Exposition Partage ton graphisme

Les élèves de 2BTMENU, 2BTERA et 1 BMELEC se sont rendus le 28 mai au Musée Stella Matutina dans le cadre d’une exposition sur le graphisme.

Ils étaient accompagnés de leurs professeurs d’Arts Appliqués, Mme Samson et Mme Cockedey.

L’exposition PARTAGE, est consacrée à l’ART de la mise en PAGE

Art. Page. Partage… L’identité visuelle reprend à l’envers la réflexion sur le nom de l’exposition et s’efforce de retrouver art et page qui s’étaient cachés dans partage. Art est mis en valeur, exposé comme encadré, dans une forme qui rappelle celle de la page. Un effet de perspective vient ajouter du rythme et une idée de volume qui renforce le réalisme de l’ensemble. Le nom de l’exposition Partage, prend alors tout son sens, en révélant ses significations cachées. 

Ce travail de jeu sur les formes et les perspectives a donné naissance à une famille typographique complète baptisée Partage publiée avec une licence qui permet de la partager librement et gratuitement. 
Typographie Partage

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Arrivée au Musée

Les élèves ont d’abord circulé dans l’espace d’exposition en observant tout en écoutant les commentaires et analyses de leurs professeurs. Puis, munis d’un livret pédagogique, ils ont répondu aux diverses questions qui leur ont permis d’approfondir le domaine du graphisme et de la communication visuelle, notions abordées au cours de leur programme en Arts Appliqués et Culture Artistique.

GRAPHISTES : Jeff Bocquillon, Noémie Brion, Mike Colléaux, Mathilde Fossy, Annabel Goetz, Clara K, Pascal Knopfel, Elsa Lauret, Freddy Leclerc, Floe et Paul Rougier.

Ces graphistes sont tous installés sur notre île. Les élèves ont pu découvrir les noms des créateurs textile de marques bien connues telles que « Effet Pei », ou alors les illustrateurs d’affiches comme celles du « théâtre du grand marché » ou du « Tempo Festival »…et bien d’autres encore…

Ci dessus, le créateur de la typographie « partage » de Laurent Scotta et en dessous, les affiches du « SAKIFO », entre autres ,réalisées par Elsa Lauret, graphiste officielle de l’évènement
Noémie Brion, professeur à l’ESA Réunion, illustratrice pour les clients tels que le MADOI, le Musée d’Histoire Naturelle ou encore la Lanterne Magique…
Ci-dessus Annabel, créatrice de la marque de chaussures « Mes souliers » et en dessous, quelques Illustrations de Floe, graphiste et illustratrice textile chez l’Effet Péi.
Les élèves se sont ensuite restaurés avant de reprendre le chemin du lycée.

Et pour finir, un peu de culture…

Arts appliqués
L’expression « arts appliqués » peut être considérée comme la contraction de l’expression « arts appliqués à l’industrie » apparue lors de l’exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925.
Les arts appliqués regroupent toutes les disciplines visant à apporter un côté esthétique au quotidien :
· design d’espace (architecture d’intérieur, paysagisme, événementiel…) ;
· design textile (vêtement, haute couture, costume, tenues spécialisées, accessoires…) ;
· design de produit (mobilier, objets industriels…) ;
· design de communication (graphisme, pub, multimédia…) ;
· métiers d’art (vitrail, bijoux, céramique…).
Les designers réfléchissent et travaillent tout autant la forme que la fonction afin d’embellir ce qui entoure l’individu.

Graphiste, web designer, designer…
Difficile de choisir le bon terme tant la diversité des parcours et des expériences varient, mais aussi et surtout, parce que comme le déplore l’AFD (Alliance française des designers) : « les étudiants diplômés sortent actuellement des écoles de design avec des dénominations variées et « designer » n’est pas une appellation reconnue. » Cette dernière se bat donc pour « l’élaboration d’un référentiel métier et d’un référentiel de compétences, assorti de déclinaisons par spécificités sectorielles et nationales. »
Vincent Perrottet dans Partager le regard, opte quant à lui pour une définition donnée par une assemblée de graphistes en juin 1987 lors des États généraux de la Culture : le graphiste (ou designer graphique) est un généraliste de la mise en forme visuelle, il dessine « à dessein » – souvent dans le cadre d’une commande – les différents éléments graphiques d’un processus de communication.
« Aujourd’hui la plupart des créateurs graphiques ont étudié cinq années après le baccalauréat dans des écoles supérieures d’art et de design, certaines sous tutelle du ministère de la Culture, et ont le plus souvent perfectionné leur formation dans des stages en ateliers ou agences de design en France et à l’étranger.
Le temps qu’il faut ensuite pour que la production de ces créateurs se singularise, que leur écriture soit reconnaissable parce qu’incarnée, est un temps long. Ce sont dix années (exceptionnellement moins) de travail passionné, formel et intellectuel qui forgent l’indépendance d’esprit et la liberté nécessaire à toute création.»