font ou étaient battues ou encore agressées et elles essayent de se reconstruire comme Tangente ou encore essayent de fuir. Ces courts métrages essayent de nous faire passer certains messages comme briser le silence comme nous montre le court métrage de « Bâtiment rose » où elle a pris du temps avant de pouvoir dire ce qui s’est passé avec ce garçon pour pas que d’autres de ses copines se fassent avoir également. Sensibiliser à la violence : Ils montrent la réalité de la violence conjugale et de ses conséquences dévastatrices.
Soutenir les victimes : Ils offrent un message de soutien et d’espoir aux femmes qui vivent ces situations comme on le montre dans Tangente.
Lily MARTIN
Les films vus pendant l’année
Dans le cadre du Festival Cinétoil’Egalité, plusieurs films ont été projetés autour du thème de l’égalité, notamment entre les sexes, ainsi que sur les discriminations, les stéréotypes et les libertés individuelles.
• Barbie : Ce film utilise l’univers très connu de la poupée Barbie pour remettre en question les stéréotypes de genre. Derrière l’humour et les couleurs vives, on y trouve une critique du patriarcat et des attentes sociales envers les femmes comme les hommes. Le film pousse à réfléchir à la place que chacun occupe dans la société.
• Marinette : Ce biopic retrace la vie de Marinette Pichon, célèbre joueuse de football. Il met en lumière les difficultés des femmes dans le sport de haut niveau, les violences domestiques et les discriminations. Il montre aussi une vraie force de résilience et de détermination.
• Il reste encore demain : Un film italien engagé sur la condition des femmes dans l’Italie d’après-guerre. Il rappelle que l’émancipation féminine a été un combat long et difficile, et que certains droits ont été obtenus récemment dans l’histoire.
• Les Petits Mâles : Ce documentaire donne la parole à des jeunes garçons sur leur rapport à la virilité et à leurs émotions. Il interroge les normes qu’on impose très tôt aux garçons et m’a fait réfléchir à l’éducation, à l’expression des sentiments et à la pression sociale.
Ce que le festival a apporté
Ce festival a permis de mieux comprendre les différents visages des inégalités, de développer une réflexion critique sur les représentations dans les films, et de prendre conscience que les stéréotypes influencent encore aujourd’hui nos choix, nos attitudes et notre manière de voir les autres. Il a aussi permis de s’ouvrir à des histoires de vie différentes.
La séance du mardi 29 avril au Ciné Grand Sud
Lors de cette séance, nous avons visionné six courts métrages réunionnais, réalisés localement, qui abordent des thèmes actuels et universels, tout en mettant en valeur la culture et la société de La Réunion :
• Cocotte
• Bâtiment rose
• Sens unique
• Une rencontre en or
• Misouk
• Tangente
Chaque court métrage, bien que court en durée, portait un message fort : l’émancipation, l’identité, les relations sociales, les rêves et les conflits intérieurs. Ces œuvres nous ont permis de voir comment on peut traiter des thèmes puissants à travers le regard des artistes réunionnais, avec des décors, des langues et des problématiques proches de notre quotidien.
Nous avons aussi participé à une rencontre avec un chef opérateur, qui nous a expliqué son rôle dans la fabrication d’un film : choix des lumières, angles de caméra, ambiance visuelle… J’ai compris à quel point l’image joue un rôle fondamental pour transmettre un message, tout autant que le dialogue ou la musique.
Ce que j’ai retenu :
Cette séance m’a fait prendre conscience de la richesse du cinéma réunionnais. Voir des films tournés ici, avec des personnages et des situations locales, m’a permis de mieux m’identifier et de voir que La Réunion est un territoire de création artistique à part entière. J’ai aussi découvert un métier du cinéma que je ne connaissais pas : chef opérateur.
Échange avec le chef opérateur
À la fin de la séance, une discussion avec un chef opérateur a permis de découvrir son métier. Il a expliqué comment la lumière, les angles de caméra et le cadre peuvent renforcer ou modifier le sens d’une scène. Cela a permis de mieux comprendre le travail technique derrière un film et l’importance de l’image pour transmettre une émotion ou un message.
Conclusion
Le Festival Cinétoil’Egalité a permis d’allier cinéma, réflexion et engagement. Il a offert une ouverture sur le monde, sur des réalités parfois méconnues, et a montré que le cinéma peut être un moyen de sensibiliser à des sujets importants, tout en suscitant l’émotion et la discussion
Ethan LACRITICK