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LA LAICITE VUE PAR LES ELEVES DE 1MMVA

LA LAICITE VUE PAR LES ELEVES DE 1MMVA

..:: QUELQUES RAPPELS ::..

Le 9 décembre est la date anniversaire de la promulgation de la loi de 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État. Cette loi est considérée comme l’un des textes fondateurs de la laïcité en France.

Dans son article 1er, la loi consacre la liberté religieuse (« La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public »). Dans son article 2, elle pose le principe d’une séparation des Églises et de l’État (« la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».

La première journée de la laïcité à l’école a été organisée en 2015 à l’occasion du 110e anniversaire de la loi de 1905.

Une circulaire publiée dans le Bulletin officiel de l’Éducation nationale, précise : » Cet anniversaire fournit plus que jamais l’occasion d’une pédagogie de la laïcité, principe fondateur de notre École et de notre République, ainsi que des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité qui lui sont étroitement liées et que l’École a pour mission de transmettre et de faire partager aux élèves…”

..:: QU’EST CE QUE LA LAICITE ? ::..

C’est cette question qui a amené les élèves de 1MMVA à réaliser une video sur laquelle chacun énonce en quelques mots ce que représente pour eux la laïcité .

Le CDI passe au vert…

Le CDI passe au vert…

L’exposition « Cartooning for peace Dessine-moi l’écologie » vient de s’installer au CDI du LP Isnelle Amelin jusqu’au 13 septembre 2020.

Notre planète, et avec elle, toutes les espèces vivantes, sont en réel danger. L’urgence écologique est telle que nous ne pouvons plus l’ignorer. Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) tire la sonnette d’alarme : le réchauffement des températures au-delà de 1,5°C auront de très lourdes conséquences sur le climat, les espèces… Les preuves sont là, bien palpables, et les climato-sceptiques seront bientôt à court d’arguments. Vagues de chaleur inédites, sécheresses meurtrières, fonte des glaciers, montée des eaux, multiplication de catastrophes naturelles… le réchauffement climatique est le défi majeur de notre génération et, faut-il le craindre, de celles qui doivent encore venir. A quoi s’ajoutent toutes les problématiques liées à la pollution, à la raréfaction de l’eau, à l’utilisation des pesticides dans l’industrie agroalimentaire… C’est notre santé et notre survie qui sont en jeu ! Il est donc temps d’agir et d’interpeller nos gouvernements et pouvoirs publics pour prendre le problème à bras le corps.

Vous êtes tous les bienvenus… pour questionner, échanger et découvrir pourquoi l’ours polaire a du repenser sa garde robe!

A bientôt! Bonne expo à tous!

La Konpani Soul City en résidence au Lycée Isnelle Amelin

La Konpani Soul City en résidence au Lycée Isnelle Amelin

Interview croisée, avec Didier Boutiana, Christophe et Zakia, tous deux Conseiller Pricipal d’Education au Lycée Isnelle Amelin

Avec l’accompagnement de la Direction des Affaires Culturelles de La Réunion, la compagnie Soul city a débuté une résidence artistique au sein du lycée Isnelle Amelin, à Sainte-Marie. Une résidence organisée dans le cadre de sa prochaine création  LE SOL OBLIGE, programmée au Festival Total Danse en novembre 2020.

Objectifs visés par les équipes pédagogique et artistique : sensibiliser les élèves à la culture et à l’art, les initier à la pratique de la danse ou encore développer leur sens critique et leur ouverture d’esprit. C’est ainsi qu’ensemble ils ont conçu une résidence mêlant ateliers de danse (et restitution pour les élèves volontaires), parcours de spectateurs (les élèves verront plusieurs spectacles cette année, sur lesquels ils pourront ensuite échanger, avec Didier Boutiana) et ateliers d’observation, notamment pour les filières « Métiers de la Mode et du vêtement », qui seront invités à mieux comprendre comment se « fabrique » un spectacle, du processus de création chorégraphique à  la réalisation de costumes.

Didier Boutiana, Christophe Blaut et Zakia El Qadi, tous deux Conseiller Pricipal d’Education au Lycée Isnelle Amelin, nous livrent leurs premières impressions.

Pourquoi avoir voulu vous engager dans ce dispositif de résidence ? Qu’est-ce que vous en attendez ?

Christophe & Zakia : Le Lycée Isnelle Amelin est engagé depuis plus de quinze ans dans cette démarche d’offre et de partage culturels et artistiques. Nous avons la chance d’accueillir régulièrement des résidences d’artistes. La culture participe à l’épanouissement des élèves, qui découvrent d’autres mondes que le leur. Ca leur permet de réfléchir, de converser et d’échanger… ça suscite même parfois des envies de création ! Ce dispositif contribue à la réussite des élèves, qu’elle soit scolaire, personnelle ou sociale. Lutter contre les inégalités et le déterminisme social c’est essentiel. Plus encore dans un lycée professionnel avec un public défavorisé qui n’a pas facilement accès à l’art.

Didier Boutiana : lorsque je suis en création, il y a toujours une alternance de moments aux énergies totalement opposées. Il y a le temps de la recherche et de la création pure, un moment d’intimité vécu par les artistes. Et il y a un temps d’ouverture et d’échange. C’est dans cette deuxième phase que s’inscrit le dispositif de résidence en territoire scolaire. LE SOL OBLIGE impliquant un engagement physique et émotionnel important, le contact avec le monde extérieur devient l’essence même du processus de création.  Le lycée Isnelle Amelin est idéal pour ce processus. La salle polyvalente a été transformée spécialement en studio de danse pour la compagnie. Elle se trouve au centre de l’établissement, à la vue de tous.  Nous n’attendions pas mieux que d’être plongés au cœur d’un espace vivant, dynamique, en constante ébullition !

Christophe & Zakia : c’est vrai que cet événement sort les élèves de leur cadre habituel. Les artistes sont hébergés à l’internat, ils partagent leur quotidien, tous les moments qui rythment leur vie. Chaque danseur va à la rencontre des élèves lors des moments informels à l’internat, en études, à la Maison des Lycéens… Les échanges sont permanents et la complicité est apparue dès les premiers ateliers artistiques et les séances de travail.

Comment s’est construit le contenu de cette résidence ? Le dialogue établissement / artiste a t-il été facile ?

Didier Boutiana : Les choses se sont faites naturellement ! La totale immersion des artistes dans l’établissement fait la grande originalité de cette résidence. Zakia et Christophe sont très impliqués sur ce projet, ils ont été attentifs aux besoins de la compagnie. Le dialogue s’est instauré de manière très fluide. Nous restons nous aussi, à l’écoute du ressenti de chacun. L’établissement et la compagnie se retrouvent autour d’un objectif commun, celui de créer une expérience forte et enrichissante pour chacun. Nous avons construit ensemble un contenu sous le signe du PARTAGE !

Christophe & Zakia : oui, les choses ont été faciles et évidentes. Alors qu’il était jeune danseur, Didier Boutiana a animé au lycée, il y a presque 15 ans, un atelier artistique avec Shany Arzeux. Ces dernières années, nous sommes allés voir avec les élèves internes toutes les créations de Soul City… Le lien existait donc déjà.  Et puis surtout, il y a le plaisir et la joie de travailler avec des personnes investies et soucieuses de donner le meilleur d’elles mêmes…  Sans oublier que tous les personnels du lycée se sont investis dans cette résidence (direction, agents, gestion, vie scolaire, professeurs…) : suivre toutes ces années un jeune artiste réunionnais talentueux, voir son évolution, la maturité de son talent aujourd’hui, c’est pour tout le monde beaucoup de joie et d’émotions !

La résidence a démarré fin février. Premiers retours ?

Didier Boutiana : Cette première expérience au sein du lycée a été très enrichissante pour les artistes et la création. Le travail de préparation effectué en amont par le personnel de l’établissement s’est ressenti. L’accueil des élèves a été très enthousiaste. Nous avons eu de beaux moments de partage avec les étudiants très curieux et à l’aise en notre présence.

Christophe & Zakia : C’est vrai que la préparation en amont avait fait l’objet d’un travail rigoureux avec toute la compagnie. Et ça s’est merveilleusement bien passé ! Cette semaine a été à part dans le rythme scolaire. Une semaine extraordinaire où les élèves se sont retrouvés régulièrement autour des artistes en création, ont participé parfois aux échauffements du matin, ont travaillé pour certains (la section Métiers de la Mode) sur la création des costumes lors des séances de travail des danseurs… La salle de création était au coeur du lycée et c’est tout le lycée qui s’est approprié cette énergie créatrice que les quatre danseurs ont bien voulu leur offrir.

Didier Boutiana : Un spectacle se crée aussi par la présence de celles et ceux qui l’observent. Des échanges formels et informels ont inspiré les artistes dans le processus de création. Nous sommes ravis de cette collaboration et impatients de retrouver les élèves et le personnel du Lycée Isnelle Amelin pour les prochaines étapes de la résidence !

Christophe & Zakia : La qualité et la multiplicité des échanges qu’ont su créer Didier et ses danseurs originaires d’Inde, de Madagascar, ou encore de l’île Maurice, font de cette résidence une des plus fécondes et une des plus riches sur le plan humain. Nous avons tous hâte de leur retour pour continuer cette aventure…

Pour cette résidence, et sa prochaine création LE SOL OBLIGE, Didier Boutiana est accompagné de Bertwin D’ Souza, Claudio Rabemananjara, et Mathieu Joseph.

Des élèves à besoins éducatifs particuliers scolarisés dans un établissement inclusif ? Parlons-en …

Nous parlons avant toute chose d’une approche éducative qui tient compte des besoins particuliers en matière d’enseignement et d’apprentissage de tous les élèves et qui se rapporte à l’ensemble des mesures que l’école doit prendre en compte dans le but de répondre à cette diversité.
Nous attribuons parfois une étiquette à des élèves en « petite », « moyenne » ou « grande » difficultés scolaire et nous les englobons dans la famille des élèves à besoins éducatifs particuliers. Revenons alors sur cette attribution et parlons-en.

Le handicap invisible et visible

On désigne par Besoins Educatifs Particuliers (BEP) des besoins liés à une situation particulière, impactant la relation à l’école et aux apprentissages ; il s’agit de contraintes ou d’obstacles que ne rencontre pas la majorité des élèves. Cette dénomination n’est pas réservée aux élèves en situation de handicap : elle concerne également, par exemple, les élèves allophones, ou encore les élèves intellectuellement précoces ou ceux présentant des troubles spécifiques du langage et des apprentissages.

Parler, de besoins éducatifs particuliers suppose de s’intéresser aux difficultés propres à chaque élève. Cette démarche devrait nous permettre de repenser les moyens, les pratiques éducatives, pédagogiques ou didactiques dont les élèves ont particulièrement besoin pour accomplir des tâches, et atteindre les objectifs qui leur permettront, plus tard, d’assumer un rôle social.

Boîte à Outils pédagogiques – Pearltrees

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