Entre 2005 et 2006, l’île de la Réunion a été victime d’une catastrophe sanitaire majeure due à une maladie infectieuse : le chikungunya.
Cette maladie due à un virus est transmise d’une personne à une autre par l’action d’un moustique.
Pour lutter contre cette maladie, les autorités sanitaires de l’époque ont procédé à un épandage massif d’insecticides dans l’environnement pour lutter contre les moustiques au stade adulte.
Mais l’utilisation d’insecticides peut avoir des effets négatifs sur la santé humaine et sur l’environnement.
Est-il possible d’agir sur le moustique autrement qu’avec des insecticides ?
Notre étude a consisté à prouver que le guppy ( Peocilia reticula ), originaire d’Amérique du Sud et présent aujourd’hui dans de nombreuses zones tropicales de la planète est capable en prédateur, de lutter contre les moustiques tels que l’Aèdes albopictus vecteur de cette maladie.
Cette étude a aussi permis aux élèves d’acquérir des compétences sur quelques aspects de la reproduction des poissons.
Au cours de la présentation de notre travail à la salle des fêtes de Sainte-Marie, les visiteurs et les membres du jury étaient très intéressés et ils ont même pensé à utiliser ce petit poisson pour limiter le nombre de moustique au niveau de leur habitation.
Les élèves ont passé une très bonne journée et étaient très fiers de leur travail.
LAURET Jean Michel, enseignant en SVT.