Et voilà, le concours s’est déroulé ce matin….Maintenant le professeur va corriger sa partie c’est à dire tout ce qui concerne la grammaire, la petite étude de texte, le bon usage de la langue….les trois meilleures copies de chaque classe partiront avant le 3 mars à Paris, à l’Association de Défense de la Langue française afin que la rédaction soit évaluée par le jury : une réflexion sur la poésie…Vous souhaitez savoir ce qu’est cette association ? Voici un lien qui vous renseignera : http://www.langue-francaise.org/
Mais rien n’empêche de vous dire quelques mots à propos de l’association ….elle hérite son nom de la “Défense et illustration de la langue française” , Un ouvrage publié par les poètes de la Pléïade : Ronsard…Du Bellay entre autres, dans le but de régénérer et de promouvoir la beauté de la langue française au XVIème siècle . A cette époque ils voulaient prouver qu’elle n’avait rien à envier au latin et au grec qu’on disait des langues “nobles” au regard de la langue française qui aurait été “vulgaire” et leur manifeste répondait à cette nécessité .
Aujourd’hui, il s’agit de montrer que le français vaut bien l’anglais, qui a tendance à coloniser notre vocabulaire pour plus de facilité . Nul ne dénie à l’anglais son utilité, mais les deux langues sont bel et bien distinctes alors mettons en valeur leurs différences et leurs spécificité plutôt que de transformer le français en une sorte de franglais, langage fourre-tout, d’autant plus que, ironie du sort, un pourcentage impressionnant de mots anglais dérivent directement de la “langue d’oïl”parlée par les normands …. et que la devise de l’Angleterre est bel et bien française “Honni soit qui mal y pense”.
Bref, le concours du “plumier d’or” est organisé par l’Association de Défense de la Langue française, et rien ne nous empêche d’espérer que l’un de nos élèves sera sélectionné ….mais quand bien même personne ne le serait , je voudrais féliciter tous ces concurrents pour l’énergie et la bonne volonté avec lesquels ils ont “planché” pendant 1h30…..et je voudrais enfin remercier ceux qui, n’ayant pas toujours beaucoup d’inspiration, ont néanmoins respecté pendant cette heure et demie le travail de leurs camarades .
