MARC DE PASSORIO

MARC DE PASSORIO

Photo : collection personnelle

Textes : Olivier Pioch

Au lycée hôtelier de 1984 à 1986, Marc de Passorio obtient un CAP-BEP Cuisine puis poursuit sa formation pratique dans divers établissements à La Réunion et dans l’hexagone. Dès 1991, il est nommé chef de cuisine au Célèbre Restaurant de la Publicité, à Toulouse. Il sera ensuite chef à l’hôtel Punta Lara de Noirmoutier,gérant du Petit Pigeonnier à Chinon, gérant du Clocher Saint-Médard à Thouars, chef du Relais & Châteaux de Marçay à Chinon, chef exécutif à Moscou, consultant à Arcachon et à Anglet… En 2008, il acquiert le restaurant de l’Hostellerie du Vallon de Valrugues, à Saint-Rémy-de-Provence. Il y obtient trois Toques au Gault & Millau et 1* Michelin. Il ouvre ensuite l’Esprit Culinaire à Châteaurenard et récolte une nouvelle Toque au Gaud & Millau. Puis il inaugure l’Esprit de la Violette à Aix-en-Provence, où il décroche le Gaud & Millau d’Or et une nouvelle étoile Michelin. Après un bref retour à La Réunion en 2015 à l’Akoya Hôtel & Spa, il exerce comme consultant à l’étranger. Depuis février 2022, il est Chef du restaurant La Traite, à Wendake (Québec).

MATHIEU PAYET

MATHIEU PAYET

Photo : Jonathan Degard

Textes : Olivier Pioch

Élève au lycée hôtelier de 2008 à 2012, Mathieu Payet obtient d’abord un CAP de Cuisine en 2010, puis il parachève sa formation deux ans plus tard avec un Bac pro Cuisine qui confirme une passerelle réussie. Après plusieurs extras dans divers établissements, il est recruté comme commis de cuisine à l’hôtel de L’Embarcadère, à Nantua (Ain). Il revient ensuite dans son île à l’hôtel Saint-Alexis de Boucan-Canot. Embauché à l’origine comme commis de cuisine, il fait rapidement ses preuves et devient vite chef de partie, puis chef de partie tournant. En septembre 2018, il intègre les rangs de l’hôtel Dina Morgabine, à la Saline-les-Bains. D’abord chef de partie chaud, puis second de cuisine, il est depuis 2020 Chef de cuisine de cet établissement « eco-friendly » de la côte ouest de l’île.

SEBASTIEN PUJADES

SEBASTIEN PUJADES

Photo : collection personnelle

Textes : Olivier Pioch

Élève au lycée hôtelier de 1996 à 1999, Sébastien Pujades intègre notre établissement directement en Terminale. Il obtient son Bac STHR (sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration), puis enchaîne avec deux années de BTS en Gestion Hôtelière et Mercatique. Diplôme en poche, il fait son entrée dès 1999 au sein du groupe Accor. D’abord, Sébastien Pujades est responsable de restauration à l’Hôtel Trévani de Mayotte, puis il est nommé responsable d’exploitation du Mercure Blue Beach de Saint-Gilles, à La Réunion. Il sera ensuite directeur de restauration du Novotel Cayenne en Guyane, directeur d’exploitation en charge de la restauration au Grand Hôtel Mercure Splendid de Dax, directeur général de l’hôtel All Seasons de Toulon et directeur des opérations de la franchise Grand Ouest Mercure-Novotel (42 établissements du grand-ouest de l’hexagone). Depuis 2016, il est directeur général de l’hôtel 4* Mercure Toulouse-Centre Saint-Georges.

THOMAS TELEGONE

THOMAS TELEGONE

Photo : collection personnelle

Textes : Olivier Pioch

Élève au lycée hôtelier de 2012 à 2015, Thomas Télégone décroche son Bac STHR (sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration) avant de poursuivre avec un BTS Hôtellerie-Restauration à Montpellier, puis une Licence et un Master de Management à Toulouse. Il sera ensuite commis de cuisine et de salle à l’hôtel Lux de Saint-Gilles, chef de partie au restaurant du Viscos (hôtel 4* de Saint-Savin), chef de partie polyvalent au Domaine Riberach de Perpignan (1* Michelin), chef de rang au Il Ristorante à Montpellier, chef de rang au Palais de la Méditerranée (hôtel 5* à Nice), chargé Marketing & Communication de la société FRAM à Toulouse, responsable de restaurant du Heritage Awali Golf & Spa (hôtel 5* à Maurice), attaché de direction de La Maison de la Lozère à Montpellier et enfin responsable de restauration de l’hôtel Le Saint-Pierre à La Réunion. Début 2023, il s’est lancé dans une nouvelle aventure : la création du Rollinia Hôtel & Spa, une structure hôtelière 4* dans les Hauts de Saint-Joseph, sa ville natale, où il souhaite promouvoir sa vision d’un luxe à visage humain et durable.

VICTORINE TAÏLOU

VICTORINE TAÏLOU

Photo : collection personnelle

Textes : Olivier Pioch

Élève au lycée hôtelier lors de son ouverture en 1978, Victorine Taïlou a en quelque sorte inauguré l’établissement : les travaux n’étaient pas tout à fait terminés ! Elle y obtient son CAP de restauration, puis se forme à l’agroalimentaire industriel au gré de plusieurs stages dans l’hexagone et à l’étranger. Elle y gagne un diplôme de cuisson sous-vide estampillé « Georges Pralus », l’inventeur du procédé. Dès 1982, elle crée son entreprise de fabrication de « produits exotiques ».Dix ans plus tard, elle la transforme en SARL et inaugure un bâtiment de 800 m2 : la société Samoussas Taïlou est née. Au fil du temps, elle comptera jusqu’à sept points de vente, deux sociétés de distribution et de logistique, une société de conseil en agroalimentaire, une plateforme de distribution pour grossistes à Paris (désormais fermée), mais aussi une brasserie de 200 couverts à Sainte-Marie et un laboratoire de boulangerie-pâtisserie-chocolaterie (cédés depuis). Entre autres distinctions, Madame Taïlouest Chevalier de la Légion d’Honneur, Chevalier de l’Ordre national du Mérite et Chevalier du Mérite agricole !

Concours meilleur croissant 2023

Concours meilleur croissant 2023

Le concours régional du meilleur croissant des moins de 20 ans s’est tenu, mardi 28 mars, au lycée hôtelier La Renaissance, à Saint-Paul. Olivia Barillet a remporté l’épreuve, suivi de Fabien Lebreton. Ils représenteront La Réunion au concours national du meilleur croissant des moins de 20 ans, en mai prochain, en Normandie.

Les sélections à La Réunion

Les sélections ont eu lieu hier et Sohane Boyer, élève de terminal bac pro boulangerie pâtisserie, y a participé. « Il faut bien gérer son temps pour terminer à l’heure, explique Sohane. Il faut de la régularité, nos croissants doivent faire 60 grammes précisément. Ils doivent avoir le bon poids et le bon feuilletage »

Pendant la longue préparation du feuilletage, les membres du jury ont observé le tour de mains des apprentis. « Il y a le travail de l’incorporation du beurre qui est très important dans l’élaboration du croissant, c’est une phase très importante », détaille Gwenaël Boudeau, conseiller technique Grands Moulins de Paris.

L’élaboration, le poids, la cuisson, la couleur, le goût

Une fois à la bonne épaisseur, la pâte est découpée avec précision en triangle. Elle sera ensuite façonnée en croissant. Les étudiants choisissent la température et le temps de cuisson. En un quart d’heure, les croissants ont doré d’une belle couleur.

Il est temps de les sortir pour être observés de près par le jury qui a des critères très précis. « Il y a la forme régulière, la couleur du feuilletage, la texture de la mie, et puis on goutera la saveur », détaille David Lozange, artisan-boulanger à La Bigoudène.

Mettre en valeur l’artisanal

« L’objectif de ce concours est de remettre en valeur le croissant, explique Benoît Verel, professeur de boulangerie pâtisserie au lycée hôtelier la Renaissance. Aujourd’hui, la fabrication du croissant artisanal est importante. On fait comprendre aux jeunes l’importance de fabriquer de l’artisanal et de ne pas travailler avec du congeler. C’est pourquoi ce concours du meilleur croissant des moins de 20 ans est en place depuis plusieurs années ».

Olivia Barillet et Fabien Lebreton iront défendre les couleurs de La Réunion lors de la finale en Normandie, les 9 et 10 mai prochains.

Merci aux organisateurs, jurys et spécialement Benoit Verel pour les photos !

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Un grand merci à Antenne Réunion pour le partage