La flamme du soldat inconnu à St-Philippe

Le samedi 5 novembre, la flamme du soldat inconnu dans son parcours à travers l’île, s’est rendue à St Philippe pour honorer les enfants de la commune tombés pour la patrie. En présence de M. le Maire Olivier Rivière et Wilfrid Bertile, officier de la Légion d’honneur les jeunes sapeurs pompiers, anciens élèves du collège, ont participé à sa réception à la mairie et à son transport au monument aux morts. Différents officiels et personnalités comme les membres des anciens combattants, le commandant de brigade de gendarmerie, et M. Nicol, principal du collège, ont témoigné par leur présence et participation de l’importance de ce moment hautement historique : L’attachement aux principes et aux valeurs de la République et au devoir de mémoire.

La cérémonie débutant vers 9h s’est terminée par un pot de l’amitié à la mairie de St Philippe. Les élèves du collège ont volontairement tenu à participer à ce grand moment sous l’impulsion de leurs professeurs M. Huet et M. Payet et avec l’appui de Mme Lorquet à la photo. Ils n’ont pas démérité en interprétant la chanson de Craonne de l’année 1917, redonnant ainsi vie à la grande souffrance des poilus et exprimant l’attente désespérée d’une fin du conflit et des atrocités de la Grande Guerre. L’évocation rapide du soldat Ernest Dalleau, né en 1893, témoin de ce conflit sur le champ de bataille des Dardanelles (Turquie) a permis de réinsérer le simple citoyen de St Philippe dans des dimensions internationales qui le dépassent tout en lui permettant d’insuffler une parcelle aussi petite soit-elle de sa contribution. Ernest Dalleau est revenu vivant du conflit en 1919 alors que ses amis y sont restés : le premier de la liste des héros tombés sur le monument aux morts étant un deux frères Boursillon mobilisés. Il y avait bien d’autres créoles comme Pierre, né à St Philippe en 1882, décédé dans la Somme le 23 juillet 1918 à Mailly Rainval, blessé le 2 juillet 1916 dans la Somme. Le public et le beau temps ont répondu présent à ce fort évènement.

M. Salvan et son équipe de l’école de Basse-vallée ont également participé avec une vingtaine d’écoliers qui, sous la forme d’une chorale, ont chanté la Marseillaise.