Une borne de piles usagées installée au lycée.

Qu’il s’agisse d’une pile bâton dans une radio ou une lampe torche, d’une pile bouton dans une calculette ou une montre, ou encore la batterie de votre ancien téléphone ou ordinateur portable, les piles bénéficient d’une filière de collecte spécifique.
Il ne faut pas les mettre dans les poubelles mais dans les bornes de collecte à piles accessibles maintenant au lycée (devant la vie scolaire) et dans de nombreuses grandes surfaces, déchèteries et magasins de bricolage et d’informatique.

Les piles rechargeables, une fois hors d’usages, se recyclent et sont reprises de la même façon que les piles classiques.

Que deviennent les piles récupérées dans les bornes ?

A La Réunion, la société Stardis collecte les piles pour le compte de Corepile, l’organisme agréé rassemblant les fabricants et importateurs de piles.  Ces dernières sont ensuite envoyées en métropole.

Le traitement des piles et petites batteries collectées par Corepile permet de récupérer environ 5.000 tonnes de métaux chaque année. Le taux de recyclage est compris entre 50% et 80% selon le type de piles ou batteries.
Pour 1 tonne de piles alcalines, on récupère ainsi 330kg de zinc et composés de zinc et 240kg d’alliages à base de fer et nickel.
Ces métaux sont ensuite réutilisés pour la fabrication d’objets de la vie courante comme des gouttières en zinc, des couverts en acier inoxydable, des bornes anti-stationnement, des articles de quincaillerie, des tôles de voitures, des coques de navires ou encore de nouvelles batteries (nickel) ou des composés pour panneaux photovoltaïques .

Jérôme Rabassa