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La Konpani Soul City en résidence au Lycée Isnelle Amelin

La Konpani Soul City en résidence au Lycée Isnelle Amelin

Interview croisée, avec Didier Boutiana, Christophe et Zakia, tous deux Conseiller Pricipal d’Education au Lycée Isnelle Amelin

Avec l’accompagnement de la Direction des Affaires Culturelles de La Réunion, la compagnie Soul city a débuté une résidence artistique au sein du lycée Isnelle Amelin, à Sainte-Marie. Une résidence organisée dans le cadre de sa prochaine création  LE SOL OBLIGE, programmée au Festival Total Danse en novembre 2020.

Objectifs visés par les équipes pédagogique et artistique : sensibiliser les élèves à la culture et à l’art, les initier à la pratique de la danse ou encore développer leur sens critique et leur ouverture d’esprit. C’est ainsi qu’ensemble ils ont conçu une résidence mêlant ateliers de danse (et restitution pour les élèves volontaires), parcours de spectateurs (les élèves verront plusieurs spectacles cette année, sur lesquels ils pourront ensuite échanger, avec Didier Boutiana) et ateliers d’observation, notamment pour les filières « Métiers de la Mode et du vêtement », qui seront invités à mieux comprendre comment se “fabrique” un spectacle, du processus de création chorégraphique à  la réalisation de costumes.

Didier Boutiana, Christophe Blaut et Zakia El Qadi, tous deux Conseiller Pricipal d’Education au Lycée Isnelle Amelin, nous livrent leurs premières impressions.

Pourquoi avoir voulu vous engager dans ce dispositif de résidence ? Qu’est-ce que vous en attendez ?

Christophe & Zakia : Le Lycée Isnelle Amelin est engagé depuis plus de quinze ans dans cette démarche d’offre et de partage culturels et artistiques. Nous avons la chance d’accueillir régulièrement des résidences d’artistes. La culture participe à l’épanouissement des élèves, qui découvrent d’autres mondes que le leur. Ca leur permet de réfléchir, de converser et d’échanger… ça suscite même parfois des envies de création ! Ce dispositif contribue à la réussite des élèves, qu’elle soit scolaire, personnelle ou sociale. Lutter contre les inégalités et le déterminisme social c’est essentiel. Plus encore dans un lycée professionnel avec un public défavorisé qui n’a pas facilement accès à l’art.

Didier Boutiana : lorsque je suis en création, il y a toujours une alternance de moments aux énergies totalement opposées. Il y a le temps de la recherche et de la création pure, un moment d’intimité vécu par les artistes. Et il y a un temps d’ouverture et d’échange. C’est dans cette deuxième phase que s’inscrit le dispositif de résidence en territoire scolaire. LE SOL OBLIGE impliquant un engagement physique et émotionnel important, le contact avec le monde extérieur devient l’essence même du processus de création.  Le lycée Isnelle Amelin est idéal pour ce processus. La salle polyvalente a été transformée spécialement en studio de danse pour la compagnie. Elle se trouve au centre de l’établissement, à la vue de tous.  Nous n’attendions pas mieux que d’être plongés au cœur d’un espace vivant, dynamique, en constante ébullition !

Christophe & Zakia : c’est vrai que cet événement sort les élèves de leur cadre habituel. Les artistes sont hébergés à l’internat, ils partagent leur quotidien, tous les moments qui rythment leur vie. Chaque danseur va à la rencontre des élèves lors des moments informels à l’internat, en études, à la Maison des Lycéens… Les échanges sont permanents et la complicité est apparue dès les premiers ateliers artistiques et les séances de travail.

Comment s’est construit le contenu de cette résidence ? Le dialogue établissement / artiste a t-il été facile ?

Didier Boutiana : Les choses se sont faites naturellement ! La totale immersion des artistes dans l’établissement fait la grande originalité de cette résidence. Zakia et Christophe sont très impliqués sur ce projet, ils ont été attentifs aux besoins de la compagnie. Le dialogue s’est instauré de manière très fluide. Nous restons nous aussi, à l’écoute du ressenti de chacun. L’établissement et la compagnie se retrouvent autour d’un objectif commun, celui de créer une expérience forte et enrichissante pour chacun. Nous avons construit ensemble un contenu sous le signe du PARTAGE !

Christophe & Zakia : oui, les choses ont été faciles et évidentes. Alors qu’il était jeune danseur, Didier Boutiana a animé au lycée, il y a presque 15 ans, un atelier artistique avec Shany Arzeux. Ces dernières années, nous sommes allés voir avec les élèves internes toutes les créations de Soul City… Le lien existait donc déjà.  Et puis surtout, il y a le plaisir et la joie de travailler avec des personnes investies et soucieuses de donner le meilleur d’elles mêmes…  Sans oublier que tous les personnels du lycée se sont investis dans cette résidence (direction, agents, gestion, vie scolaire, professeurs…) : suivre toutes ces années un jeune artiste réunionnais talentueux, voir son évolution, la maturité de son talent aujourd’hui, c’est pour tout le monde beaucoup de joie et d’émotions !

La résidence a démarré fin février. Premiers retours ?

Didier Boutiana : Cette première expérience au sein du lycée a été très enrichissante pour les artistes et la création. Le travail de préparation effectué en amont par le personnel de l’établissement s’est ressenti. L’accueil des élèves a été très enthousiaste. Nous avons eu de beaux moments de partage avec les étudiants très curieux et à l’aise en notre présence.

Christophe & Zakia : C’est vrai que la préparation en amont avait fait l’objet d’un travail rigoureux avec toute la compagnie. Et ça s’est merveilleusement bien passé ! Cette semaine a été à part dans le rythme scolaire. Une semaine extraordinaire où les élèves se sont retrouvés régulièrement autour des artistes en création, ont participé parfois aux échauffements du matin, ont travaillé pour certains (la section Métiers de la Mode) sur la création des costumes lors des séances de travail des danseurs… La salle de création était au coeur du lycée et c’est tout le lycée qui s’est approprié cette énergie créatrice que les quatre danseurs ont bien voulu leur offrir.

Didier Boutiana : Un spectacle se crée aussi par la présence de celles et ceux qui l’observent. Des échanges formels et informels ont inspiré les artistes dans le processus de création. Nous sommes ravis de cette collaboration et impatients de retrouver les élèves et le personnel du Lycée Isnelle Amelin pour les prochaines étapes de la résidence !

Christophe & Zakia : La qualité et la multiplicité des échanges qu’ont su créer Didier et ses danseurs originaires d’Inde, de Madagascar, ou encore de l’île Maurice, font de cette résidence une des plus fécondes et une des plus riches sur le plan humain. Nous avons tous hâte de leur retour pour continuer cette aventure…

Pour cette résidence, et sa prochaine création LE SOL OBLIGE, Didier Boutiana est accompagné de Bertwin D’ Souza, Claudio Rabemananjara, et Mathieu Joseph.

Des élèves à besoins éducatifs particuliers scolarisés dans un établissement inclusif ? Parlons-en …

Nous parlons avant toute chose d’une approche éducative qui tient compte des besoins particuliers en matière d’enseignement et d’apprentissage de tous les élèves et qui se rapporte à l’ensemble des mesures que l’école doit prendre en compte dans le but de répondre à cette diversité.
Nous attribuons parfois une étiquette à des élèves en « petite », « moyenne » ou « grande » difficultés scolaire et nous les englobons dans la famille des élèves à besoins éducatifs particuliers. Revenons alors sur cette attribution et parlons-en.

Le handicap invisible et visible

On désigne par Besoins Educatifs Particuliers (BEP) des besoins liés à une situation particulière, impactant la relation à l’école et aux apprentissages ; il s’agit de contraintes ou d’obstacles que ne rencontre pas la majorité des élèves. Cette dénomination n’est pas réservée aux élèves en situation de handicap : elle concerne également, par exemple, les élèves allophones, ou encore les élèves intellectuellement précoces ou ceux présentant des troubles spécifiques du langage et des apprentissages.

Parler, de besoins éducatifs particuliers suppose de s’intéresser aux difficultés propres à chaque élève. Cette démarche devrait nous permettre de repenser les moyens, les pratiques éducatives, pédagogiques ou didactiques dont les élèves ont particulièrement besoin pour accomplir des tâches, et atteindre les objectifs qui leur permettront, plus tard, d’assumer un rôle social.

Boîte à Outils pédagogiques – Pearltrees

Boîte à Outils pédagogiques – Pearltrees

Cette page est destinée à répertorier des ressources numériques, tutoriels, logiciels, liens utiles, etc. afin d’assurer la meilleurs continuité pédagogique numérique.

Logiciels informatiques utilisés en mathématiques

Voici une liste de logiciels utiles en mathématiques

Geogebra
GeoGebra est un logiciel libre et multi-plateformes, et dynamique de mathématiques réunissant géométrie, algèbre et calcul différentiel. Télécharger
Utilisation en ligne :
https://www.geogebra.org/classic?lang=fr
   Python
EduPython est une distribution clé en main et portable pour programmer sous un environnement Python 3. Pour mac, le tutorat http://download.tuxfamily.org/edupython/videos/mac/mac.html Télécharger
Utilisation en ligne 2 possibilités : avec création d’un compte pour enregistrer OU sans création de compte (après 3 exemples)
https://trinket.io/

OU
https://www.usborne.fr/activit%C3%A9s/activit%C3%A9s/essaie-de-programmer-avec-python-en-ligne/

Office (tableur et traitement de texte)

Microsoft office
Excel et word (si vous les avez déjà) ; sinon
Libre Office
Une véritable suite bureautique GRATUIT sur les postes au lycée Télécharger

QCM : https://qcmcam.net/ (style plickers)

Cinétoile Egalité Fille-Garçons

Cinétoile Egalité Fille-Garçons

Lundi 24 février les internes de l’atelier consacré à la thématique de l’égalité entre les hommes et les femmes se sont rendus au second rendez-vous fixé avec les interne du lycée Mémona Hintermann pour assister à la projection du film Syngue Sabour “pierre de patience”. Après un repas avec vue sur la mer partagé avec leurs camarades, ils ont pu assister à la projection de ce film poignant qui traite de la condition des femmes de pays en guerre.

Projection du film

Une très belle soirée ! Rendez vous très bientôt cette fois au lycée Isnelle pour la dernière rencontre

LYCÉENS AU CINÉMA

LYCÉENS AU CINÉMA

Le 25 février les élèves des classes de TMMV, 2COIF, TCOIF, 2GATL, 2CMVF, TCECP sont allés au Cinépalmes pour visionner le film : L’ homme qui tua Liberty Valance

L’histoire :

Le sénateur Randsom Stoddard accompagné de sa femme Hallie retourne dans une petite ville pour l’enterrement de son ami Tom Doniphon. A peine arrivé sur les lieux il est interviewé par un journaliste sur sa présence aux obsèques de celui ci. C’est ainsi qu’il  raconte son histoire et surtout comment ils se sont connus et ce qu’il lui doit. 

  Avis :  Marion TMMVB

    Tout d’abord, ce que j’ai aimé dans ce film est le début qui nous met tout de suite dans l’ambiance avec le générique et les acteurs, le décor typique d’un western par exemple des panneaux en bois qu’on retrouve assez souvent en général dans un western. J’ai aussi aimé le fait que le film était en noir et blanc et que ce soit un film d’action.

   Ensuite j’ai aimé voir la différence entre la loi de l’Est américain qui se base sur la Constitution américaine et les droits de l’homme  et celle de l’Ouest sur la loi du plus fort. Et j’ai été contente de voir que la démocratie  l’emporte sur celle de la violence. 

Enfin, cette histoire met en lumière la condition de la femme et celle des Noirs. Hallie, analphabète accepte d’apprendre à lire grâce à Randsom malgré les avis négatifs au départ et surtout elle arrive à entraîner d’autres femmes , hommes avec elle. De même,  ça m’a fait plaisir de voir que Pompey le serviteur noir de Tom Doniphon ne soit pas traité comme un esclave comme c’était le cas à cette époque mais plus comme un ami.

  Ce que j’ai moins aimé dans ce film, ce  sont les mentalités conservatrices qui refusent que les femmes progressent et pour qui ça ne sert à rien qu’une femme apprenne à lire et écrire, elle doit se marier pour avoir un bel avenir  et cette loi du plus fort où tout le monde est obligé de se plier à la volonté de celui qui, justement, domine par la violence.                       

  Avis : Myriam TMMVB

Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé le film avec Randsom Stoddard dans le rôle d’enseignant, qui a réussi, en expliquant les valeurs de la démocratie et des lois, à convaincre les gens de Shinbone que la violence et les armes à feu ne sont pas les seules solutions pour régler les problèmes même si il a dû lui-même, utiliser la violence pour abattre son ennemi. Le fait aussi qu’il  apprenne à Hallie et autres personnes à lire m’a beaucoup touchée.

Ensuite, le fait que le film soit en noir et blanc donne une atmosphère particulière.

Enfin, je conseille à tout le monde de voir ce film, il est vraiment agréable à regarder. En tant que lycéenne le film entre totalement dans le programme de terminale “L’histoire des Etats-Unis”.