Catégorie : Crise CoVid-19

Jean-Michel BLANQUER, Ministre de l’Education nationale, a annoncé vendredi 04 avril que le DNB 2020 se passera sous forme de contrôle continu. l’information principale est la suivante :

“Le diplôme national du brevet sera obtenu à partir de la moyenne des notes que l’élève aura eues durant les (…) – deux semestres – de l’année de troisième à l’exception des notes obtenues pendant le confinement dans les disciplines concernées.”

Les détails de l’organisation ne sont pas encore tous connus, mais nous pouvons dors-et déjà rassurer l’ensemble de nos élèves de 3° sur le fait que le maximum sera fait pour ne pas les pénaliser.

Pour répondre à  vos questions, voici une liste de questions-réponse extraite du site du Ministère de l’Education Nationale, en date de ce jour :

Diplôme national du brevet : je suis élève de 3e

Comment seront évalués les élèves ?

Ils seront évalués sur la base du livret scolaire, qui représente d’ores et déjà 50% de la note finale du brevet, et qui permet de certifier la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

Les notes du 3ème trimestre compteront-elles dans le livret ?

Le diplôme est délivré sur la base de niveau de maîtrise des compétences, eux-mêmes fondés sur l’appréciation du conseil de classe qui se prononce au 3ème trimestre de l’année de 3ème. Les notes obtenues en cours d’année fondent évidemment en grande partie son appréciation. Si la réouverture des établissements le permet, le conseil de classe tiendra compte du résultat des évaluations passées par les élèves postérieurement à la réouverture des établissements.

Les évaluations passées pendant le confinement compteront-elles ?

Les évaluations auxquelles les professeurs auraient procédé pendant le confinement ne compteront pas pour l’obtention du diplôme, afin de ne pas générer d’inégalité de traitement entre les candidats.

Qui délivrera le diplôme ?

Comme d’habitude, le diplôme sera délivré par le jury académique du diplôme national du brevet. Ce jury se prononce déjà sur le fondement du livret de l’élève et des notes obtenues aux épreuves nationales. Cette année, exceptionnellement, il se fondera uniquement sur le livret de l’élève.

Les candidats devront-ils passer un oral ?

Non. L’épreuve orale porte en principe sur la soutenance d’un projet dans le cadre de l’enseignement d’histoire des arts, des enseignements pratiques interdisciplinaires du cycle 4 ou dans le cadre de l’un des parcours éducatifs (parcours Avenir, parcours citoyen, parcours éducatif de santé, parcours d’éducation artistique et culturelle) que le candidat a suivi. La fermeture sur une longue période des collèges mettrait de nombreux candidats en difficulté, dès lors qu’ils n’ont pas pu mener à bien leur projet ou leur parcours. Afin de ne pas léser les candidats, l’épreuve orale est donc supprimée.

Pourrai-je avoir accès à mon livret scolaire pour connaître les appréciations des professeurs et du chef d’établissement ?

Oui, une fois ce livret finalisé après le conseil de classe du mois de juin, vous y aurez accès pendant quelques jours afin d’en prendre connaissance et d’échanger si nécessaire avec le chef d’établissement.

Peut-on quand même poursuivre ses études si l’on n’obtient pas le brevet ?

Oui, l’obtention du brevet ne conditionne pas la poursuite des études, notamment l’inscription au lycée.

En cette période de repli forcé, je vous propose de vous changer un peu les idées en observant et en imaginant. Ce jeu, sous la forme d’un petit concours bon-enfant, vous propose tous les jours en fin d’après-midi, une image qui représente un détail de la nature qui nous entoure. A vous de trouver ce qu’elle représente et d’être le premier à envoyer la bonne réponse par SMS.

Deux catégories concourent : Adulte et Elève ; les résultats seront affichés le jour suivant.

Amusez-vous bien !

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Vingtième (et dernière) énigme

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Et voici pour terminer un très beau lézard vert des Hauts (Phelsuma borbonica), espèce endémique de La Réunion. A ne pas confondre avec plusieurs autres espèces de “Margouillats” colorés que l’on peut trouver jusque dans nos maisons dans les Bas de l’île et qui sont des espèces exotiques, c’est à dire introduites à La Réunion par l’Homme. Lorsque ces espèces prennent la place des espèces locales, on parle d’Espèces Exotiques Envahissantes.

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Dix-neuvième énigme

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Il s’agit de la tête et du thorax d’un phasme endémique de La Réunion (Rhaphiderus spiniger). La femelle, de couleur verte, peut atteindre une quinzaine de centimètre tandis que le mâle, un peu plus petit, reste de couleur marron. Ces insectes sont mimétiques, c’est à dire qu’ils se confondent avec leur environnement, en se confondant aux branches et aux feuilles des arbres dans lesquels ils s’installent pour se nourrir ou se reproduire.

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Dix-huitième énigme

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Encore un détail de fleur. La Grenadille rouge (Passiflora coccinea), complexe dans ses formes et ses couleurs. Beaucoup de fleurs exubérantes sont le résultat d’une adaptation aux pollinisateurs, ici des papillons, des abeilles et des oiseaux colibris. Cette espèce de fruit de la passion est originaire d’Amérique du Sud. Son fruit est comestible, mais il est peu apprécié à La Réunion, où préfère nettement sa cousine la Grenadille (Passiflora edulis).

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Dix-septième énigme

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Détail d’une araignée (Pseudemathis trifida) endémique de l’Ile Maurice et de La Réunion. Rencontrée à Piton Monvert, c’est une araignée sauteuse de moins d’un centimètre, qui chasse à vue de petits insectes. Vous noterez ses 6 paires d’yeux qui lui permettent d’avoir une excellente vue dans presque toutes les directions.

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Seizième énigme

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Ce n’est pas un personnage de Star Wars mais la tête du criquet migrateur (Locusta migratoria) que l’on rencontre à La Réunion. Cet insecte vit en phase solitaire à La Réunion, plutôt dans une bonne partie de l’île. Il se nourrit essentiellement d’herbes. Lorsque les conditions sont favorables (parfois en Afrique sub-saharienne), cette espèces peut se mettre à se reproduire de manière très rapide et très importante. Elle passe alors en phase grégaire et peut former des nuages de millions d’individus qui dévastent tous les végétaux sur leur passage.

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Quinzième énigme

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Détail d’une branche de corail (Acropora muricata). Les coraux sont des colonies de très nombreux petits animaux, les polypes, qui fabriquent un squelette calcaire autour d’eux. Chaque individu mesure quelques millimètres et l’ensemble peut fabriquer des structures de plusieurs tonnes. Pour vivre se développer, ils ont besoin de vivre en association (symbiose) avec une algue microscopique qui a besoin de lumière. C’est la raison pour laquelle les coraux se développent dans les eaux claires et peu profondes.

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Quatorzième énigme

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C’est un détail de l’aile de Papilio demodocus, un des plus grands et des plus beaux papillons de jour de La Réunion. Introduit de Madagascar en 1863 par M. Vinson, scientifique réunionnais, ce papillon magnifique cache bien son jeu car il aime pondre sur les agrumes dont les chenilles dévoreront les feuilles.

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Treizième énigme

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Détail d’une fleur d’Hibiscus rosa-sinensis, cultivar jaune. Les Hibiscus, comme les rosiers, ont été cultivés et sélectionnés très tôt par l’Homme. Cette espèce est probablement originaire de Polynésie, mais on elle était déjà cultivée dans l’Egypte antique.

Les boutons floraux et les fleurs de cet Hibiscus sont comestibles, comme ceux du Bissap (Hibiscus sabdariffa) dont les préparations apporteraient mille et un bienfaits.

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Douzième énigme

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A nouveau un détail de la Tortue Radiata. Son nom scientifique fait référence à cette alternance de couleur des écailles de la carapace, en étoile rayonnée. Les tortues terrestres présentent cette particularité d’un squelette à la fois interne (vertébrés) et placé autour des organes (exosquelette partiel). C’est un exemple de convergence évolutive.

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Onzième énigme

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Encore un détail de fleur. La diversité des structures florales est sans limite. Ici, les étamines (parties mâles qui portent le pollen) d’une fleur de Combava (Citrus hystrix), de la famille des agrumes (orange, citron, clémentine, mandarine, tangor, kumkat, pamplemousse, …). contrairement aux autres, on utilise essentiellement le zeste du fruit dans les plats cuisinés et pas la chaire du fruit.

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Dixième énigme

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Voici la tête de notre guêpe locale (Polistes hebraeus). On n’a pas l’habitude de pouvoir l’observer de si près, au risque de subir sa douloureuse piqûre. Cependant, comme l’indique l’expression « Mère-guêpe », elle ne pique que lorsqu’on menace son nid. A raison, puisque les larves sont un met recherché, en friture ou en rougail.

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Neuvième énigme

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Pas vraiment un détail cette fois, mais plutôt une présentation inhabituelle. Il s’agit d’une noix de Muscade fraîche, avec la moitié de la chair du fruit du Muscadier (Myristica fragrans). Le fruit ressemble un peu à un abricot et la noix est couverte de filaments rouge vif. La noix muscade est très prisée depuis le Moyen-âge avec un monopole de production jalousement gardé par les Hollandais. Comme pour le Girofle, quelques graines seront ramenées discrètement en 1770 par Pierre Poivre à La Réunion, alors Ile Bourbon, marquant ainsi la fin du monopole.

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Huitième énigme

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Une patte d’éléphant ? de dragon ? … de tortue (Astrochelys radiata) bien connue comme animal de compagnie à La Réunion, Originaire du sud de Madagascar, cette espèce de tortue terrestre peut atteindre 20 kg et vivre plus de cent ans. Victime de nombreux trafics, elle a quasiment disparu à Madagascar où elle est considérée en danger critique d’extinction.

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Septième énigme

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Le détail d’un sore de fougère (fougère patte de lézard, Microsorum scolopendria). Sous la feuille, ce sont de petits paquets de sporanges, eux-mêmes des sacs contenant chacun 8 spores, qui pourront donner chacun une nouvelle fougère si les conditions sont favorables. On imagine le nombre de spores sous la feuilles d’une fougère…

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Sixième énigme

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A nouveau un détail de l’endormi… La crête sous la gorge. Cet animal étonnant peut changer de couleur grâce à des muscles qui déforment des cellules spécialisées (les chromatophores) et modifient la distribution des pigments qu’elles contiennent.

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Cinquième énigme

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Il s’agit du fruit de la liane Poc-poc, plante assez commune à La Réunion et pourtant originale. C’est une Passiflore (Passiflora foetida), du même genre que le fruit de la passion. Son fruit (photo) est entouré d’un filet dense qui peut capturer et “digérer” des insectes, mais on ne sait pas si la plante s’en nourrit, comme le font les plantes carnivores.

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Quatrième énigme :

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Voici une larve de moustique (Aedes albopictus, stade 3), qui se développe en quelques jours dans une petite quantité d’eau stagnante. Le moustique adulte (moustique-tigre) est le vecteur de la Dengue, à l’origine d’épidémies à La Réunion et dans le monde.

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Troisième énigme :

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Voici un détail de fleur de Flamboyant (Delonix regia) ; plus précisément les parties mâles porteuses du pollen (en jaune), les étamines.

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Seconde énigme :

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Il s’agit de la Lune ! Notre satellite naturel dont la surface est couverte de nombreux cratères, traces de collisions avec des météorites vieilles de plusieurs milliards d’années.

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Première énigme :

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Il s’agit de l’oeil d’un “endormi” (Cameleo pardalis). Un beau mâle très orgueilleux et coloré. Cette espèce est originaire de Madagascar et actuellement protégée. Il faut donc profiter de sa beauté et le laisser nous débarrasser de nombreux insectes.