Steeve Bourane est originaire de Saint-André, durant sa scolarité il était très perturbateur et à redoublé son CM2, son année de Terminale et a ensuite obtenu son bac S option biologie.
En 1997, il part pour Montpellier pour des études de Biologie (licence SVT) il a obtenu sa licence, son master et puis son doctorat en 2007.
En 2010, il devait chercher un stage pour approfondir son expérience et il a donc envoyé sa candidature aux quatre coins du monde et a été accepté par Salk Institute à San Diego. Grâce à ses recherches et à son travail, il a été publié dans les journaux scientifiques. Il est resté jusqu’en 2016, car il est revenu à la Réunion.
Il voulait absolument travailler là où il avait grandi, et il a donc passer le concours national à l’ISERM. Il a échoué deux années de suite, mais sans découragement il a essayé une nouvelle fois la réussi en 2019. Il était le premier réunionnais à l’ISERM en tant que chercheur dans un laboratoire à la Réunion, mais aussi le premier à monter une équipe de recherche dans les DOM-TOM.
Aujourd’hui il est chercheur en neurobiologie, il travaille sur le diabète à la Réunion (neuropathie diabétique) plus précisément sur comment le diabète attaque et détruit nos fibres nerveuses.
L’intervention d’Erika Velio et de Steeve Bourane, nous ont permis de comprendre qu’il est important de ne jamais abandonner. Lorsque nous souhaitons atteindre un objectif ou un rêve malgré les coups bas il faut tenir bon, persévérer et toujours donner le meilleur de soi-même pour y parvenir.
Pour atteindre ses objectifs il faut franchir des étapes plus ou moins difficile, ils ne peuvent pas être atteint du premier coup ou venir à nous c’est à nous d’aller les chercher et de ne pas abandonner.
– Emie Boyer et Pauline Baret –
– BTS SP3S –
Erika Velio est née au Port et a grandi à la Plaine Saint-Paul. Son père était mécanicien et sa mère au foyer, elle dit de son père que c’était un travailleur et qu’il lui a montré et appris l’importance du travail et c’est ce qui l’a motivée à travailler très dur à l’école. De sa mère elle dit que c’était une mère aimante.
Erika était une petite fille perturbatrice à l’école, et ne savait pas encore qu’elle aurait eu un déclic en 4e grâce à sa professeure d’anglais qui lui a demandé « Que veux-tu faire plus tard » et qui lui a fait comprendre l’importance de parler français et non uniquement créole pour pouvoir progresser en langues ; en 3eme, son professeur d’allemand lui avait dit qu’elle avait du potentiel et qu’il fallait la pousser plus loin.
Après l’obtention de son Bac à 17ans, elle demande à ses parents si elle pouvait aller étudier en Métropole, son père très protecteur et très familial lui à refuser car n’avait pas 18 ans et pour lui elle était trop jeune et qu’ils avaient très peu de moyens pour l’accompagner. À la suite de cela elle a fait 1 an à l’Université de la Réunion.
À ses 18 ans elle décide donc de quitter la Réunion en comptant sur le soutien de ses parents et grâce à la bourse et au passeport de mobilité qu’elle avait reçu pour son départ pour la Métropole pour à Montpellier où elle fait une formation d’étude supérieure en expertise de conduite de génie logiciel. Elle a obtenu ses licences et son Master en science physiques elle a donc son Bac +5.
Suite à ses brillants diplômes elle s’est engagée dans la vie professionnelle, mais elle n’avait pas tellement les moyens et surtout elle n’avait pas obtenu le poste. Malgré cela, elle n’a pas baissé les bras et elle a postulé dans le milieu spatial là où elle a eu son 1er travail dans le monde des fusées et des satellites ; elle démissionne 2 ans après, pour s’occuper de ses enfants ; pour Erika, la famille est une valeur essentielle.
Elle reçoit une proposition pour travailler en tant qu’ingénieur en Guyane, elle a donc accepté et elle est devenue chef d’équipe jusqu’à 2016 où elle est partie s’installer au Pays-Bas chez Airbus.
– Emie Boyer et Pauline Baret –
– BTS SP3S –
