Comme chaque année, les élèves ont eu la chance d’aller voir une sélection de courts-métrages au festival International de films fantastiques où différents thèmes étaient abordés : la puberté, l’appréhension du changement, les familles recomposées ou mono parentales, la peur d’être seul, les violences faîtes aux femmes, la fin de monde, les difficultés du quotidien, l’amour… Ils ont aussi pu poser des questions aux invités sur place, Joseph Boinay, critique cinéma de Télérama et Aurélien Zimmermann de Shadowz et Mad Movies.
Aurélia Mangin nous parle de ce festival et de l’hommage à son père :
“Il y a 10 mois, mon papa, l’artiste chef d’œuvrier Vincent Mengin-Lecreulx est mort ; nous laissant, ma mère Roselyne, mon frère Pablo et moi, orphelins. Survivant, dans un monde glaçant et monochrome. Heureusement, son fabuleux Lieu d’art Contemporain, tout droit sorti de son cerveau prodigieusement visionnaire et construit de ses mains agiles et acharnées, lui survit. Chacune de ses créations nous donne la force de rester vivants et de poursuivre son engagement pour la démocratisation de l’art et de la culture.
L’affiche de la 14ème édition du Festival MÊME PAS PEUR, rend hommage aux créations de mon papa. Depuis 1988, Vincent Mengin-Lecreulx recycle des pneus, en créant des paysages pneumatiques, dans lesquels sa peinture, ses personnages fantastiques et ses sculptures se mélangent à la végétation tropicale. L’ une de ses installations monumentales baptisée « Du vent dans les caoutchoucs », met en scène une forêt d’arbre à pneus composée de 2248 pneus.
La frontière entre l’art contemporain et le cinéma fantastique est poreuse. Un grand nombre de films puisent leur inspiration dans les tableaux et les œuvres d’artistes marquants.”
