Des bulles pour les 100 ans du Tampon !

Octobre et novembre 2025 furent les mois de la bande dessinée pour la classe de 2nde 2. Invités par la bédéthèque du quartier Trois-Mares à rencontrer M. Olivier GIRAUD, bédéiste « péi » de talent, les lycéens ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour profiter de cette initiation faite par un professionnel, et créer à leur tour des planches de bande dessinée.

Première séance de l’atelier BD à la bédéthèque de Trois-Mares et présentation du projet : dessiner des planches de bande dessinée sur le thème du centenaire de la ville du Tampon… en une huitaine d’heures seulement.

Les élèves, répartis en groupes, tâtonnent d’abord à la recherche d’idées. Scénario et images : comment se répartir les rôles et se mettre d’accord sur les mêmes choix ?

J’ai beaucoup apprécié cet atelier car il m’a permis de découvrir une autre manière de raconter une histoire et de comprendre comment fonctionne une BD. J’ai appris comment se construit une BD : le scénario, le découpage en cases, les dialogues, et même la façon dont les images peuvent transmettre des émotions sans trop de texte. Travailler en groupe a été une bonne expérience même si ce n’était pas toujours simple. Parfois, nous n’étions pas d’accord sur le design d’un personnage.

Léa

Notre groupe a fait une planche de BD sur Grand-mère Kalle. J’ai aimé l’atelier parce que j’ai pu raconter une légende de La Réunion que j’apprécie. On a pu travailler en groupe avec nos amis, ce qui nous a permis de développer notre créativité et partager nos idées. J’ai trouvé ce projet complexe : en effet, nous n’avons pas l’habitude de développer notre créativité dans le milieu scolaire, et cela nous a permis de nous évader des cours. Je ne pense pas que cet atelier change mon regard sur l’art de la bande dessinée car j’avais déjà une idée précise de l’art et notamment du monde de la BD. Cependant j’ai appris quelques techniques de dessin grâce au dessinateur présent, Olivier GIRAUD, pour nous aiguiller, ce qui m’aidera pour la suite.

Lucie.

J’ai aimé créer les planches de BD pour qu’elles correspondent au thème imposé : les 100 ans de la commune du Tampon. Le travail en groupe m’a plu même si c’était compliqué par moments car il fallait se mettre d’accord sur les idées et sur les vignettes de la BD. Créer un bande dessinée nécessite une bonne organisation au sein du groupe, de la créativité et un certain talent de dessinateur. Pour ma part, j’ai découvert qu’on pouvait faire passer des messages clairs rien qu’avec des images.

Tiphaine.

L’atelier BD m’a appris que lorsqu’on travaille en groupe, il faut s’organiser avec une grande minutie pour ne pas mettre en difficulté nos camarades et nous-mêmes. J’ai apprécié cet atelier car dessiner m’apaise, et le faire avec mes amis est encore mieux. Les difficultés présentes dans ce projet furent surtout la communication pour voir où en étaient les autres, et le temps imparti pour finir, qui était très court. Mais nous avons surmonté les difficultés et fini pile à temps. Cette expérience n’a pas changé ma vision sur la BD, si ce n’est sur le temps immense qu’il faut consacrer à créer les dessins.

Pierre

J’ai bien aimé l’atelier BD car c’était différent des cours habituels. J’ai appris comment construire une petite histoire et faire des cases qui se suivent bien pour la raconter. Travailler en groupe était important pour s’entraider quand on bloquait. Notre BD parle des 100 ans du tampon et on s’est partagé les vignettes : moi j’ai illustré la première fois que l’électricité est arrivée dans la ville du tampon ; un de mes camarades a dessiné l’époque du premier maire du Tampon, M. Edgar AVRIL ; un autre a travaillé sur le cyclone de 1962. Le plus facile, c’était d’imaginer l’histoire. Pour les dessins, tout le monde a eu un peu de mal au début mais on a fini par y arriver. Ce projet était incroyable, j’ai beaucoup aimé et j’ai beaucoup apprécié l’aide de M. GIRAUD et l’accueil de la médiathèque.

Rémy

J’ai beaucoup lu de BD mais jamais je n’avais imaginé pouvoir faire une planche de BD. J’ai adoré l’idée et surtout de pouvoir le faire sur le thème des 100 ans du Tampon, surtout que je viens tout juste d’arriver dans la région : cela m’a permis d’apprendre une infime partir de l’histoire du Tampon, mais c’est déjà ça. Je regrette que ce soit terminé car j’aurais adoré mettre un peu plus de détails sur ma planche. Cette activité m’a appris à répartir les choses à faire dans un groupe et parfois on se donnait des conseils les uns aux autres, c’était très agréable d’apprendre à se connaître en-dehors des cours.

Clémence

J’ai vraiment apprécié l’atelier parce que je dessinais quand j’étais petit, et qu’on a vraiment eu de la chance d’être avec un expert dans ce milieu, ce qui rend l’activité plus riche. De plus, pour être honnête, ça change des cours classiques. Je ne pensais pas du tout que ça allait être aussi compliqué pour faire juste une planche, ça prend des heures et il y a plein d’élément à prendre en compte: l’orthographe, la qualité du dessin, l’ancrage, l’ombrage …


Grâce à cette activité j’ai appris à faire des point de fuite ce qui est vraiment pratique. J’ai vraiment aimé faire ce projet avec mes camarades. La seule difficulté que j’ai rencontrée était le temps, mais grâce à M. Giraud j’ai réussi à rattraper le temps perdu et terminer à la dernière minute. Je ne trouve pas que mon regard a changé sur la bande dessinée, à part que j’ai vu la vraie difficulté du travail.

Djanys

Olivier Giraud crée l’affiche de la journée de l’exposition. Vendredi 28 novembre, c’est le grand jour : les planches BD de la classe sont exposées à la bédéthèque, qui nous reçoit pour une matinée festive.

Une caméra de télévision est là pour couvrir l’événement et interroger quelques élèves : il faut maintenant verbaliser oralement cette expérience, un exercice intimidant qui n’a pas fait peur aux quatre volontaires.

 

Merci à la bédéthèque pour ce projet motivant et artistique.