Valorisation des cases créoles de Saint-Louis

Valorisation des cases créoles de Saint-Louis

Les élèves des classes 1BTEBAA et TBTEBAA (technicien d’études du bâtiment option assistant architecte) travaillent cette année sur la conception d’un livret photothèque sur les cases créoles de Saint-Louis. La création de ce livret est un projet initié par Juliana M’Doihoma, Maire de Saint-Louis, dans le but de mettre en valeur le patrimoine architectural des cases créoles de sa commune. Ce projet est réalisé en collaboration avec le service de sauvegarde et de valorisation du patrimoine de la Mairie de Saint-Louis, une équipe enseignante du Lycée Professionnel de Roches Maigres: M. Sintes et M.Hoarau (architecture), Mme Babef (arts-appliqués), M. Seychelles et Mme Sagnire (lettres-histoire) , le CAUE (Mme Girardot), ainsi que des élèves en bac professionnel Technicien du Bâtiment, option Assistant Architecte.

Supports de travail : photographies, enregistrements sonores, imagier vocabulaire, maquettes, …

Saint-Louis est un territoire vaste qui abrite de nombreuses cases créoles, bien qu’elles ne soient pas regroupées en une seule zone. L’observation sur le terrain a permis aux élèves de constater la diversité et la fragilité des cases créoles traditionnelles en bois, qui luttent pour résister à diverses difficultés. En effet, le besoin de rénovations régulières est compromis par la hausse des coûts des matériaux, le manque de main-d’œuvre, ainsi que par la rareté des compétences qualifiées. Les mutations sociales et l’introduction de nouveaux matériaux ont profondément modifié le paysage de la commune au cours du dernier siècle.

L’objectif de ce livret photographique est de conserver une trace du patrimoine de certaines cases créoles de Saint-Louis afin de les valoriser et de les exposer. De nombreuses autres belles maisons créoles méritent d’être mises en lumière, et ce livret offre un aperçu d’un patrimoine encore plus riche et diversifié.

Au-delà de la valorisation, ce projet constitue une occasion de croiser différents points de vue et de favoriser des rencontres entre générations. Le recueil de témoignages des propriétaires, qui ont partagé avec des jeunes élèves de 16 à 18 ans l’histoire et la valeur de leur case créole, en est un exemple significatif.

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