En anglais, c’est l’un des « tea trees », terme qui prête à confusion notamment avec le théier (Camellia sinensis) mais aussi avec d’autres arbres de la famille des Myrtacées, car en Australie, plusieurs espèces du genre Melaleuca sont aussi appelés tea tree . On extrait des feuilles de l’arbre à thé une huile essentielle : l’huile d’arbre à thé, utilisée en phytothérapie.
Le nom de « tea tree » aurait été donné par le capitaine James Cook lors de son voyage autour du monde, lorsqu’en 1770, il aborda la côte Est d’Australie et que les marins firent du thé avec les feuilles d’un arbre de la famille des Myrtacées. Les feuilles de divers Melaleuca étaient traditionnellement utilisées par les aborigènes d’Australie contre le rhume, la fièvre et les congestions. Ils écrasaient les feuilles pour en inhaler l’essence ou les faisaient infuser pour en boire la tisane.
Un spécimen de tea tree a été planté dans le verger par un groupe d’éco-délégués lors de la 3 ème réunion du club DD ce samedi 6 février.
Ils ont également planté un plant de grenadille (fruit de la passion) et un pistache arbuste (Pachira glabra).
Pachira glabra ou noisetier de Cayenne est originaire de l’Amérique du Nord, Mexique et de l’Amérique du Sud, Guyane et du nord du Brésil. Cette espèce a été introduite comme plante ornementale mais aussi pour sa noisette comestible dans de nombreuses régions tropicales. En effet son fruit, en forme de cabosse est semblable à un cacaoyer, et contient des graines qui se consomment crues, grillées, bouillies. Son goût se rapproche de celle de la noisette et de la pistache.
Enfin un bois rouge, arbre endémique des Mascareignes, a été planté en remplacement d’un bois d’arnette qui n’a pas supporté la longue période de sécheresse malgré l’arrosage goutte à goutte.
Prochaine réunion du club DD le samedi 27 mars.
Jérôme Rabassa