Concours de poésie surréaliste
Voici les créations poétiques des élèves … Certains ont préféré adopter la démarche du cadavre exquis pour leurs compositions, d’autres ont tout simplement créé en solitaire.
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Tes yeux sont mes mains
Tes yeux sont mes mains qui me touchent ,
Tes pieds marchent autour de mon cœur
Tes mains sont ma bouche
qui hurle quand elle tape.
Ton nez qui souffle
comme une tornade dans ma tête.
Tes yeux toujours de couleur rouge sang
Ne me laisse plus contempler la vie.
Même dans le noir, je luis dans la lumière.
Je te hais d’amour comme tout le monde
J’entends ton cœur qui sourit de joie
Tes mains qui parlent à voix basse
Tes cheveux qui sèchent dans l’eau
Ta tête qui marche au bord de l’eau
Je vais dans ton cœur,
Tes yeux brillent dans l’obscure clarté.
Ma façon de dire je t’aime….
Je t’aimerai à te trahir
Je t’attendrai dans mon passé
Je t’embrassais dans ma mort
Je te trahirai sans mentir
Je te tuerai d’amour
Je te ferai peur de tendresse
Je te ferai voyager dans ma tête
Et tout mon sang coulera dans tes yeux.
Mon amour pour toi flotte sur la terre
Il reste éternel tel une étoile filante
Je rêve sous le soleil du soir
Mon avenir avec toi dans mes pieds
Mon amour pour toi se noie dans l’air
Mes mains et mes yeux sont amoureux de toi
Nageant à travers la terre, mon cœur flambe comme l’eau
Je rêve en plein jour,je vole à travers toi
Je navigue et je me noie dans ta tête
Sans toi, mon amour c’est ma prison en liberté.
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Le cœur sanglant, je suis sec dans l’océan
Sur la colline le cheval mort tête en bas
Marche sur la plage voguant comme un flamand blanc.
Nue la main dans les poches dans un lit chocolat
La femme de mon cœur me suit, je la fuis
Sur les traces des roses bleues nuit
Je la suis pas à pas
Le cœur sanglant, je suis sec dans l’océan
La tête en bas
Nu la main dans les poches
Sur la colline le violon mange une pomme
La femme de mon cœur dans un lit de pétales de roses
De roses bleues comme un flamand blanc chocolat
Loin d’être ravissante marche sur les vagues
Vogue sur la plage
Suis-moi je te fuis ; fuis-moi, casse-toi.
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La plage dans la forêt, la forêt sur la plage
Le bateau flotte sur l’herbe fine
La femme est un homme
Qui se nourrit de ses souvenirs
Elle est aussi belle qu’une sirène mais plus jolie qu’une princesse
Son chant fait briller le soleil.
La nuit, une mort heureuse et douce
Les fleurs parlent avec la terre
Je vole dans l’océan
Ceci ne plaît pas à la lune
Comme c’est beau de voir la nuit et le jour s’embraser
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La terre flotte sur l’eau
Les oiseaux nagent dans l’océan
La mer entoure une île qui monte jusqu’au ciel
Et brille avec le soleil comme une pluie d’arc-en-ciel
Elle monte au sommet de la montagne
Les soirs de pleine lune les vaches volent
Et les oiseaux broutent
J’admirai les femmes ailées dans le ciel
Les yeux rouges aux couleurs d’un volcan en éruption
Noyés de larmes comme une mer déchaînée
Les larmes de tes yeux font enflammer mon cœur
Comme un oiseau qui nage dans les flammes
Je voyage sous terre sur les nuages
Sa chaleur me refroidit quand je suis seul
Elle court comme le vent qui souffle
Elle plane comme un oiseau qui nage
Les animaux mangent les herbes sur le ciel
Je joue au ballon sur la lune
Mes larmes coulent comme une pluie dans le désert
